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À Djanet, Chanegriha met en garde ceux qui menacent l’Algérie

À Djanet, Chanegriha met en garde ceux qui menacent l’Algérie

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, a mis en garde ce mardi 29 juin à Djanet à la frontière avec la Libye contre toute menace à l’encontre de l’Algérie.

L’Algérie « n’acceptera jamais de menace », quelle que soit la « partie qui la profère ni se soumettra à quiconque, quelle que soit sa puissance », a averti Chanegriha dans une allocution prononcée à Djanet à la frontière libyenne, et ce en marge de sa visite de travail et d’inspection en 4e Région militaire.

| Lire aussi : Tebboune : l’Algérie était prête à intervenir en Libye -Vidéo

Said Chanegriha a mis en garde ces « parties » et « toute personne poussée par son esprit maladif et sa soif de pouvoir, contre l’atteinte à la réputation, la sécurité et l’intégrité territoriale de l’Algérie ».

Une réponse claire à Haftar

Le chef d’état-major de l’ANP ne nomme pas ces parties, mais sa mise en garde survient après les informations publiées il y a dix jours sur le déploiement des hommes du maréchal Khalifa Haftar à la frontière avec l’Algérie.

Les troupes de l’homme fort de l’est libyen qui entretient des relations difficiles avec l’Algérie ont déclaré un poste frontalier comme zone militaire fermée. Un geste belliqueux à l’égard d’Alger qui joue un rôle clé pour trouver une solution à la crise libyenne.

Dans son discours rapporté dans un communiqué du MDN, Said Chanerg promet une « riposte féroce » et « résolue » contre toute tentative d’attaquer l’Algérie.

Il a affirmé que l’Algérie, « forte de sa vaillante armée et son peuple révolutionnaire et combattant à travers les temps, ancrée grâce à sa glorieuse histoire, est plus noble pour qu’elle soit ébranlée par des aliénés et des téméraires ». Le message est clair.

Dans un entretien accordé à Al-Jazzera début juin, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a révélé que l’Algérie était prête à intervenir en Libye pour éviter que Tripoli tombe entre les mains des troupes du maréchal Haftar.

« On ne pouvait accepter qu’une première capitale maghrébine et africaine soit occupée par des mercenaires », a-t-il dit.

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