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Affaire Boualem Sansal : Emmanuel Macron revient à la charge

Affaire Boualem Sansal : Emmanuel Macron revient à la charge

Source : Instagram Emmanuel Macron

La France continue de réclamer la libération de Boualem Sansal. De retour d’Égypte, le président Emmanuel Macron s’est exprimé sur le cas de cet écrivain franco-algérien incarcéré depuis novembre dernier en Algérie.

« Nous nous battons, depuis le début, sans relâche. Je veux saluer son comité de soutien, son éditeur qui ont fait un travail vraiment remarquable. Je souhaite, le plus vite possible, en fonction des procédures algériennes, que les décisions qui relèvent des plus instances algériennes soient prises et que Monsieur Sansal puisse recouvrer la possibilité de se soigner », a déclaré le président français mercredi 9 avril dans son avion alors qu’il revenait d’une visite de travail en Égypte.

Le président Macron a réitéré sa confiance dans les plus hautes autorités algériennes pour « prendre, au plus vite, les bonnes décisions qui lui permettent de recouvrer cette liberté ».

Affaire Sansal : Macron souhaite une décision rapide d’Alger

C’est la première fois que le chef d’Etat français prend la parole sur l’affaire Boualem Sansal depuis son entretien téléphonique avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune lundi 31 mars.

Lors de cet entretien qui a mis à une crise diplomatique inédite entre les deux pays qui a duré huit mois, Emmanuel Macron a demandé à Abdelmadjid Tebboune un geste de « clémence » et d’ « humanité » à l’égard de l’écrivain franco-algérien qui a déclaré le 2 octobre au site Frontières qu’une partie de l’Algérie appartient historique au Maroc.

Quelle issue pour l’affaire Boualem Sansal ?

Plus d’un mois après, il a été arrêté à l’aéroport d’Alger. Jugé le 27 mars dernier devant le tribunal de Dar el Beida (Alger) pour notamment atteinte à l’unité nationale, il a été condamné à cinq ans de prison ferme et 500.000 dinars d’amende.

Le parquet qui a requis 10 ans de prison et un million de dinars  d’amende ainsi que l’écrivain ont fait appel de cette condamnation. La date du procès en appel n’est pas encore fixée.

Le cas de Boualem Sansal a été aussi évoqué lors de la visite du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dimanche 6 avril à Alger. Un déplacement qui a permis la relance de la coopération entre les deux pays dans tous les domaines, selon M. Barrot.

En France, la droite et l’extrême droite ont reproché au chef de la diplomatie française de n’avoir pas réussi à obtenir la libération de Sansal.

Partisan de la ligne dure avec Alger, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau même agité la menace de ressortir sa « riposte graduée », si son ami Boualem Sansal n’est pas libéré, et si l’Algérie ne reprend pas ses ressortissants sous OQTF.

Du côté d’Alger, aucune déclaration officielle n’a été faite sur le sort de l’écrivain franco-algérien, proche de l’extrême droite.

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