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Affaire Delort – Belmadi : grosse polémique en France

Affaire Delort – Belmadi : grosse polémique en France

En remettant énergiquement Andy Delort à sa place, Djamel Belmadi a provoqué une cascade de réactions en France où la décision du nouvel attaquant de Nice de sécher la sélection algérienne ne passe pas.

L’ex-international français et ancien joueur de l’Olympique de Marseille Eric Di Meco a critiqué l’attitude de Delort et pris publiquement la défense du sélectionneur algérien qui a été attaqué par l’entraîneur de l’OGC Nice Christophe Galtier.

| Lire aussi : EN : Djamel Belmadi fracasse Andy Delort

« Galtier c’est mon ami, je l’encense quand il le mérite mais là il n’a pas été bon sur sa conférence de presse. Il n’y a pas à s’énerver », a réagi Di Meco, Super Moscato Show de RMC.

Vendredi, Christophe Galtier a défendu Delort, qui est son beau-fils, en s’attaquant à Belmadi qu’il a qualifié « d’excessif ».

L’entraîneur de Nice a même tenté de semer la zizanie au sein de l’équipe nationale d’Algérie, en critiquant indirectement les choix de Belmadi et ce en évoquant le cas de Hicham Boudaoui, l’autre international algérien de l’OGC Nice. « Hicham est souvent appelé, il joue très peu. Il voyage beaucoup, il prend l’air », a-t-il dit.

Outre Eric Di Meco qui a estimé que Delort aurait dû s’y prendre autrement en annonçant tout simplement la fin de sa carrière internationale, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France Raymond Domenech a pris également la défense de Belmadi dans ce dossier, et critiqué Andy Delort et Christophe Galtier.

« Comment Delort peut-il dire qu’il reviendra dans un an ? (…) Il a provoqué un séisme ! Quand ça l’arrangeait, il est venu et il était bien content. Et maintenant, qu’il faut faire les matchs au fin fond de l’Afrique, il ne veut pas y aller car il veut assurer sa place à Nice », a expliqué Raymond Domenech, sur la chaîne l’Équipe, avant de souligner son incompréhension. Pour Christophe Galtier qui a défendu Andy Delort, Domenech juge qu’ « il est mal placé ».

En clair, ce n’est pas la décision de Delort de s’éloigner des Verts pour se consacrer à son nouveau club qui pose problème, mais plutôt le fait qu’il dise qu’il souhaiterait revenir dans un an pour éventuellement jouer le Mondial 2022, sans passer par la case redoutable des matchs de qualifications en Afrique.

En remettant Delort à sa place, Djamel Belmadi a fait d’une pierre deux coups. Il a lancé un message aux autres internationaux algériens qui seraient tentés par la piste Delort, et relancé le débat sur une question sensible et tabou : la réticence des clubs européens à libérer leurs joueurs africains pour jouer la CAN.

Belmadi : d’une pierre deux coups

Dans le collimateur du sélectionneur national, l’OGC Nice (Ligue 1, France) qu’il a accusé publiquement d’avoir introduit une clause dans le contrat de Delort lui interdisant de rejoindre les Verts pour la prochaine CAN prévue en janvier 2022.

Nice s’est défendu d’empêcher ses joueurs de rejoindre leurs sélections nationales, mais c’est connu, les clubs européens rechignent à libérer leurs internationaux africains pour jouer une compétition internationale au beau milieu de la saison footballistique.

C’est une période charnière de la saison où ils ont besoin de tout leur effectif pour batailler dans les différentes compétitions dans lesquelles ils sont engagés. Et plus, ils redoutent des blessures sur les terrains d’Afrique qui les éloigneraient longtemps de la compétition.

Et quand les joueurs reviennent dans leurs clubs, après avoir participé à la CAN en hiver, ils trouvent parfois leurs places prises, ce qui favorise davantage les nations africaines dont les équipes sont composées essentiellement de joueurs locaux, ce qui n’est pas le cas de l’Algérie.

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