L’Union européenne a lancé un programme d’appui au cadre réglementaire régissant la certification et l’étiquetage de l’agriculture biologique en Algérie.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, la Commission européenne a lancé un « appel à proposition de jumelage » à l’attention des États membres de l’UE intéressés par l’accompagnement de l’Algérie dans ce domaine.
L’appel a été mis en ligne sur le site de la Commission Européenne (CE) mardi 1ᵉʳ juillet. Le programme, d’une durée de 24 mois, est intitulé « Agrobusiness en Algérie : innovation, start-ups et agriculture durable ». Il est doté d’une enveloppe de 1 million d’euros.
Cette action a pour but de contribuer à la création d’emplois dans les PME/PMI de l’économie verte, circulaire et numérique. Elle consiste à accompagner l’Algérie dans ses efforts de relance économique, par le développement de l’innovation dans le secteur stratégique de l’agroalimentaire, explique-t-on. L’UE compte ainsi contribuer au développement en Algérie d’une « agriculture plus performante et intelligente, respectueuse de l’environnement et plus résiliente face au changement climatique ».
L’UE lance un programme de certification Bio de l’agriculture algérienne
L’opération a aussi pour objectif de mettre en conformité aux normes européennes le cadre réglementaire régissant l’agriculture biologique en Algérie à travers l’amélioration et le renforcement du système de labellisation, le développement du cadre réglementaire et des mécanismes institutionnels pour l’agriculture biologique et le renforcement des capacités des organismes de certification (Comité national, sous-comités et organismes décentralisés) afin de mieux accompagner les candidats à la certification, indique la CE.
Il s’agit aussi d’accompagner le ministère de l’Agriculture et du développement rural en définissant les critères de qualité supérieurs et ceux d’un produit standard et de soutenir les efforts de communication du ministère autour de la labellisation. Ce qui devrait, indique la CE, contribuer à sensibiliser, informer et convaincre divers publics des avantages du label, et à créer une demande pour les produits labellisés.
Dans le cadre du programme européen, il est prévu de finaliser cinq cahiers des charges pour cinq produits agricoles et de les accompagner jusqu’à l’obtention de la certification.
Les administrations publiques et les organismes mandatés des États membres de l’Union européenne sont seuls autorisés à présenter une proposition de jumelage, est-il précisé dans l’appel à jumelage, dont les résultats seront connus en octobre prochain.
SUR LE MÊME SUJET :
Huile d’olive : l’Algérie se dote d’un labo de certification bio