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Algérie : 600 millions de dollars pour 1000 projets innovants

Algérie : 600 millions de dollars pour 1000 projets innovants

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« Transformer les idées prometteuses en entreprises viables et compétitives ». L’Algérie lance sa plus grande opération d’encouragement et de financement des startups et des projets innovants. Une convention tripartite portant sur des financements cumulés de 600 millions de dollars et un encadrement technique et managérial vient d’être conclue à Alger.  

La convention a été signée dimanche 1er juin entre le Fonds algérien des start-up (ASF), le Centre de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), et une entreprise privée, Deep Minds.

Ce programme national d’envergure a pour objectif de catalyser la création et le développement de 1 000 projets innovants à travers le pays, avec comme finalité de positionner l’Algérie comme un véritable hub régional de la deep tech et des industries du futur d’ici 2029, rapporte le quotidien El Moudjahid. Une enveloppe de 600 millions de dollars est consacrée à ce programme. Les fonds proviennent des secteurs public et privé.

Un ambitieux programme pour financer et encadrer 1000 projets innovants en Algérie

L’initiative s’inscrit pleinement dans l’effort national visant à créer 20 000 start-up d’ici 2029, conformément à la volonté des plus hautes autorités du pays de faire de l’innovation un moteur de croissance durable, a-t-on expliqué.

La convention tripartite constitue en fait la recette gagnante pour booster l’écosystème national des startups et de l’innovation en permettant d’assurer à la fois un accès au financement du Fonds des startups, à l’encadrement scientifique du CERIST et au mentorat entrepreneurial de Deep Minds.

« Nous allions l’aspect scientifique, assuré par notre Centre de recherche, au financement fourni par l’ASF, et à l’expertise entrepreneuriale pointue de la société Deep Minds », a résumé lors de la cérémonie le directeur général du CERIST, Zoheir Mokhtari.

Anis Rahabi, directeur général de l’ASF, a pour sa part soutenu que « l’Algérie possède toutes les capacités nécessaires au lancement de projets technologiques à forte compétitivité mondiale. »

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