Le verdict est tombé dans l’affaire de Mohamed Lamine Belghit, jugé devant le tribunal de Dar El Beïda le 26 juin dernier pour atteinte à l’unité nationale. Belghit a écopé d’une lourde peine de prison ferme.

Le procès s’est tenu il y a une semaine devant le tribunal de Dar El Beïda (Alger). Le parquet avait requis une peine de 7 ans de prison ferme, assortie de 700.000 dinars d’amende.

Algérie : Mohamed Lamine Belghit écope de 5 ans de prison ferme

Le tribunal de Dar El Beïda a rendu son verdict ce jeudi 3 juillet. Mohamed Lamine Belghit est condamné à 5 années de prison ferme et une amende de 500.000 dinars.

Le mis en cause a été arrêté le 3 mai dernier après des propos controversés sur l’identité nationale tenus fin avril. Sur la chaîne émiratie Sky News Arabia, il avait soutenu que l’amazighité, une des constantes de l’identité nationale selon la Constitution algérienne, est une « création franco-sioniste ».

Il avait aussi comparé les Algériens établis à l’étranger aux harkis. Ces propos ont suscité l’indignation en Algérie. Plusieurs personnalités politiques, culturelles et historiques, ainsi que celle du Haut-commissariat à l’Amazighité ont condamné les propos de cet historien aux positions controversées sur de nombreux sujets.

Présenté devant la justice, Mohamed Lamine Belghit a été placé en détention provisoire samedi 3 mai. Dans un communiqué diffusé le même jour, le parquet de la République près le tribunal de Dar El Beïda a indiqué que le prévenu est poursuivi pour « actes visant l’unité nationale en attaquant les symboles de la nation et de la République, atteinte à l’unité nationale et diffusion d’un discours de haine et de discrimination par le biais des technologies de l’information et de la communication ».

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