Sur l’autoroute est-ouest, l’absence de marquage de la chaussée rend la circulation extrêmement dangereuse de nuit, notamment quand il pleut.
Les routes algériennes font partie des plus meurtrières au monde, avec des accidents de plus en plus violents et dramatiques.
Pour expliquer cette hécatombe, les autorités ont toujours presque un seul coupable : le facteur humain.
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Les chauffeurs sont certes, les premiers responsables des accidents, mais d’autres facteurs y contribuent directement ou indirectement à l’insécurité routière.
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Comme l’état des routes qui présentent parfois des défauts graves qui peuvent être à l’origine d’accidents meurtriers. Parmi ces défauts, figurent l’absence de marquage de la chaussée, ce qui rend la circulation extrêmement pénible et dangereuse de nuit.
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Sans la signalisation horizontale, les conducteurs ne voient pas bien la route, ce qui les expose aux erreurs et aux accidents. Sur l’autoroute est-ouest par exemple, de nombreuses sections sont dépourvues de signalisation horizontale. Le marquage de la chaussée s’est effacé, et il n’a pas été renouvelé.
De nuit, notamment quand il pleut, la circulation devient dangereuse en l’absence de marquage de la chaussée, comme le montre cette vidéo partagée par un automobiliste sur la page Infotraficalgérie.
La section concernée est située entre Lakhdaria et Bouira, où la densité de la circulation est l’une des plus élevées et aussi l’une des plus dangereuses de l’autoroute est-ouest.
Absence de marquage de la chaussée
On voit bien que le conducteur fonce sur un plan noir où à peine on peut distinguer la glissière de sécurité sur la gauche, grâce aux réflecteurs qui reflètent la lumière des phares. Pour le reste, il faut être extrêmement concentré pour trouver sa voie.
L’absence de signalisation horizontale sur de nombreuses sections de l’autoroute est-ouest pose problème de la maintenance de cette infrastructure stratégique et vitale pour l’économie nationale et qui a coûté à l’Algérie plus de 12 milliards de dollars.
En plus de l’absence de marquage avec une peinture adéquate des voies de la chaussée, cette autoroute manque de plaques de signalisation alors que les airs de repos sont devenus vétustes et sales. Dans le même temps, les travaux engagés pour la construction des stations de péage s’éternisent et aucune échéance n’a été fixée pour leur mise en service.
D’une infrastructure ultramoderne qui a coûté une fortune à l’Etat, cet axe routier qui relie l’est à l’ouest de l’Algérie sur 1.200 km s’est dégradé et ne présente plus les caractéristiques d’une véritable autoroute aux normes de sécurité et de circulation requises.
