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Déperdition scolaire et écoles religieuses : Ouadjaout crée la polémique

Déperdition scolaire et écoles religieuses : Ouadjaout crée la polémique

Le ministre de l’Education nationale a listé ce jeudi au Conseil de la nation les principales raisons de la déperdition scolaire en Algérie.

En réponse à la question d’un sénateur sur le sujet,  Mohamed Ouadjaout a cité plusieurs facteurs comme « le mariage précoce des filles, la séparation des parents, pour cause de maladies chroniques ou le refus des parents de laisser leurs enfants poursuivre les études, notamment les filles ».

Ouadjaout a ajouté que des élèves quittent l’école pour rejoindre les écoles coraniques et les zaouias pour poursuivre des études dans les sciences coraniques et les sciences de la charia.

Alors que l’école est obligatoire pour tous les élèves jusqu’à l’âge de 16 ans, les déclarations du ministre de l’Education nationale ont provoqué une polémique sur les réseaux sociaux qui ont fait réagir le ministre.

Ouadjaout tente d’éteindre la polémique

Dans un communiqué publié ce jeudi après-midi  par le ministère de l’éducation, Oudjaout assure n’avoir pas suggéré que « l’entrée aux écoles coraniques et les zaouias est une raison qui encourage la déperdition scolaire, comme cela a pu être interprété».

Le ministre a souligné qu’il ne visait pas à diminuer le mérite des écoles coraniques et des zaouïas dans l’enseignement, et que ses propos ne sont pas « une remise en cause du niveau d’instruction de ceux qui ont choisi de les rejoindre ».

M. Oudjaout a loué le mérite des écoles religieuses dans l’instruction des apprenants parallèlement à celle reçue dans les établissements scolaires.

A ce propos, Mohamed Ouadjaout a annoncé que ses services travaillent en collaboration avec ceux du ministère des Affaires religieuses en vue de trouver « des mécanismes qui permettent aux élèves des écoles coraniques et des zaouïas de poursuivre leur cursus scientifique tout en ayant la possibilité de passer les examens nationaux ».

En outre, le ministre a précisé que « le taux de déperdition scolaire a atteint 2 % dans le cycle d’enseignement moyen et 0,11 % dans le cycle primaire durant les années scolaires 2019-2020 et 2020-2021 ».

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