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Du sang artificiel pour faire face à la pénurie

Du sang artificiel pour faire face à la pénurie

Depuis 2011, il est possible d’élaborer du sang artificiel en laboratoire et de le transfuser à l’homme. Pour les équipes de recherche engagées dans cette course pour seconder la nature, le vrai défi consiste désormais à trouver un procédé permettant une production industrielle de sang artificiel.

Fin mars, une équipe de chercheurs de l’université de Bristol (Royaume-Uni) travaillant en collaboration avec la NHS, l’institution en charge du système de santé britannique, ont annoncé la possibilité de reproduire des globules rouges en grande quantité grâce à une nouvelle technique.

Si les essais cliniques sont concluants et que ce procédé est reproduit à grande échelle, cela permettrait des transfusions dans les régions du monde où l’approvisionnement en sang est inadéquat ou dangereux, détaillait un communiqué de l’Université de Bristol fin mars.

Mais dans un premier temps, ce substitut pourrait s’adresser à des patients dont le groupe sanguin est rare ou à ceux atteints de pathologies nécessitant des transfusions fréquentes (drépanocytose, thalassémie).

En attendant, le don de sang reste toujours la seule option possible pour traiter les personnes malades et pour faire avancer la recherche.

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Une poubelle intelligente dans les gares

En France, depuis quelques mois, la SNCF teste dans plusieurs grandes gares du pays « Baryl », le prototype d’un robot-poubelle qui doit permettre d’assurer une meilleure propreté. Doté de capteurs, il se déplace dans le hall et se rend à la rencontre des voyageurs pour les inciter à jeter leurs déchets dans sa poubelle.

La SNCF assure toutefois que l’objectif n’est pas de remplacer le personnel d’entretien humain des gares mais bien de sensibiliser les usagers à la propreté.

Un téléphone portable sans batterie 

S’il ressemble plus à une carte de circuit imprimé qu’à un smartphone, des chercheurs de l’université de Washington à Seattle ont mis au point un prototype de téléphone portable totalement autonome. Composé d’un clavier numérique et des touches A, B, * et #, l’appareil permet de passer et de recevoir un appel téléphonique.

Mais pour économiser de l’énergie, les chercheurs ont supprimé la conversion de signaux analogiques qui transmettent du son en données numériques. L’appareil fonctionne en réalité comme un talkie-walkie avec deux boutons « transmission » et « écoute ». En utilisant Skype, les chercheurs ont également pu recevoir des appels entrants, rapporte une note de l’université américaine en date du 5 juillet.

L’équipe de chercheurs s’est inspirée d’une technique utilisée à l’époque de la guerre froide, en ex-URSS, et qui consiste à puiser de l’énergie à partir des signaux radio d’une station émettrice. Le portable est aussi doté d’une cellule solaire intégrée. Toutefois, ces deux sources d’énergie ne génèrent que quelques dizaines de microwatts. Très loin des 800 milliwatts, nécessaires à un appel sur un smartphone, rappelle le site Wired.

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