Karim Benzema a été écarté de l’équipe de France pendant plus de cinq ans (d’octobre 2015 à mai 2021) pour son implication dans l’affaire dite de la sextape.
En mai dernier, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps l’a rappelé contre toute attente pour l’Euro, au cours duquel l’attaquant du Real Madrid tirera son épingle du jeu malgré l’élimination précoce des champions du monde en titre (en 1/8, face à la Suisse).
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Depuis 2015, beaucoup de choses ont été dites à propos de la mise à l’écart de Benzema. Ce dernier a même accusé Deschamps ouvertement de racisme lorsqu’il ne l’a pas appelé pour l’Euro 2016. Certains estiment depuis que le sélectionneur n’a pas pardonné ces propos et c’est donc lui qui met à chaque fois son véto contre le retour du franco-algérien.
D’autres ont pointé du doigt le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, d’autant plus que celui-ci lui a clairement fermé la porte en novembre 2019 en déclarant que « les Bleus, c’est terminé » pour lui.
« J’ai souvent vu Benzema quand il ne jouait pas »
Les spéculations sur le véritable responsable de l’exclusion de la sélection du meilleur attaquant français du moment ont continué même après sa réadmission. Près de dix mois après le retour de Benzema, Noël Le Graët sort du silence et explique qu’il n’est pour rien dans la mise à l’écart du joueur.
« Je n’étais pas fâché contre Benzema. C’est une erreur », a assuré le président de la FFF dans un entretien à Europe 1.
Il va plus loin et révèle que Benzema lui rendait visite, chez lui, pendant sa mise à l’écart.
« J’ai souvent vu Benzema quand il ne jouait pas. Il est même venu à la maison à Paris pour discuter. Donc, je n’ai jamais mis une barrière pour que Benzema ne joue pas, au contraire. Il y a sûrement une erreur d’interprétation, de compréhension. »
Il ajoute qu’ « ensuite, quand Didier m’a dit ‘écoute, franchement, il est tellement au top, je vais le reprendre.’ Je lui ai dit que je n’attendais que ça », a révélé le patron du foot français.
