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Fermeture des magasins après l’Aid : le ministère du Commerce s’en lave les mains

Fermeture des magasins après l’Aid : le ministère du Commerce s’en lave les mains

Trois jours après l’Aid al-Adha, l’activité commerciale n’a pas totalement repris dans la capitale. Ce lundi matin, de nombreux magasins étaient fermés. Hormis les magasins de prêt à porter, les rideaux de plusieurs commerces et de restaurants étaient baissés. Pourtant, avec la rentrée sociale, l’activité commerciale devait reprendre. Il n’en est rien. Les commerçants ne changent pas leur habitude de prendre un congé de quelques jours, après chaque fête de l’Aid.

Contacté, le directeur général de la Régulation et de l’Organisation des activités auprès du ministère du Commerce, Abdelaziz Ait Abderrahmane, a admis l’existence de ce problème, tentant de le relativiser toutefois. Pour lui, ce phénomène, « récent », touche particulièrement la capitale et non les autres villes du pays.

« Alger fait la particularité. Les commerçants des autres villes travaillent normalement. Depuis quelque temps, on constate qu’il y a des commerces qui restent fermés après l’Aid », reconnaît-il.

Faute d’une loi interdisant aux commerçants de prolonger leur congé après l’Aid, M. Ait Abderrahmane renvoie la balle aux associations et aux unions de commerçants qui, selon lui, devraient accomplir leur rôle pour mettre fin à ces pratiques.

« Le ministère agit par coup de loi. On l’a déjà fait pour les fêtes légales et religieuses (pour que les commerçants assurent une permanence). De leurs côtés, l’Union générale des commerçants, l’Association nationale des commerçants et l’Association des consommateurs doivent s’organiser et jouer le jeu », soutient-il. Et de s’interroger : « Pourquoi attendre jusqu’à ce que l’État intervienne et sanctionne ? ».  

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