En 2003, l’ancien président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait offert à son homologue français de l’époque, un cheval arabe-barbe. Plusieurs années plus tard, ce cheval nommé Mabrouk s’est éteint en France début janvier.
Tout au long de ses quatre mandats présidentiels à la tête de l’Algérie (1999-2019), le défunt ancien président Abdelaziz Bouteflika avait pour tradition d’offrir des chevaux à ses homologues français, lors de leurs visites officielles dans le pays.
Le cheval offert par Bouteflika à Chirac s’est éteint à l’âge de 31 ans
L’ancien président algérien, décédé en septembre 2021, avait en effet offert des étalons de la race chevaline barbe à trois présidents français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, lorsqu’ils occupaient respectivement le palais de l’Élysée.
Pour sa première visite officielle en Algérie, du 23 au 25 février 2003, Jacques Chirac avait reçu comme cadeau noble et majestueux, Mabrouk, un cheval arabe-barbe, qui fascine par sa robustesse, sa hauteur et sa rapidité.
Après le décès des deux présidents (Jacques Chirac en septembre 2019 et Abdelaziz Bouteflika en septembre 2021), Mabrouk, lui, était entretenu à la jumenterie de Chignac du Haras national de Pompadour, un domaine historique et technique au service de la filière en France.
Ce cheval arabe barbe a vécu jusqu’à l’âge de 31 ans, alors que la longévité maximale pour un cheval de sa race est à peu près de 32 ans. Mabrouk était donc à l’échelle de la longévité équine ce que l’on peut appeler un centenaire chez les humains.
Mabrouk a rendu l’âme au Domaine de Chignac du Haras national de Pompadour
Dans une brève publiée ce mercredi 22 janvier, le média spécialisé, Cheval Magazine, a rapporté que Mabrouk, le cheval arabe-barbe offert en 2003 au président Jacques Chirac par Bouteflika s’est éteint le 2 janvier au Domaine de Chignac du Haras national de Pompadour à l’âge de 31 ans.
Après le décès de Chirac, Mabrouk avait coulé une retraite paisible au Domaine de Chignac, mais avec des soucis de santé inévitables dus à son âge, comme l’arthrose. Il avait été soigné avec des remèdes 100 % naturels.
En 2023, « il avait un gros syndrome de marche continue. Puis, on a découvert que lorsqu’il avait la vue sur les poulinières avec leurs bébés, ça le calmait et il arrêtait de bouger », avait révélé Justine Picpon, coordinatrice du site où il est hébergé, au journal régional français La Montagne.
Durant ses dernières années de vie, et malgré son âge très avancé, Mabrouk était encore actif et s’amusait à tenter d’attraper les vestes, casquettes, lunettes et sacs des visiteurs qui tentaient de trop s’approcher de lui.