L’Algérie a lancé la production du vaccin contre le covid-19, CoronaVac, fin septembre à Constantine pour satisfaire la demande locale et exporter notamment vers les pays d’Afrique.
Près de trois mois et demi après, le groupe Saidal a lancé la commercialisation du vaccin du laboratoire chinois Sinovac, a annoncé ce jeudi 13 janvier le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un communiqué.
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Le lancement de la vente du vaccin produit à Constantine survient dans un contexte de flambée de la pandémie de covid-19.
Le département de Lotfi Benbahmed explique que le lancement des ventes du CoronaVac produit en Algérie intervient suite à « l’obtention de la décision de son enregistrement le 30 décembre 2021 ». Cette décision a été délivrée après la « validation des différents contrôles relatifs à l’efficacité et l’innocuité du vaccin effectués par l’Agence nationale des Produits pharmaceutique en collaboration avec le partenaire chinois », selon la même source.
Selon la même source, « avec une capacité de production de 96 millions de vaccins par an, le plan de charge de l’unité de Constantine de Saidal s’adaptera aux besoins nationaux, selon le rythme de la campagne de vaccination, et internationaux selon les opportunités d’exportation ».
Outre la satisfaction de la demande locale, l’Algérie compte exporter le CoronaVac produit sur son territoire.
Le ministère de l’Industrie assure qu’il soutient le « projet d’exportation » du groupe Saidal. Il précise qu’en « collaboration avec les ministères des Finances et des Affaires étrangers, des réunions sont tenues à cet effet en vue d’étudier les facilitations et les opportunités qui s’offrent au groupe Saidal de tirer profit des financements accordés par les institutions financières internationales en leur qualité de bailleurs de fonds, aux pays en difficulté, en vue d’acquérir des vaccins anti-covid 19 ».
Près d’une année après le lancement de la campagne de vaccination anti-covid en Algérie le 31 janvier 2021, le gouvernement peine à convaincre les Algériens de se vacciner. À la fin de l’année dernière, le taux de vaccination ne dépassait pas les 30 %, loin de l’objectif des autorités de vacciner 70 % de la population avant fin 2021.
