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Le cri déchirant de l’épouse du journaliste détenu Rabah Kareche – Vidéo

Le cri déchirant de l’épouse du journaliste détenu Rabah Kareche – Vidéo

Rabah Kareche, journaliste et correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset, reste en prison. La demande de libération provisoire introduite par sa défense a été rejetée ce mardi par la Cour de Tamanrasset.

La nouvelle a choqué sa femme, inconsolable. « C’est de la hogra. Il est emprisonné pour avoir publié un article. C’est un journaliste. Il a défendu la population de Tamanrasset. Il aime cette ville plus que sa région de naissance », lance dans un appel déchirant Mme Karèche dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Mme Kareche en veut à des « notables de la ville » qui ne se sont pas solidarisés avec son époux. « Pourquoi sont-ils revenus sur leurs propos ? », dénonce-t-elle.

« Il n’a pas volé, ni pillé le pays. Il aime son pays »

A la justice, elle exprime sa déception. « J’avais foi en notre justice, où est-elle ? », s’exclame la mère de famille en pleurs. « Il n’a rien fait. Il n’est ni un trafiquant de drogue, ni un contrebandier. Il n’a pas volé, ni pillé le pays. Il aime son pays et la parole juste », lance-t-elle.

« Dans la Nouvelle Algérie, vous nous avez dit ‘quand vous voyez du mal parlez-en !’. Il n’a fait que couvrir une manifestation de notables et de sénateurs. Où sont-ils ? », se demande avec la rage d’une mère et d’une épouse déçue par le silence, voire l’inaction de ces « notables. » « Soyez à ses côtés comme il l’a été avez-vous ? C’est tout ce que j’ai à vous dire », s’époumone Mme Karèche.

Rabah Kareche a été placé sous mandat de dépôt, lundi 19 avril, après avoir passé la nuit en garde à vue.

La convocation du journaliste, par les services de police, « est intervenue après la publication dans l’édition du dimanche 18 avril de Liberté, d’un article sur une manifestation de citoyens contre le nouveau découpage territorial », indique son journal.

Rabah Kareche est poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national», « publication volontaire de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre public » et « diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public et usage de divers moyens pour porter atteinte à la sûreté et l’unité nationales ».

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