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Contributions de lecteurs

  • B.A

    Son Histoire montre un peuple avec une générosité et une sagesse à toute épreuve. Malheureusement cette générosité et cette sagesse sont de tout temps assimilées à de « l’apolitisme ». Ce qui s’est toujours passé en Algérie n’a jamais été de la politique, c’était plutôt de la « boulitique » (Malek... Lire la suite

    Son Histoire montre un peuple avec une générosité et une sagesse à toute épreuve.

    Malheureusement cette générosité et cette sagesse sont de tout temps assimilées à de « l’apolitisme ». Ce qui s’est toujours passé en Algérie n’a jamais été de la politique, c’était plutôt de la « boulitique » (Malek Bennabi) avec toutes les dimensions négatives que ce terme peut comporter. Ce qui se passe actuellement n’est pas étrange à cette pratique, et montre combien le déphasage est cruel entre le Peuple Algérien et ceux qui s’efforcent de faire croire qu’ils le représentent. La « Justice » ne doit pas faire elle aussi de la « boulitique », ni faire partie de ses mécanismes.

    Combien lui faut-il marcher pour montrer sa détermination à aller vers une Deuxième République un Etat de droit ? L’idéal dans les organisations humaines est de voir la majorité aboutir à ses rêves en un seul vote ; l’Algérien est en train de voter chaque vendredi depuis le 22 février 2019. Et il a déjà voté à travers son abstention et ses bulletins « annulés » lors des derniers votes ces dernières années.

    Que veut dire l’Algérien à travers ses abstentions et ses bulletins « annulés » ? Il n’aime pas le vote ?! NON. Les images qui montrent des manifestants voter dans des urnes transparentes veulent dire : OUI au vote TRANPARENT. OUI à un processus électorale TRANSPARENT.
    L’Algérien en a marre de la « boulitique ». Il la vomit.

    Sa logique est seine. Ses valeurs sont justes. Ses convictions sont inébranlables. Son Histoire est celle de sa diversité ; il le sait, il l’accepte, il est conscient des divers défis. Il les affronte avec prudence et détermination. Au lieu de le manipuler, de lui prendre ses rêves et son énergie, d’attendre qu’il s’essouffle, pourquoi ne pas s’armer de sa bravoure et de son tempérament dans la construction d’une Algérie résistante au Temps et à ses rebondissements ?!
    L’Algérien s’est éduqué à travers ses expériences, heureuses et malheureuses. Il rêve d’aller au stade en famille et de le nettoyer en sortant comme le font les peuples civilisés. C’est ce qu’il partage avec jalousie, les larmes aux yeux, sur les réseaux sociaux.

    Il rejette l’image qu’on veut lui imposer. Il n’est pas fainéant, il n’est pas voleur, il n’est pas profiteur. Pourquoi ? Parce qu’il est pratique et pragmatique ; il sait que tout retombe sur sa tête dans sa vie au quotidien.

    Avec un système éducatif hésitant et défaillant, l’Algérien tente de rattraper, de corriger avec une bonne foi et un regret qui reproche aux responsables le gaspillage des intelligences et des énergies qu’accueillent les écoles et qui représentent les générations futures.
    Pour le 10ème vendredi,

    OUI A UNE ALGERIE UNIE ET RICHE DE SA DIVERSITE. OUI A DES ELECTIONS TRANPARENTES. OUI A UN ETAT DE DROIT.


    B. A., Universitaire.

  • Achour Boufetta

    Que faisait ce système dans le système Bouteflika?   "Grâce à Fakhamatou le président de la république, ministre de la défense nationale, chef suprême des armées, Abdelaziz Bouteflika" serinait le général Gaid Salah à chacune de ses sorties. Il n'omettait pas, bien entendu, de mentionner et de louer tous les bienfaits de la... Lire la suite

    Que faisait ce système dans le système Bouteflika?

     

    "Grâce à Fakhamatou le président de la république, ministre de la défense nationale, chef suprême des armées, Abdelaziz Bouteflika" serinait le général Gaid Salah à chacune de ses sorties.

    Il n'omettait pas, bien entendu, de mentionner et de louer tous les bienfaits de la réconciliation nationale.

    Et, durant toutes les années où il prononçait ces "louanges, ces éloges, ces adorations, ces prosternations" Bouteflika était dans l'incapacité de parler, de bouger, donc de gouverner.

    Et, curieusement, durant toutes ces années, le général ne voyait pas sinon l'urgence du moins la nécessité d'appeler à l'application de l'article 102 à un président impotent et absent.

    Et, curieusement, durant tout ce temps où des algériens se faisaient matraquer, emprisonner par une justice aux ordres, le général ne voyait aucun dépassement, aucune injustice et aucun devoir de se mettre aux côtés du peuple.

    Et, incompréhensiblement, au moment où Bouteflika, de son lit d’hôpital genevois, a déposé sa candidature à la présidentielle du 18 avril, le général n'avait pas "remarqué" que l'ex-président ne pouvait ni ne devait candidater.

    Et, incompréhensiblement, lorsque des citoyens refusaient et dénonçaient le honteux cinquième mandat, le général évoquait la main étrangère.

  • Mustapha

    Les derniers "changements" ne sont que des replâtrages ou des produits servis avec un nouvel emballage. On tente de faire croire au peuple qu'en neutralisant la Issaba on changera de système comme si la Issaba n'était pas le produit du système lui-même. Comment une justice qui faisait dans l'à-plat-ventrisme le... Lire la suite

    Les derniers "changements" ne sont que des replâtrages ou des produits servis avec un nouvel emballage. On tente de faire croire au peuple qu'en neutralisant la Issaba on changera de système comme si la Issaba n'était pas le produit du système lui-même. Comment une justice qui faisait dans l'à-plat-ventrisme le plus abject et le plus éhonté, peut-elle prétendre aujourd'hui demander des comptes à des justiciables qu'elle a protégés ? L'urgence et la priorité absolues c'est de remettre le pouvoir au peuple avant d'assainir le système judiciaire.

    Depuis quand les loups protègent-ils les bergeries ?
  • B. A., Universitaire. 

    Que faire alors ?!! Marchez, mais ne cassez pas. On va vers le 4 juillet. Marchez et cassez. On gère. On va vers le 4 Juillet. Ne marchez pas. On va vers le 4 Juillet. Parlez, marchez, revendiquez, analysez ; jusqu’à ce que 4 Juillet s’en suive ! Le 4 juillet : avec ou sans vous ! L’expression «  un... Lire la suite

    Que faire alors ?!!

    Marchez, mais ne cassez pas. On va vers le 4 juillet.

    Marchez et cassez. On gère. On va vers le 4 Juillet.

    Ne marchez pas. On va vers le 4 Juillet.

    Parlez, marchez, revendiquez, analysez ; jusqu’à ce que 4 Juillet s’en suive !

    Le 4 juillet : avec ou sans vous !

    L’expression «  un dialogue de sourds » serait injuste envers cette Belle Révolution, car, elle, elle n’est sourde. Chaque vendredi elle répond avec la même sagesse et avec la même intelligence.

    Il serait plus juste de dire que « nul n’est plus « sourd » que celui qui ne veut entendre ».

  • A.B

    "........À tous ceux-là nous dirons que le peuple algérien est souverain dans ses décisions, et c’est à lui qu’il appartient de trancher la question lors de l’élection du nouveau président de la République, qui aura la légitimité requise pour satisfaire le reste des revendications populaires légitimes...." avertissait Gaid Salah, dans... Lire la suite

    "........À tous ceux-là nous dirons que le peuple algérien est souverain dans ses décisions, et c’est à lui qu’il appartient de trancher la question lors de l’élection du nouveau président de la République, qui aura la légitimité requise pour satisfaire le reste des revendications populaires légitimes...." avertissait Gaid Salah, dans son discours prononcé, aujourd'hui 23 avril, à Blida, 1 ère région militaire.

    Mais le peuple souverain, depuis 9 vendredis, n'a cessé de rejeter toutes les présidentielles, celle du 18 avril et celle prévue pour le 4 juillet.

    Une élection qui ne ferait que perpétuer ce système contre lequel se bat le peuple et contre son désir de procéder à une mue trompeuse encore plus despotique.

    Car, pour que sorte de cette élection un président légitime il faudrait qu'elle soit préparée, organisée et encadrée par un gouvernement légitime.

    Or, le peuple souverain refuse et rejette tout ce que ce système despotique prépare, propose et exécute.

    Le peuple souverain dit et le crie chaque vendredi, dans les rues algériennes, que ce gouvernement est illégitime: il émane d'un système mafieux, despotique, décrié, condamné et rejeté.

    Abdelkader Bensalah, le président intérimaire, qui a arrêté, unilatéralement et au mépris de la rue, la date de cette présidentielle, est décrié à chaque marche: il est attendu de lui une démission pure et simple.

    Il était décrié lorsqu'il était président du Sénat, et, par la suite, après sa désignation à la tête de l'Etat.

    Alors, comment et pourquoi le général Ahmed Gaid Salah parle-t-il de ce peuple "souverain"comme si ce dernier allait voter ce 4 juillet et comme si Gaid Salah n'a pas entendu le dernier mot du peuple sur cette élection et sur ce système. Et son dernier mot a 9 vendredis d’âge: départ du système.

    Ce ne sera donc pas une présidentielle préparée par Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui, validée par un président d'un Conseil constitutionnel dénoncé, qui sont tous rejetés et déclarés illégitimes, qui élira un président légitime.

  • Nabil Mrabet

    10ème Vendredi - MSDOS vs Windows 10   La moitié des Algeriens et plus, est en insurrection/révolution pacifique depuis déjà 2 mois, 9 vendredi d’affilée, reclamant un changement de système de gouvernance, l’ancien étant symbolisé par les 4B, Bouteflika, Belaiz, Bensalah et Bedoui. Les algeriens ne demandent pourtant pas grand chose, juste... Lire la suite

    10ème Vendredi - MSDOS vs Windows 10

     

    La moitié des Algeriens et plus, est en insurrection/révolution pacifique depuis déjà 2 mois, 9 vendredi d’affilée, reclamant un changement de système de gouvernance, l’ancien étant symbolisé par les 4B, Bouteflika, Belaiz, Bensalah et Bedoui. Les algeriens ne demandent pourtant pas grand chose, juste que les institutions de leur état cessent de fonctionner au telephone, mais sur la base de procedures transparentes et claires, en un mot, un état de droit.

    Ainsi, les 2 premiers B ont été priés, par la seule force qui compte dans le pays, de déposer leur demissions. Les deux restants sont apparemment protégés par cette même force, sinon comment interpreter qu’ils soient maintenus et même soutenus par cette même force. Ce sont des Soldats executant des ordres (encore le telephone !). Ils ne peuvent rien imaginer, proposer, concéder, arracher ! Ils ne sortiront jamais du cadre qui leur a été tracé, à savoir le 102 et le scrutin du 4/07/2019. La force, agissant par telephone, est donc au cœur du probleme que denoncent les algeriens dans tous les coins du pays depuis 9 semaines et demi (tiens!) et même plus, depuis 1962 en fait.

    La force a momentanément suggéré de passer par le 7 et le 8, c’était juste pour calmer le jeu et se mettre du coté des dizaines de millions. C’en est finis. C’est à croire que dans cette constitution il n’y a qu’un seul article, le 102, tout seul. Donc, retour à la case départ, vous autres n’avez rien obtenu en 9 vendredi de manifestations. La gouvernance au telephone est toujours là.

    Bensalah ne veut pas/ne peut pas/ne sait pas descendre dans la rue et discuter avec ses compatriotes. Il ressemble en cela à son prédecesseur. Pire, il envoi son meilleur conseiller, la petite bête politique, probablement un des concepteurs/executants du 4eme mandat et de l’invention du 21eme siècle, le 5eme mandat, pour nous expliquer qu’il va nous faire rentrer dans la nouvelle Algerie. Il est, lui et ses protecteurs/employeurs, encore au MSDOS quand l’Algerie entiere est depuis 10 ans déjà sur Windows10 et Android. Forcément on ne se comprends pas, ne parlant pas la même langue. Le soft Windows 10 etant l’outil de fonctionnement de la nouvelle Algerie, il n’y a pas de place pour le MSDOS. C’est ce que la force et ses pions ne peuvent pas comprendre. Ils ne comprennent pas que les regles de la discussion, de la negociation et des concessions reciproques, doivent changer.

    Celui qui veut changer les choses doit d’abord passer par la rue (et non par les salons) et surtout demander son avis à elle, la rue, et non pas lui dire ce qu’elle doit et ne doit pas faire sous pretexte que cela est « irrealisable ». Le système MSDOS est irréparable, ou plutôt le coût de la réparation est largement supérieur à celui de l’acquisition d’un Windows 10.

    Ce qu’ils nous proposent en fait, la petite bete politique de la presidence étant toujours sur place, c’est de faire un 5eme mandat sans Boutef ! Avec un candidat plus jeune, qui marche, parle un peu, (pas trop). Les partis de l’alliance pourront bien nous fournir quelques prototypes, y’en a tellement !

    Pour ce faire, il faut cependant éliminer tout ce qui peut venir de la rue : En premier, Les hommes d’affaires puissants et non dociles, sachant pertinemment que cela aura des consequences désastreuses et in-quantifiables pour l’image economique externe du pays.

    La deuxieme étape consiste à isoler les étudiants, l’âme profonde de cette insurrection non violente, de preference les pousser dans le sens de l’année blanche et les faire rentrer chez eux pour des vacances prolongées, quitte à leur donner l’année ensuite et sacrifier le peu de crédit qui reste au diplôme Algerien!

    Tertio, reprendre en mains les canaux de communication et ne laisser passer sur les medias lourds (publics notamment) que le discours glorifiant le seul article de la constitution qui en vaut la peine, l’article 102, et lancer la propagande du scrutin du 4 Juillet. Quatro, créer la diversion, multiplier les annonces chocs (sonatrach, Algerie telecom, ensuite Air Algerie, Sonelgaz, etc…) où Moussa remplace El Haj ou des fois, El Haj qui remplace Moussa ! Il faut occuper l’espace les jours de semaine et laisser les millions manifester pacifiquement tous les vendredi jusqu’à épuisement.

    La force a tracé la piste. Le bulldozer est en route. Que faut il faire ? jeter des pierres, mettre des obstacles, insulter ? Non il faut juste localiser le reservoir de gasoil et le vider, ou encore couper la batterie… Il y a plein d’astuces pour stopper les gros engins ! Il faut commencer par sortir nombreux pour le 10eme vendredi, clamer haut et fort, SILMYA SILMYA, rejeter la feuille de route qui consiste en un 5eme mandat sans son fondateur initial, rejeter fermement toute election en Juillet car ce mois de l’année ne nous est pas favorable, comme le disait une femme insurgée, c’est le mois de la France, pas de l’Algerie, et surtout, insister sur « Yetnahaw ga3 », la force et le telephone avec !

    Oran, le 24/4/2019

  • Achour Boufetta

     L'insensée présidentielle de Gaïd-Salah   Le peuple rejette et Bensalah et la présidentielle du 4 juillet. Des juges refusent de l'encadrer. Des maires refusent même de procéder à la réouverture des listes électorale et de l'organiser. Ahmed Gaid Salah, général, décide de sa tenue. La conférence organisée au Palais des Nations, ce 22 avril, a essuyé un... Lire la suite

     L'insensée présidentielle de Gaïd-Salah

     

    Le peuple rejette et Bensalah et la présidentielle du 4 juillet.

    Des juges refusent de l'encadrer.

    Des maires refusent même de procéder à la réouverture des listes électorale et de l'organiser.

    Ahmed Gaid Salah, général, décide de sa tenue.

    La conférence organisée au Palais des Nations, ce 22 avril, a essuyé un échec cuisant. L'opposition l'a rejetée.

    Avec qui, alors, la tiendra-t-il? Où la tiendra-t-il? Dans les casernes? Dans des bureaux de vote investis par l'armée?

    De la sagesse, général, rien ne pourra se faire sans et contre le peuple.

    L'ère de l'usage de la force est révolue.

    Le mur de la peur s'est écroulé un certain 22 février.

    Le désir, la volonté et la détermination que rien ne sera comme avant sont nés ce 22 février.

    L'espoir du changement est une réalité, juste une question de temps, général.

  • Bonjour la Dictature De volte-face en volte-face, Gaïd Salah vient d’abattre ses cartes, en trichant avec la réalité qu’il façonne selon son illusion d’optique. De nombreux citoyens se demandaient par quelle habilitation Le Chef d’Etat-Major pouvait s’adresser au peuple et lui imposer ses points de vue ; il n’a aucune légitimité... Lire la suite

    Bonjour la Dictature

    De volte-face en volte-face, Gaïd Salah vient d’abattre ses cartes, en trichant avec la réalité qu’il façonne selon son illusion d’optique. De nombreux citoyens se demandaient par quelle habilitation Le Chef d’Etat-Major pouvait s’adresser au peuple et lui imposer ses points de vue ; il n’a aucune légitimité politique pour cela. Le fait qu’il occupe les premières loges et qu’il adresse des discours à « ces concitoyens », au nom de l’Armée Nationale Populaire, de ce même peuple et d’Allah, tient de l’usurpation de la fonction du Chef de l’Etat, Ben Salah n’étant là que comme trompe-œil.

    Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, ce qui est faux, à moins que Bouteflika soit toujours en fonction, joue un double jeu malsain aux nom des citoyens qu’il veut à tout prix berner. Il dit d’une part être avec le peuple dont il entend les clameurs et les attentes et s’affaire d’autre part à sauver le régime et ses sbires qu’ils soutient et maintient coûte que coûte. Le Chef d-Etat-major a cherché à gagner du temps en en faisant perdre à ce qu’on nomme désormais le « hirak », mais tout le monde savait que, venu pour lui le moment de choisir, il irait naturellement avec le système qui l’a baptisé.

    Cela vient de se faire. Dans sa déclaration de ce 23 avril 2019, Le Chef d’Etat-major vient d’installer l’Algérie et son peuple dans « la dictature militaire ». Celle-ci ne porte plus de hidjab ! Elle apparait sous son vrai visage. Qu’on en juge « Je tiens à rassurer le peuple algérien et lui assurer que l’Armée Nationale Populaire continuera à l’accompagner avec la même détermination et résolution, suivant une stratégie bien étudiée, jusqu’à la concrétisation de ses attentes légitimes, qui commencent, Dieu merci, à porter leur fruit progressivement, jusqu’à ce qu’elles soient totalement concrétisées, selon les étapes préconisées par l’Armée Nationale Populaire… » Bonjour la dictature. Relevez aussi l’ambiguïté de l’expression « de ses attentes légitime », on ne sait pas si celles du peuplez ou celles de l’armée !

    L’Etat-major contre le peuple

    Le Patriarche, dont semble-t-il ce n’est pas encore l’automne, fait de l’opposition à… l’opposition qu’il « somme » de rejoindre sa vision, en traitant ces voix d’entêtées et d’acharnées en campant sur leurs positions préétablies, en remettant en cause toutes les initiatives et en boycottant toutes les démarches dont celle du dialogue apparemment initié par Ben Salah et qui s’est révélé un fiasco. Il dénie par ailleurs tout dévouement à la patrie à ces voix, partis et citoyens, qui s’obstinent dans une position de rejet de l’article 102 de la constitution qu’ils estiment dépassé et qu’il accuse de conduire le pays vers la violence et l’anarchie. Il assure que le peuple souverain doit adopter la solution que l’armée a choisi pour lui, c’est-à-dire l’élection au plus vite d’un président de la République qui va ensuite prendre en charge la totalité de ses revendications. Il évoque encore un complot contre le pays qui date de 2015 et qui cible son antagoniste, le Général Toufik, comme si le conflit entre clans d’une même mafia pouvait concerner le peuple algérien. Peuple qu’il appelle à continuer de « marcher », s’il le désire, mais toujours dans un cadre pacifique, le calme et la sérénité, s’il veut assurer sa sécurité ! Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd salah ne prévoit aucune concession à la rue, il considère les populations qui marchent chaque vendredi comme des colonies de punaises.

    « L’Armée Nationale Populaire, déployés dans tous les recoins du pays, veillera à préserver l’autorité de l’État et la crédibilité des institutions et leur fonctionnement normal ». Une menace à peine voilée contre les citoyens qu’il appelle à faire preuve de discipline en respectant l’action des responsables, ministres et wali, qui sont empêchés d’accomplir leurs devoir par « des population » qui, d’après Gaïd Salah, vont à l’encontre de la volonté populaire ! « Ce sont là des comportements que ne peut tolérer l’Armée Nationale. » Les citoyens sont ainsi prévenus et doivent se préparer à une répression féroce en cas de désobéissance.

    Le projet militaire et le projet démocratique

    Gaïd Salah et le commandement militaire ne peuvent pas avoir de projet politique et social pour l’Algérie. Ils ne sont pas habilités pour cela et n’ont aucune perspective qui rejoigne la volonté déclaré du peuple algérien et son histoire. Leur vision se limite au système qu’à établi l’armée des frontières qu’avait rejoint le chef d’Etat-major en 1957, pour revenir avec Boumediène en 1962, afin d’opérer un coup d’Etat contre le GPRA et l’armée combattante de l’intérieur pour spolier l’Algérie de sa révolution. On peut assister, ahuri, à la même contre-révolution. Le commandement de l’armée n’imagine pas le peuple algérien en dehors d’un régime militaire, d’une dictature et du système qu’ont établi les apparatchiques du régime. C’est à cet horizon que se limite leur vision. Celle-ci est indiscutable et s’inscrit dans la continuité et l’intemporel comme la religion d’Etat qui leur tient à cœur. Ils tiennent à imposer encore ce projet macabre qui a conduit le pays à la ruine dans tous les domaines.

    L’alternative politique de l’Algérie moderne est pourtant là, portée par le peuple. Les algériens la crient chaque vendredi et tous les jours, c'est un Etat libre, démocratique et social. Le problème c'est eux, les fanatiques, qui ne veulent pas lâcher le pouvoir, même octogénaires, car ce sont des dictateurs, des colonisateurs sans foi ni loi. Mouloud Ferraoun l'a bien dit à son époque, en plein combat contre le colonialisme français : « Les ennemis de demain seront pires que ceux d'aujourd'hui. » Nous y sommes. La preuve ? Boudiaf, les Français l'ont emprisonné car il œuvrait pour l'Indépendance du pays, « ses frères » algériens l'ont tué, comme Abane Ramdane et Krim belkacem, car il menaçait leur empire.

    Si ce n'était cette lutte pacifique et le regard de l'étranger, ils nous tueront tous ! Ils ne vont pas lâcher aussi facilement, ils vont d'abord tout utiliser pour nous faire exploser. Soyons vigilant. Si des personnes intègres, porteuses des attentes du peuple, émergent maintenant pour représenter officiellement ce mouvement, ils vont les écrouer ou les faire abattre. Leur problème se rattache au nombre : ils ne peuvent pas emprisonner tout le peuple ou le faire assassiner. L'enjeu est trop gros, demander à Gaïd salah d’œuvrer dans le sens des revendications populaires, c’est comme demander à Al Capone de dissoudre la Mafia. C’est pourquoi il ne faut pas se faire d'illusion ! On doit plutôt engager un débat sur le "comment faire dégager Gaîd salah et restituer la scène politique aux peuple et ses représentants légitimes.

    L’instrumentalisation de la justice

    Gaïd Salah est heureux, oui, satisfait. « La justice » qu’il a actionnée a répondu comme il l’a souhaité. Elle intente des procès sommaires et prononce des verdicts expéditifs, au détriment de la présomption d’innocence, contre des boucs émissaires que l’on sacrifie sur l’autel de la corruption. « Par ailleurs, j’ai appelé la justice, dans mes interventions précédentes, à accélérer la cadence des poursuites judiciaires concernant les affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics et de juger tous ceux qui ont pillé l’argent du peuple. Dans ce contexte, précisément, je valorise la réponse de la justice quant à cet appel qui représente un volet important des revendications légitimes des Algériens. » Notez la persistance du je. Gaïd salah est-il habilité à actionner la justice civile ? Au nom de quel décret ?

    Par ailleurs cette justice à « ses ordres » qu’il estime indépendante ne sévit pas en premier lieu dans les cercles mafieux qui ont dilapidé le pays, si l’on excepte les frères Coninef et Ali Heddad. Cette justice ne va pas chercher « les mafioso » connu de tous et réputés comme tels. Ceux-là elle les protège et va par sélection naturelle « arrêter » quelquefois des hommes d’affaires qui se sont toujours opposés à leurs magouilles, qui n’ont pas dilapidé l’argent public et qui ont même souvent enrichi le pays. Ces derniers sont considérés comme des ennemis à abattre et l’occasion est trop belle pour la « cosa nostra » qui agite encore la justice, de ne pas substituer quelques têtes de Turc aux vrais criminels qui ont sévit à tous les échelons de l’Etat.

    Le cas de Rebrab

    Rebrab semble victime du feu croisé des clans de la mafia au pouvoir qui se livrent à des règlements de comptes. Gaid Salah, le Général Toufik et Saïd Bouteflika, apparemment toujours en poste à la présidence avec d’autres éléments de « la bande » s’adonnent à un jeu de massacre qui n’épargne personne et dans le peuple subit en premier les contrecoups.

    Rebrab est condamné sommairement sous les accusations contenues dans le dossier de Bouchouareb, ex ministre de l’industrie qui doit rendre des comptes sur bien des malversations. Cette homme d’affaires est le seul investisseur valable qui a œuvré dans le sens du développement du pays. Le sacrifier dans un rendement de compte entre mafias, dont celle de Gaïd, c'est précipiter l'économie nationale dans un trou noir. Aucun investisseur ou responsable économique, national ou étranger, ne voudra plus opérer en Algérie, après cette cabale nocturne et opaque contre un opérateur connu et reconnu. Les vrais voleurs, investissent à l'étranger, aux Emirats, à Londres, en Espagne ou Paris. Chakib Khellil, les Bouterflika, le Président en tête, Bouchouareb, Gaïd Salah et fils, Tliba, Tayeb louh, Sadani et consort..., la liste est longue, ne sont pas inquiétés par une justice encore aux ordres, sélective, timorée et à plusieurs vitesses. Celle-là et ceux-là, l’Etat-major ne peux pas les dénoncer ou les toucher sous peine de se faire hara-kiri. Non seulement la justice se trompe de cible, mais il semble même vouloir les couvrir.

    L’idéal est de pouvoir lever le secret bancaire et celui des affaires pour démêler le vrai du faux. S’agissant de Rebrab, ils l'auraient fait depuis longtemps s'il avait des choses graves à lui reprocher. En revanche, ils ne vont pas le faire pour eux-mêmes, car ils ne voudront pas se suicider, ce ne sont pas des scorpions, mais des serpents à sonnettes. Qu'ils libèrent la cour des comptes et l'on verra qui a ruiné le pays, on verra si c'est Rebrab ou Boutsrika. Rien que pour avoir emprisonné cet homme (un Algérien qui a les mêmes droits que les autres), sans aucune instruction transparente de son dossier, devrait révolter tout citoyen qui se respecte.

    Pour tout cela, il convient de rester unis et vigilants. On ne doit pas faire ce qu’ils veulent provoquer : la division de ce mouvement national exceptionnel qu’ils souhaitent affaiblir et réduire à sa plus simple expression. Il est important que les Algériens, du nord au sud et de l’est à l’ouest, restent soudés dans une même démarche. Le peuple doit aller jusqu'au bout, serré comme un poing. Si le pouvoir recherche le retrait des Kabyles de ce grand mouvement qui va les emporter tôt ou tard, il se trompe lourdement. Solidaires avec leurs frères de toutes les régions, les opprimés laissés pour compte, le peuple oublié des plaines, des villes, des montagnes et du désert, les Kabyles n’ont d’autre parti que se joindre à cette force d’écluse en rupture de ban que Gaïd salah croit pouvoir domestiquer. C'est en faisant tomber ce régime, tous ensemble, qu'en rétablira la vraie justice pour tous les innocents qui remplissent les prisons et pour tous les Algériens.

  • Ahmed Bencherif écrivain, auteur de Margueritte

    La révolution pacifique et sa transition   La transition constitutionnelle, avec ses acteurs sclérosés juridiquement, se trouve dans l’impasse. Ni le gouvernement, ni le chef d’Etat par intérim, ne disposent de prérogatives pour répondre aux ordres plébiscités par le peuple, chaque vendredi par plus de 22 millions, et pendant les jours ouvrables... Lire la suite

    La révolution pacifique et sa transition

     

    La transition constitutionnelle, avec ses acteurs sclérosés juridiquement, se trouve dans l’impasse. Ni le gouvernement, ni le chef d’Etat par intérim, ne disposent de prérogatives pour répondre aux ordres plébiscités par le peuple, chaque vendredi par plus de 22 millions, et pendant les jours ouvrables par des corporations telles les étudiants, les avocats etc.

    A supposer qu’ils aient de bonnes intentions, ce qui est absolument incertain, ils sont immobilisés par l’article 102 qui fixe le délai d’organisation à 90 jours qui ne leur reconnait aucune compétence pour modifier les lois. La Constitution se trouve dès lors dans une situation inédite : il y a une révolution, elle est menée par le peuple.

    Chaque vendredi, des foules énormes marchent pacifiquement, à travers les villes, les bourgs et les villages du pays et notifient ses commandements, qui somment le système dégage autour des trois ou quatre B, lesquels incarnent le chef du gouvernement, le chef de l’état par intérim, le président du conseil constitutionnel qui a été poussé vers la sortie par la forte mobilisation citoyenne.

    Souveraineté du peuple

    Le peuple ordonne, l’Etat exécute. Il est le seul dépositaire de la souveraineté et quand il la réclame par des marches à la fois énormes et grandioses, le chef de l’Etat et son gouvernement doivent la remettre. le peuple ne tolère plus que le gouvernement continue à faire du mal, à gérer dans la mauvaise gouvernance, à jouir d’avantages et de privilèges extra légaux, à se prémunir de l’impunité, mettre en avant l’immunité, ou encore en votant des lois qui les placent dans une situation de non justiciables, à tel point que pendant presque 60 ans d’indépendance, aucun ministre n’a été jugé par un tribunal de première instance, encore moins par la cour suprême de justice habilitée à juger les membres du gouvernement. Face à toutes ces dérives, le peuple a ordonné la réappropriation de sa souveraineté. Il signifie ses ordres chaque vendredi par des manifestations pacifiques plus de 22 millions, soit l’équivalent du corps électoral et cela depuis déjà deux mois. Mais le chef d’état par intérim et son gouvernement s’obstinent à lui remettre les pouvoirs en vertu de l’article 7 de la constitution.

    Le peuple ne reconnait plus le chef d’état par intérim et son chef du gouvernement, qui ne disposent d’aucune légitimité, ni même de légalité. En effet, notre régime est présidentiel et à partir du moment où la démission du président de la République a été actée par le conseil constitutionnel et le parlement, son gouvernement doit cesser de gouverner, vouloir être encore aux commandes est une insubordination au peuple.

    La conjoncture se prévaut par deux acteurs clé qui sont le peuple et l’armée, seule force organisée qui reste debout. Elle constitue le rempart à toutes les dérives, à tous les dérapages. Elle veille au fonctionnement naturel des institutions. Elle protège les manifestants qui font preuve d’un civisme exemplaire et d’un mode pacifique extraordinaire qui ont émerveillé le monde. C’est entre ces deux pouvoirs que le dialogue se fait, l’armée par son chef d’état major, le peuple, en signifiant ses ordres chaque vendredi.

    Sortir du cadre constitutionnel n’est pas nécessairement un coup de force contre la constitution. C’est une mesure exceptionnelle à une situation exceptionnelle. Car les dispositions juridiques de notre constitution ne prévoient pas ce cas de figure, soit une crise politique majeure que notre nation vit présentement : le peuple ordonne le gouvernement n’obéit pas. Donc il faut nécessairement un arbitre, en l’occurrence l’armée et donc toutes interprétations négatives de puissances occidentales dont la France pour prétendre que c’est un coup de force sont nulles et non avenues et rejetées en bloc et en détail par notre peuple solidaire de son armée, en toutes circonstances.

    L’armée nationale populaire

    Notre armée est composée par les fils du peuple, toutes catégories confondues. Son idéologie est nationaliste, car elle est l’héritière de notre armée de libération nationale. Elle intervient directement dans le champ politique aux moments les plus périlleux de la nation. Néanmoins, elle s’est professionnalisée et s’est dotée d’armements qualitatifs et quantitatifs stratégiques et donc elle possède une place régionale incontournable.

    Le peuple demande à son armée de l’accompagner dans la transition démocratique, qu’elle devra consolider car elle dispose de tous les moyens nécessaires. Elle est le seul recours pour dénouer la crise institutionnelle. Il demeure entendu que la transition démocratique ne se fera pas contre notre armée. Au contraire, elle la dotera de programmes conséquents et d’avantages à la mesure de son rang régional et de ses ambitions légitimes pour arriver à une puissance internationale. Elle doit accompagner le peuple. Elle l’a fait par le passé, elle doit le faire par le présent. Sauf que ce présent c’est le peuple en entier qui la mande à l’aider à réaliser son projet de société.

    Les ordres du peuple

    Ces commandements du peuple disent clairement que nous devons sortir du cadre de la constitution dont les dispositions juridiques n’attribuent ni les outils nécessaires ni la période transitoire pour mettre en application les injonctions du peuple. Le changement exigé trouve son illustration dans de nouvelles lois que ne peuvent opérer les acteurs transitoires de la vacance du pouvoir du président de la république sortant. Ces lois sont résolument révolutionnaires pour faire une deuxième ou une nouvelle république. Elles sont innovatrices, assurent l’égalité des chances, l’alternance démocratique, la transparence électorale, la sauvegarde des deniers publics, une nouvelle institution en charge des élections.

    1. Une nouvelle loi électorale neutre qui ne favorise pas les partis au pouvoir, fixer de nouveau les règles d’éligibilité, fermer toute possibilité à la manipulation du vote.

    2. Repenser la loi sur les partis, notamment en les amenant à s’autofinancer, en leur accordant exceptionnellement des subventions, interdire les transfuges quitte à bannir les contrevenants.

    3. Il est plus qu’urgent de sauvegarder l’image symbolique du FLN, en le décrétant patrimoine national et donc en lui accordant la place qui lui revenait déjà en 1962 au musée de l’histoire en ce sens qu’il appartient à tout le peuple algérien qui saura toujours le glorifier, comme étant l’artisan politique de notre indépendance. Ses biens immobiliers attribués ou financés par l’Etat doivent reversés au Domaine national. Ses militants actuels devront créer un nouveau parti, abandonner le sigle FLN, penser une autre idéologie conforme aux constantes de la nation. La dissolution de l’UGTA s’impose aussi et son patrimoine doit être récupéré par l’Etat. A ce titre, il faut opter et généraliser le syndicaliste pluriel, comme c’est le cas déjà mais timidement.

    4. La loi sur les associations devra leur accorder plus de liberté pour les évènements qu’elles organisent et non attendre la décision de l’administration à cet effet.

    5. la loi créant la commission en charge des élections pour toutes les opérations de préparation, de déroulement et de proclamation des résultats. Elle aura son propre budget et son autonomie budgétaire, ainsi que ses propres démembrements.

    6. revoir certains articles de la constitution pour élargir le champ des libertés publiques et individuelles, les conditions d’éligibilité aux instances locales, parlementaires, présidentielles, instaurer la séparation des pouvoirs législatif, exécutif, judiciaire, équilibrer les pouvoirs entre le président de la République, le premier ministre ou le chef de gouvernement

    L’acteur de la transition

    1. Nomination d’un Président de l’Etat pour la durée de la transition, soit 9 mois. Il convient de porter le choix sur une personnalité nationale historique, après une consultation avec la classe politique, la société civile et des figures de la révolution pacifique. Il demeure entendu qu’il ne présentera pas à l’élection présidentielle. Il aura à accomplir une mission hautement nationale et veiller à exécuter la charge dont il est investi comme édicté dans l’avis constitutionnel. Il exercera le pouvoir réglementaire et législatif par voie d’ordonnance.

    2. Nomination d’un gouvernement d’union nationale après des consultations avec la classe politique, la société civile, des représentants de la révolution pacifique. Les membres seront choisis parmi les compétences nationales, non affiliés à des partis politiques.

    3. Nomination d’une commission nationale consultative au nombre de cent personnalités reconnues pour leur civisme et leur droiture. Elle sera essentiellement composée de juristes et aura à étudier les divers projets de loi.

    Conclusion : pour mener à bien cette révolution, un avis constitutionnel devra être proclamé par l’armée, comme seule force organisée qui accompagnera la période transitoire révolutionnaire. Il comportera les points sus énoncés et désignera la période transitoire de 9 mois ainsi que le président de l’état, qui ne sera aucunement éligible à l’élection présidentielle. Le Président de l’Etat dissout le parlement et légifère par ordonnance.

    http://bencherif.unblog.fr

  • Samir Souilah Eddib

    La représentativité du peuple Algérien en 2019   Je commence par la conclusion pour éclaircir mon opinion Peu importe l’ordre des actions ci-dessous, pourvu que l’on puisse choisir des individus pour nous représenter du quartier à la présidence de la république et ce sans passer par des organisations (partis, syndicats…) corrompus par l’argent... Lire la suite

    La représentativité du peuple Algérien en 2019

     

    Je commence par la conclusion pour éclaircir mon opinion

    Peu importe l’ordre des actions ci-dessous, pourvu que l’on puisse choisir des individus pour nous représenter du quartier à la présidence de la république et ce sans passer par des organisations (partis, syndicats…) corrompus par l’argent public. (Sauf ceux qui ne le méritent pas ; HACHA LI MA YESTAHALCH)

    Pour faire simple dès la suppression des subventions publiques seul ceux qui ont de la popularité et un programme populaire (sérieux) resteront et fédéreront autour d’eux

    Ma contribution à la révolution

    Selon mon analyse et ma vision, le problème qui se pose aujourd’hui, réside dans le fait de n’avoir pas une représentativité de la population qui sera capable de transcrire et transmettre un message et de réaliser la volonté populaire.

    il est urgent que des élites populaires prennent le relais maintenant, elles sont là, mais elles ont peur d’être marginaliser et d’être accuser de surfer sur la vague de la révolution furieuse et joyeuse,

    On en est plus là, il faut que les élites parlent d’une seule voix, les divergences politiques et les ambitions personnelles doivent être mises de côté,

    J’appelle les : BOUCHACHI ; ASSOUL ; BOUHIRED ; TABBOU ; AIT LARBI et surtout l’ancien président LIAMINE ZEROUAL et bien d’autres élites que je ne connais pas à se mettre d’accord sur la résolution de ce dilemme, car ce qu’il ne faut pas oublier c’est que le temps presse le SYSTEME est en train d’avancer seul dans sa feuille de route.

    La conférence Nationale ou conseil de transition (le nom diffère selon l’intervenant) doit se réunir de son côté et faire une opposition unie face à ce pouvoir et mettre les grandes lignes d’une transition démocratique.

    Ceci étant dit ; les personnes en question ne sont pas des leaders politiques, mais des leaders d’opinion pour ne pas confondre.

    La représentativité

    A mon sens pour avoir une représentativité politique et populaire c’est les partis politiques et autres associations et syndicats (organisations) qui peuvent le mieux représenter le peuple, MAIS pas dans le scénario actuel et avec les règles actuelles, pour ce faire je propose de :

    1. Faire table rase : faire une dissolution pure et simple de tous les partis politiques syndicats & associations

    2. Lancer automatiquement des procédures d’enquête sur la gestion des actifs et des subventions accordés à ces derniers et ce depuis 1962 et laisser la justice faire son travail

    3. Pour des raisons de renouvellement sur fond d’une Algérie nouvelle aucun des noms de parti actuel ne sera réutilisé (surtout le FLN)

    4. Récupérer tous les bien de l’état mobilier et immobilier et geler les comptes bancaires et récupérer l’argent au profit du trésor public (l’argent récolté servira à construire des infrastructures pour le peuple : Hôpitaux ; terrains de jeu et de loisir ; hôtel pour les plus démunis……)

    5. Mettre en place une base juridique unique pour la constitution des nouveaux partis et syndicats (statut et règlement intérieure avec les mêmes bases juridiques)

    6. Ne plus octroyer le moindre sou, local ou subvention à toutes ces organisations

    7. Le financement des organisations ne pourra se faire qu’auprès des militants (personnes physiques et morales) (cotisations, donations…)

    8. Mettre en place un système de déduction fiscale pour le financement des organisations

    9. Obligation de publication d’un bilan semestriel des activités et des dépenses des organisations…. (commission de vérification de la DGI)

    A partir de ce moment-là on pourra convertir les leaders d’opinion en leader politique car les personnes qui les suivront et les soutiendrons auront pour seul but la réalisation des objectifs des organisations sans aucun appétit pour l’argent et les avantages octroyés jusque-là.

    L’octroi d’agrément est généralement significatif d’octroi de l’aide financière, pour ce faire étant donné la suppression d’aide financière les agréments seront dorénavant donnés dès le premier jour et ce pour une durée d’une année, de quoi laisser le temps au leader d’opinion de s’entourer d’un nombre important de militant

    Pour faire simple dès la suppression des subventions publiques seul ceux qui ont de la popularité et un programme populaire resteront et fédéreront autour d’eux

    Six mois après (le temps de que les nouvelles organisations se forme) ;

    Faire table rase des institutions législatives (APC ; APW ; APN & SENAT) refaire des élections

    Elire nos maires qui eux même siégeront aux APW qui a leur tour éliront un Wali, élire nos députés qui eux même désigneront le gouvernement

    Pour ces élections ma proposition est d’élire les personnes et non pas les listes électorales.

  • Mourad Difallah

    Mon peuple Algérien force l'admiration. Depuis 9 semaines des millions d'Algériens et d’Algériennes descendent chaque vendredi dans toutes les villes et tous les douars avec une créativité, une grande maturité politique et un civisme qui ne laissent personne irrésistible. Il demande la fin du système, une justice sociale durable et... Lire la suite

    Mon peuple Algérien force l'admiration. Depuis 9 semaines des millions d'Algériens et d’Algériennes descendent chaque vendredi dans toutes les villes et tous les douars avec une créativité, une grande maturité politique et un civisme qui ne laissent personne irrésistible. Il demande la fin du système, une justice sociale durable et sans discrimination quelconque, l'établissement non seulement de la dignité du peuple mais aussi d'un état. Il veut nous libérer PACIFIQUEMENT d'un régime en déclin et également libérer notre état de ce régime et rétablir ainsi l'état dans sa dignité.

    Mon peuple Algérien force l'admiration. On redécouvre une société civile éduquée, intelligente, solidaire et joyeuse alors qu'elle était condamnée à une forme d'invisibilité et de médiocrité par le régime. Elle prend son destin en main. Le génie de sa jeunesse, la sagesse de ses aîné (e)s, ses intellectuel (le)s, ses syndicats qui se sont désolidarisées avec le régime, ses capitaines d’industrie non compromis avec le régime et son institution militaire, garante de sa sécurité, sauront accompagner cette transition.

    Mon peuple Algérien force l'admiration. On retrouve la fierté et la dignité d'être Algérien et Algérienne. Comme autrefois, quant la révolution et la plateforme de la Soummam forçaient l'admiration de l'opinion mondiale. Elle était perçue comme la Mecque des révolutions et le phare des peuples qui voulaient se libérer du joug impérialiste et de l'asservissement colonial. Ce qui est entrain de se passer aujourd'hui est de même ordre car tout le monde est entrain d'observer ce qui se passe en Algérie.

    Mon peuple Algérien force l'admiration. Pour son exemplarité irrésistible et sa Révolution PACIFIQUE, JOYEUSE et INÉDITE du 21ème siècle, il mériterait amplement le 1er Prix NOBEL DE LA PAIX POUR LE PEUPLE ALGÉRIEN. Retroussons tous nos manches pour concrétiser ce rêve qui est à notre portée.

    Vive l’Algérie


    Mourad DIFALLAH
    Docteur en Génie des Procédés de l'Institut National Polytechnique de Grenoble
    Enseignant de Mathématiques & Sciences - Grenoble

  • Achour Boufetta

    Abdelkader Bensalah, cet indu président, continue à recevoir des partis et personnalités attitrés du système, un système honni, décrié et rejeté. Abdelkader Bensalah, contre toute logique, au mépris de tout bon sens, s'arroge le droit de recevoir des partis personnalités pour discuter sa feuille de route qui se résume, à ne... Lire la suite

    Abdelkader Bensalah, cet indu président, continue à recevoir des partis et personnalités attitrés du système, un système honni, décrié et rejeté.

    Abdelkader Bensalah, contre toute logique, au mépris de tout bon sens, s'arroge le droit de recevoir des partis personnalités pour discuter sa feuille de route qui se résume, à ne point douter, en la tenue de la présidentielle prévue pour le 4 juillet. Une élection rejetée dès son annonce.e

    Sauf qu'il serait utile de signaler ceux qu'il a reçus sont déjà rejetés par le peuple: il s'agit, donc, d'une usurpation de représentativité.Car, ceux qui sont avec le peuple ne peuvent discuter avec un président illégitime.

    Pourtant, ce 9 eme vendredi, le peuple a exigé le départ de ce président illégitime qui est un élément actif du système mafieux.

    Il a entendu les millions de voix, les millions de slogans, les millions de citoyens qui ont arpenté les rues algériennes pour le rejeter bruyamment, l'appelant à partir.

    Hélas, par mépris, il ne les a pas écoutés. Sans doute, on ne lui a pas encore annonce l'heure d'écouter.

    En 1994 il était président du Conseil national de la transition. En 1997, il était président de l'Assemblée, après avoir été député sur la liste d'un parti fraudeur, le RND.

    Depuis 2002, il est président du Sénat jusqu'au 10 avril où, grâce à la gestion tyrannique de Bouteflika, il devient président de l'Etat.

    Avant et après sa nomination provocatrice, le peuple ne cesse de réclamer sa démission.

    Le voilà à persister dans la logique des pratiques despotiques du système honni, que le peuple dénonce, rejette et contre lesquelles il marche depuis le 22 février..