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Contributions de lecteurs

  • Réponse de Monsieur Mokdad SIFI à l’invitation de A. BENSALAH Monsieur Abdelkader Bensalah et ceux qui l’entourent ont cru bon de m’adresser une invitation à participer à un débat sur la situation actuelle et l’avenir de notre Nation. Au-delà du fait que je ne reconnais plus à Monsieur Bensalah la moindre légitimité... Lire la suite

    Réponse de Monsieur Mokdad SIFI à l’invitation de A. BENSALAH

    Monsieur Abdelkader Bensalah et ceux qui l’entourent ont cru bon de m’adresser une invitation à participer à un débat sur la situation actuelle et l’avenir de notre Nation.

    Au-delà du fait que je ne reconnais plus à Monsieur Bensalah la moindre légitimité constitutionnelle pour représenter l’Etat, je lui rappelle que je suis totalement du côté du peuple Algérien qui, depuis 9 vendredis   successifs, défile par millions dans les rues de notre pays et demande à tous les membres du régime honni de Bouteflika de partir.

    Pour moi comme pour tous les citoyens Algériens, le seul acte attendu de Monsieur Bensalah est qu’il démissionne de ses fonctions, indument acquises, de Président de l’Etat afin de permettre au peuple Algérien de choisir celles et ceux qui lui proposeront une véritable transition vers une nouvelle République démocratique débarrassée des miasmes des régimes précédents.

    Je ne peux m’empêcher de lui rappeler, à lui et à d’autres, la conclusion de ma réponse à sa précédente invitation de juin 2011, il y a maintenant 8 années, où je déclarais :

    « Aujourd’hui, paniqué et acculé par une crise majeure, conséquence de sa propre gouvernance erratique, le pouvoir cherche à négocier un semblant de réformes avec une opposition squelettique. En conséquence, faute d’avoir affaire à une opposition dont il n’avait jamais voulu, il a aujourd’hui affaire au peuple face auquel il ne veut pas se retrouver tout seul.

    C’est l’impasse dans laquelle ce pouvoir s’est finalement lui-même enfermé. A mon avis, le pays n’a pas besoin de ce genre de réformes, il a besoin d’un changement radical….

    La crise que nous vivons est due précisément au viol de la Constitution et des lois par les gouvernants, et ce sont les gouvernants qui doivent être changés.

    - En réduisant la solution de cette crise majeure à de simples réformes juridiques, le pouvoir algérien, par cécité politique et culturelle, incompétence et léthargie, n’a pas saisi la véritable nature ainsi que la portée de la révolte des peuples arabes

    - Nous vivons un moment historique où de graves responsabilités historiques doivent être assumées par nos gouvernants et par chacun de nous.

    - La démarche retenue dans le cadre de vos consultations est susceptible, par ses atermoiements et temporisations, d’exacerber et de précipiter un dénouement violent de la crise, dénouement que nous voudrions tous éviter à notre nation et à notre peuple.

    - Il importe au plus tôt d’instaurer une période de transition, conduite par un gouvernement de transition représentatif adossé à un Conseil de sages, chargé d’amender la Constitution, d’organiser des élections présidentielles et législatives et de veiller à libérer immédiatement le champ politique et le champ médiatique de toute entrave. L’Armée Nationale Populaire devra s’engager à accompagner ce processus et à œuvrer à son succès. »

  • Nourédine Sadeg, chef d'entreprise

    Emblème amazigh : quel est son impact géostratégique ? L’Afrique francophone avec ses peuples qui utilisent encore le franc CFA comme monnaie, n’en veulent plus. Pour affirmer leur souveraineté économique, l’élite honnête de ces pays( le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Togo et Sénégal), a engagé... Lire la suite

    Emblème amazigh : quel est son impact géostratégique ?

    L’Afrique francophone avec ses peuples qui utilisent encore le franc CFA comme monnaie, n’en veulent plus.

    Pour affirmer leur souveraineté économique, l’élite honnête de ces pays( le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Togo et Sénégal), a engagé une bataille depuis des décennies contre l’ancienne colonie, La France. Elle espère aboutir à une monnaie africaine. Ainsi nous voyons bien que la souveraineté ne s’arrache qu’après une indépendance physique. Mais aboutir à cette souveraineté demande des années de combat Pacifique. Malheureusement, en Afrique, on en est encore tés loin.

    La région Nord africaine continue de sévir contre ses populations dites amazigh : Maréchal Haftar en Lybie, envoie ses unités militaires vers les villes amazigh et Tripoli pour les décimer. Le sponsor principal de Haftar est les Émirats Arabes Unis (EAU) et aidé de ses sympathisants régionaux et internationaux dont la France. Le moyen-Orient et l’Occident ensemble contre une idée de Liberté, le Roi Mohamed VI utilise sa justice pour bâillonner le Rif marocain.

    Nous remarquons que les anciennes puissances utilisent l’outil militaire « local » défini par les différents états majors, pour disposer des ressources des pays africains. C’est pourquoi, les états majors ne peuvent en aucun cas participer à une solution pour arracher une souveraineté populaire en Afrique, Les Soudanais l’ont bien compris.

    En Algérie, grâce à cette révolution du sourire, la prise de conscience du peuple algérien de son identité amazigh est enfin acté. Mais ce peuple devra comprendre que l’Occident let le Moyen-Orient n’admettrons jamais cette prise de conscience. Eux savent très bien que les équilibres géostratégiques risquent de bouger. Cet équilibre géostratégique a été défini sommairement par Napoléon 3 quand il a visité l’Algèrie : Le maréchal de Mac-Mahon, duc de Magenta, gouverneur général de l'Algérie, écrivait « Il (Napoléon 3) cherchait les moyens de nous attacher définitivement les Arabes. Parlant des événements graves susceptibles de survenir un jour en Orient, il envisageait, pour la France, de reconstituer une nationalité arabe, destinée dans son esprit, à remplacer les Turcs » .

    Ainsi, l’emblème amazigh est le symbole d’une souveraineté retrouvée de tous les peuples d’Afrique du Nord, qui nous délie définitivement de l’ancien positionnement géostratégique : Algérie coupé des autres pays d’Afrique du nord, arabe dans sa totalité,

    L’emblème Amazigh, pour toute la population nord-africaine, exprime une puissance identitaire unique au monde pour un espace géographique aussi grand. Pour sauvegarder et protéger le drapeau algérien, drapons-le dans l’emblème amazigh. Ce dernier donnera cette profondeur historique, culturelle et géographique à l ‘Algérie.

    Cette analyse géostratégique est connue depuis fort longtemps par les puissances néocoloniales. C’est pourquoi, Les anciennes puissantes coloniales feront semblant de reconnaître séparément L’Algérie, Le Maroc, La Tunisie, la Libye, La Mauritanie, etc. sauf jamais admettre un lien entre leurs peuples,

    A nous de construire notre réelle souveraineté. Il est temps de comprendre que l’algérien a une place privilégié en Afrique du Nord et en Afrique continent. N’oublions pas que le mot Afrique est un mot amazigh qui veut dire noir.

    En fin de compte, la révolution du sourire se retrouve au même stade que les six historiques un jour de l’année 1954. Ils ont compris que la libération passe obligatoirement par la libération de toute l’Afrique du Nord. Ils connaissaient l’objectif mais ne savaient pas comment t lier ses différents peuples. Ils ont juste proclamé que la révolution algérienne ne sera complète que le jour où toute l’Afrique du Nord sera unifiée.

    La révolution du Sourire a trouvé ce moyen : l’emblème amazigh.

  • B. A., Universitaire

    ATTENTION ! LA VICTOIRE N’EST PAS ENCORE LA Le pouvoir est une machine. Elle est inépuisable. Son carburant ? C’est le temps. Il faut savoir que le pouvoir a trop de privilèges pour abdiquer seulement après deux mois d’efforts révolutionnaires d’un peuple brave. Ce qui peur s’apparenter à de petites victoires, à savoir des... Lire la suite

    ATTENTION ! LA VICTOIRE N’EST PAS ENCORE LA

    Le pouvoir est une machine. Elle est inépuisable. Son carburant ? C’est le temps. Il faut savoir que le pouvoir a trop de privilèges pour abdiquer seulement après deux mois d’efforts révolutionnaires d’un peuple brave.

    Ce qui peur s’apparenter à de petites victoires, à savoir des « convocations » de la « justice » à l’égard de certains acteurs de l’Ancien régime, n’est en réalité que des agissements de la Contre Révolution pour absorber l’énergie de la Révolution. Preuves ? Quand la « justice », se hâte, ne suit pas, dans ses « convocations », les démarches qu’elle devrait suivre et qu’elle devrait défendre avant même de suivre, il y a matière à s’interroger !!!???

    On peut alors se demander pourquoi ? La réponse est ce que vous savez et ce que nous pouvons craindre : ce n’est que lâcher du « lest » pour « monter encore plus haut ». L’Ancien Régime est une mécanique. Son fonctionnement ne peut pas se résumer en une ou deux pièces sans lesquelles il peut continuer à fonctionner même en boitant. La Révolution doit savoir que les deux mois qui viennent de s’écouler ne sont que des préparatifs.

    Et maintenant, que faut-il faire ?

    Maintenant il faut s’organiser.

    Eviter les déperditions d’énergie. Construire un « plan » valable et solide ; pas pour une ou deux ans mais pour que l’Algérie sorte de cette épreuve avec plus de capacités et plus de visions qui immunisent son présent et son future.

    IL FAUT RESTER MOBILISER ! CHAQUE VENDREDI EST UNE VICTOIRE.

  • Colonel à la retraite ZERROUK Ahmed, ex-cadre /MDN. 20 avril 219

    Manifestations Versus Régime Le peuple algérien, les algériens et les algériennes ont dit leur mot depuis le 22 février 2019 et l’ont scandé et martelé neuf (9) semaines durant, chaque Vendredi. Massivement, en toute liberté et démocratie. La cité a repris son pouvoir, ses attributions et veut déterminer son futur face... Lire la suite

    Manifestations Versus Régime

    Le peuple algérien, les algériens et les algériennes ont dit leur mot depuis le 22 février 2019 et l’ont scandé et martelé neuf (9) semaines durant, chaque Vendredi. Massivement, en toute liberté et démocratie. La cité a repris son pouvoir, ses attributions et veut déterminer son futur face à des gouvernants qui se sont imposés à la volonté populaire, et ont voulu façonner l’opinion publique pour assouvir leurs propres desseins, leurs propres intérêts.

    Le clientélisme, la cooptation, la corruption, le trafic d’influence, le népotisme, l’enrichissement illicite et l’appropriation des institutions de l’Etat par une désignation sans fin, sont autant de constantes indérogeables des détenteurs du pouvoir. Ce dernier est devenu, ainsi, une source « licite » d’enrichissement, et, non une charge et un devoir pour servir son pays et être au service de ses concitoyens, en toute honorabilité, respectabilité et responsabilité.

    Aujourd’hui, notre pays, l’Algérie, est à la croisée des chemins. Aujourd’hui, c’est une révolution pacifique, dans son déroulement, et ferme, dans ses revendications, dans ses exigences.

    Aujourd’hui, c’est une révolution portée par la jeunesse qui a été marginalisée et mise à l’écart, et, qui se déroule chaque jour, avec son point culminant le Vendredi de chaque semaine. Quelle belle rencontre entre le sacré et le vécu quotidien.

    Aujourd’hui, cette révolution où il n’y a ni insurgés, ni troubles, se veut être rassurante et pondérée mais ferme et engagée dans ses revendications légitimes de départ du régime, autrement dit des figures du système mis en place, depuis la révision constitutionnelle du 15 novembre 2008, qui a mis fin à la disposition constitutionnelle de la rééligibilité une seule fois du président de la République (article 74/2 ème alinéa de la Constitution du 28 novembre 1996).

    La maitrise de soi, l’assurance et la détermination du peuple, notamment des jeunes, doivent être salués à leur juste mesure et à la hauteur du civisme et de l’élégance de la posture dont le vaillant peuple algérien et sa jeunesse ont fait et font preuve.

    La première caractéristique, à mon humble avis, qui est un exemple pour le monde, c’est le déroulement sans violences, sans troubles à l’ordre public et sans atteinte aux personnes et aux biens publics ou privés, - ici, il y a lieu de relever, après les exactions des forces de l’ordre, l’engagement du Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale populaire, qui a déclaré le ///avril 2019 à Ouargla, avoir donné « des instructions claires et sans équivoques pour la protection des citoyens, notamment lors des marches » -, de cette révolution atypique, de cette révolution de bonne volonté et de paix, où chaque algérien et chaque algérienne veulent construire, bâtir un Etat démocratique, un Etat de droit, effectif et réel, un Etat où les valeurs priment et non la corruption, le népotisme et le clientélisme. C’est, également, une révolution en lien avec son temps, les réseaux sociaux et l’interconnexion.

    Cette révolution a rendu sa fierté aux fils et aux filles de ce pays qui a payé un lourd tribut pour recouvrer son indépendance, qui, hélas, a été confisquée par des néo-colonisateurs nationaux ; ces derniers ont voulu et ont pu asseoir une main mise sur les richesses du pays et ont gouverné pour leur propre compte, leur propre famille et de celui de leurs amis et alliés.

    Je reconnais et j’atteste, volontiers, que certains de ces gouvernants ont agi de bonne foi et ont exercé leurs attributions au profit du peuple et non contre lui. Mais, ils sont des exceptions. Et, l’exception confirme la règle.
    Aujourd’hui, les fils et les filles de notre chère Algérie, dans une communion totale, avec leurs ainés, les Chouhadas et les dignes Moudjahidines, veulent s’approprier leur avenir et destin. L’emblème national et l’amour de la terre Algérie sont devenus le dénominateur commun de toute la population. L’aspiration à instaurer un Etat réellement démocratique et républicain, où les détenteurs de responsabilités sont au service du peuple, et, non à leur propre service pour s’enrichir et s’approprier la chose publique.

    Le peuple algérien a prononcé son verdict. Il appartient au régime en place de dégager, de partir, ce qui ne veut absolument pas dire qu’il faut passer par un écroulement des institutions de l’Etat. Il faudrait faire, d’une part, la différence entre les personnes qui ont confisqué à leur propre intérêt et à celui de leurs amis et alliés les fonctions exercées, et d’autre part, l’institution qu’ils ont dirigée ou qu’ils dirigent toujours.

    Par ailleurs, je crois que des parties au pouvoir veulent pousser à l’essoufflement des manifestations, en alimentant cette révolution par des faits, à l’instar de la désignation du nouveau président du Conseil Constitutionnel et de la rencontre prônée par le Chef de l’Etat, lui-même décrié par les manifestants comme symbole du régime en place, avec des personnalités nationales.

    Comment ? en tergiversant et en misant sur le mois sacré du Ramadhan (la nuit du doute est fixée pour le 05 mai 2019), et la fatigue des jeuneurs en marchant sous une température caniculaire, d’une part, et d’autre part, sur les départs en vacances au cours des mois de juin, juillet et aout.

    Je crois que ce sont des manœuvres dilatoires et il faudrait s’attendre à d’autres actions pour essayer de briser la volonté des manifestants et mettre en place un régime bis-repetita, avec d’autres figures, d’autres comparses, d’autres personnes serviles et soumises.

    Au fait, l’actuelle équipe qui dirige l’Etat est composée de personnes liées directement ou indirectement au président démissionnaire et/ou à son frère de Conseiller. Où est le changement demandé par la population et exprimé par les manifestations qui se déroulent sur l’ensemble du territoire national. Point de changement. Point de rupture. Tout est dans la résilience de ce pouvoir honni par la population, et qui veut par tous les moyens y compris la mue, se
    perpétuer et continuer ses activités prédatrices contre la nation toute entière.

    Et, la corruption, la gabegie et l’accaparement des richesses nationales continueront…

  • B.A

    Ouverture médiatique des médias publiques ou une autre forme de manipulation de l’information ? La deuxième option parait plus plausible. Comment ça fonctionne ? Comme vous pouvez le savoir : « les ciseaux » et « la colle » !! Un jeu d’enfants !! Couper ici et recoller ici et... Lire la suite

    Ouverture médiatique des médias publiques ou une autre forme de manipulation de l’information ? La deuxième option parait plus plausible. Comment ça fonctionne ? Comme vous pouvez le savoir : « les ciseaux » et « la colle » !! Un jeu d’enfants !! Couper ici et recoller ici et voilà l’information avec un autre angle d’interprétation décidé en amont!!

    - La banalisation de l’information a pour objectif de donner à l’information ce caractère « banal ». Des manifestations qui ont mobilisé toutes les classes et toutes les catégories de la société algérienne, avec des nombres impressionnants, dans les quatre coins de l’Algérie et avec pratiquement les mêmes revendications, deviennent à travers les « directs » et les « émissions » des médias en questions des réalités vides de sens et de simples manifestation pour « des changements et des réformes » !!!!

    - La banalisation de l’information est alors un moyen parmi d’autres exploité par la Contre Révolution pour contourner la Révolution et mettre en scène certains acteurs dans l’objectif de forcer la réalité à s’ouvrir sur des desseins préétablis.

    - La banalisation de l’information vise à diviser et à installer le doute et la confusion. Elle joue sur le temps et sur les convictions des gens.


    B. A, Universitaire

  • Par Houari BOUKAR, Oran

    Qui persiste à priver les algérien.n.e.s de leur liberté ? Depuis l'indépendance de notre pays, les présidents nous ont toujours été imposés. Au départ, c'était au nom de la révolution puis du socialisme, ensuite au nom de la stabilité. Et comme si ça ne suffisait pas de nous imposer leur homme... Lire la suite

    Qui persiste à priver les algérien.n.e.s de leur liberté ?

    Depuis l'indépendance de notre pays, les présidents nous ont toujours été imposés. Au départ, c'était au nom de la révolution puis du socialisme, ensuite au nom de la stabilité. Et comme si ça ne suffisait pas de nous imposer leur homme (parité, concept hors-sol pour eux), ils gonflaient en sus les résultats des élections quitte à paraître ridicules.
    De deux choses l'une, soit les décideurs nous méprisent et considèrent que nos votes ça ne compte pas car l'Algérie est à eux ou alors c'est pour protéger des intérêts et des informations à même de bouleverser les équilibres politiques et économiques de la région voire du monde.

    Je pense que la merveilleuse révolution pacifique qui se déroule sous nos yeux est venue nous prouver que, c'est la seconde option qui est la plus probable, celle de vouloir protéger des intérêts économiques et politiques internationaux. Car, je n'arrive, en effet, pas à m'imaginer un régime, un tant soit peu patriote et aimant son pays, refuser à des millions et des millions d'algeriens bébés, vieux, enfants, femmes, hommes... une chose aussi légitime que la liberté. Forcément donc, ceux qui composent le régime actuel, qui ne veut pas céder, défendent des intérêts autres que ceux de notre nation.

    Et puis comment ne pas oser penser qu'un pays comme la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis, pour notamment les contrats d'hydrocarbures, et l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis ou le Quatar, pour notamment des raisons politiques, ne feraient pas tout pour garder l'équilibre actuel des choses. Priver le peuple de la liberté et de la démocratie, arrange aussi bien les uns que les autres. Un gouvernement algérien démocratique, légitime et compétent défendra avec force l'intérêt des algériennes et des algériens alors que le gouvernement de la bande, lui, défendra toujours les intérêts de la bande, uniquement ceux de la bande.

    Le grand danger pour les pays étrangers est de voir une future génération algérienne compétente, instruite et légitimée par des éléments libres prendre le pouvoir en Algérie et réouvrir les dossiers du passé.

    Ah les fameux dossiers !

    Les Algériens voudront savoir qui bénéficie des juteux contrats signés avec sonatrach ou le ministère de la défense et à quels prix. Y'a t-il eu des commissions, rétrocommissions, des surfacturations...
    Les algériens voudront également savoir à qui et quoi importe l'Algérie et sous quelles conditions. Les conditions d'importations sont-elles toujours négociées pour l'intérêt des algériens ? Les Algériens voudront savoir qui a assassiné Boudiaf, où sont les disparus de la décennie noire, qui a muselé la presse, qui a protégé Haddad, Saïd aujourd'hui...

    Il est évident que tout sera fait par tous ceux qui y ont beaucoup à perdre pour éviter une vraie transition démocratique en Algérie. Nous peuple algérien sommes face à d'énormes forces aux moyens illimités. Mais le peuple possède la plus grande force qui soit : son union pacifique. Ne les laissons jamais brisé cette union et nous vaincrons !

  • B-H. A / Un citoyen algérien de l’étranger 

    Quelle transition ? Les intellectuels perdent leurs raisons d’être lorsqu’ils savent mais se taisent et baissent la tête. La raison d’être des intellectuels c’est d’amener chacun  à développer sa propre réflexion  et non à le diriger. Ainsi un intellectuel est un éveilleur de conscience et de réflexion, mais qui a à... Lire la suite

    Quelle transition ?

    Les intellectuels perdent leurs raisons d’être lorsqu’ils savent mais se taisent et baissent la tête. La raison d’être des intellectuels c’est d’amener chacun  à développer sa propre réflexion  et non à le diriger. Ainsi un intellectuel est un éveilleur de conscience et de réflexion, mais qui a à l’esprit plus la peur de se tromper que la certitude d’avoir raison.

    La première question qu’on doit se poser et de savoir comment et pourquoi nous sommes arrivés à cette situation. Il faut donc  distinguer le fait ; le mouvement populaire, les causes : la gérance politique du pays ces dernières années, les conséquences multiples et actuellement indécises.

    Le fait : Le Hirak national.. Le peuple «exige» une  gestion saine et transparente du pays à travers un changement de gouvernance, avec comme préalable le respect de certains critères fondamentaux:

    1) Jeter les fondements d’une république orientée vers le progrès, et basée sur l’union nationale, la justice, la liberté d’expression, et une gestion transparente de l’économie, avec comme corollaire le rejet de la corruption, de l’intimidation et des « passes droits ».

    2) La stabilité et la sauvegarde du pays ne saurait être remise en question.

    3) Pas d’ingérences étrangères c’est un problème algéro- algérien.

    Les causes du Hirak. Toute analyse d’évènement doit se faire de façon objective sur les faits et non se baser sur des spéculations personnelles, elle doit se faire avec lucidité, impartialité, déduction et logique des faits et non avec son  ressenti ou son vécu.

    Les causes sont en fait multiples, sournoises et variées.

    Les causes principales.

    Le non-respect de la constitution qui a été modifiée selon les désirs d’une personne pour servir un système et le système a aidé à la modification de la constitution pour leurs intérêts communs au détriment du peuple.

    L’absence d’une éthique et d’une déontologie de la classe politique.

    L’absence de contre-pouvoirs au système qui s’est accaparé toutes les formes de pouvoirs, devenant ainsi un pouvoir totalitaire.

    La mise en « stand-by »  ou la corruption des institutions qui aurait pu le gêner ce qui a permis l’émergence d’une ploutocratie rapace et sans scrupule.

    L’absence d’institutions de contrôles de l’activité saine du parlement, du sénat et du  gouvernement.

    L’absence d’un pouvoir juridique fort et indépendant. Le pouvoir juridique en place a été ou soit soudoyé ou muselé.

    L’absence d’une opposition efficace. Celle existante a soit collaborée, été soudoyée ou muselée. Ce qui fait que l’opposition a été juste une façade multicolore car, au niveau de certains partis, il a y eu un accaparement du pouvoir par les serviteurs du système.

    Les causes secondaires. Elles sont multiples je citerais entre autre, la désocialisation du peuple qui a perdu tout repère et espoir dans son propre pays,  toute confiance envers le système politique, une injustice sociale flagrante, etc.

    Les conséquences. Une crise politique complexe entre un peuple qui ne croit plus aux politiciens du système et un système avec ses cercles environnants qui essaie chacun a sa façon de surfer sur le « Tsunami Populaire »Une armée nationale qui veux rester en dehors de la politique et  qui essaie de trouver une solution à cette situation politique.

    Quelles sont les solutions politiques existantes. Il n y a que deux solutions soit privilégier une constituante et l’élaboration d’une Constitution, soit des élections dans les trois mois comme le prévoit la « Constitution »Chaque solution a ses avantages, inconvénients et risques éventuels qu’il faut évaluer dans l’intérêt seul de la nation.

    La constituante. Une constitution à elle seule ne peut être la solution si elle n’est pas appliquée et respectée. Notre constitution n’a jamais été respectée. Une constitution à elle seule,  ne protège pas d’une dérive vers un pouvoir totalitaire  si des « garde-fous » ne la protègent pas et ne forcent pas à son application telle qu’une justice indépendante, déontologie de la vie politique, contre-pouvoir d’une dérive vers un pouvoir dictatoriale, gestion de l’économie transparente et saine, etc. Son inconvénient est la lenteur de sa réalisation, les difficultés à obtenir un consensus national, le peuple sera hors-jeu dans ces débats politico juridiques d’experts, la mise en veille institutionnelle, etc Avec le temps la mobilisation populaire se dilue, le système peut influer sur son élaboration car le peuple n' a pas de représentants pour défendre sess souhaits. Il  laisse la représentation aux partis actuels. Cette voie risque uniquement de mettre en « stand-by » le système qui peut se régénérer sous une autre forme ou donner naissance à un autre système. .

    Une élection présidentielle.

    Le peuple est encore  mobilisé, il peut le rester juqu'aux elections. Le peuple peut  choisir un président qui défendra ses intérêts mais à condition de lui donner des institutions qui soutiendront son programme et transformer le rêve du peuple en réalité. Donc un président seul ne pourra pas répondre aux souhaits populaires s’il n’a pas un parti. .Ou alors il faudra qu’il s appui sur des partis existants ?

    Il vous faudra soit choisir un parti parmi ceux existants, soit créer un parti  pour soutenir votre président et lui faire élire les institutions qui le soutiendront dans les réformes institutionnelles, dont l’élaboration d’une nouvelle constitution et des mesures qui doivent l’accompagner pour sa sauvegarde et de celle de la nation etc.

    Le peuple n’a pas besoin de garant il est le garant. Il peut le jour d’avant l’élection présidentielle confirmer son choix par une démonstration nationale  en scandant le nom du candidat pour lequel il va voter,  par ailleurs,  l’ANP à donner sa garanti quand à un déroulement transparent du processus. Le gouvernement élu remet le pays en marche, réforme les institutions et lance les bases d’une nouvelle république, etc

    Le point vital pour le Hirak. Pour pérenniser le changement   et construire une nation répondant aux souhaits populaires, le seul moyen est par la création d’un « parti » qui est indispensable quelle que soit la solution choisie constituante ou élection. Sans parti, les tractations politiques se feront sans le peuple.

    . La construction d’un état prend du temps et ce parti vous donnera le temps de réaliser vos rêves.  Ce parti peut être créé par les personnalités que vous aurez choisies en évitant les opportunistes et ceux qui viendront pour des intérêts autres que nationaux. Chaque willaya sélectionnera ses membres sur des critères d’honnêteté, de patriotisme, intégrité morale etc. Vous pourrez soutenir ce parti de la « renaissance » jusqu’à accomplissement de votre rêve.

    Par ailleurs de ce fait vous pourrez sanctionner les partis en cause de la situation s’ils présentent un candidat et/ou lors des élections institutionnelles nationales et régionales.

    Vous pourrez agir sur le monde politique jusqu’à l' achèvement de la nouvelle nation qui alors sera forte et rodée pour barrer tout retour à des pratiques ancestrales.

    Ceci n’est qu’un point de vue d’un citoyen algérien de l’étranger. Etant plus informés, que je le suis, de la réalité des choses, ils vous appartient  de  débattre, entre vous, intellectuels, politiques etc. au sein de comités «think tank» de willayas pour dégager un consensus sur la meilleure solution, en analysant les avantages, risques, inconvénients de chaque solution et les expliquer au peuple.

    Vive l’Algérie.

  • Khaled Gue

    Déclaration des enseignants de la faculté de sciences économiques La révolution citoyenne portée courageusement par le peuple algérien, de par son essence pacifique, son esprit démocratique et surtout son humour désarmant aura mis jusqu’ici en évidence l’incurie, l’incompétence, le mensonge et la perfidie des dirigeants et chassé la dynastie Bouteflikienne du... Lire la suite

    Déclaration des enseignants de la faculté de sciences économiques

    La révolution citoyenne portée courageusement par le peuple algérien, de par son essence pacifique, son esprit démocratique et surtout son humour désarmant aura mis jusqu’ici en évidence l’incurie, l’incompétence, le mensonge et la perfidie des dirigeants et chassé la dynastie Bouteflikienne du pouvoir. Elle aura également forcé le respect, l’admiration et l’adhésion du monde entier, y compris des incrédules les plus invétérés.

    La victoire est proche : une Algérie nouvelle, juste, respectueuse des libertés fondamentale et des droits humains est entrain de naître.

    Cependant, restons vigilants et lucides : les tenants du système étant aux abois parce que mis à nu par la rue tentent, certes désespérément, dans leur ultime trahison de détourner le cours de la révolution pour que rien ne change.

    Pour déjouer cette planification contre révolutionnaire, les enseignants de la faculté d’Economie se sont réunis en Assemblée Générale aujourd’hui, Mardi 17 Avril 2019 à l’Amphi BELHOUAS.

    Après avoir discuté largement aussi bien de la crise politique que traverse le pays que de l’université,
    les enseignants :

     Dénoncent et condamnent, avec la plus grande énergie, les violences dont ont fait l’objet les algériennes et les algériens durant les manifestations pacifiques du vendredi 12 Avril 2019 et, particulièrement, les manifestantes humiliées au niveau du commissariat de BARAKI. La justice doit agir immédiatement pour juger les auteurs de cette infamie.

     Relèvent avec grande inquiétude le rôle autant inédit que grave que joue le chef d’Etat major depuis le début du mouvement populaire. L’immixtion du militaire dans la gestion de la crise politique actuelle est inacceptable ; elle laisse augurer de sombres perspectives aussi bien pour le pays que pour son avenir démocratique. Il est nécessaire de rappeler à tout le monde que la crise est éminemment politique, et par voie de conséquence, la solution ne pourra être que politique. Ceci dit, les enseignants considèrent dans ces moments cruciaux, qu’il est du devoir des militaires de faciliter le processus de transition en faveur de l’avènement d’un Etat civil et démocratique et leur demandent de protéger le peuple algérien et sa révolution.

     S’engagent de la manière la plus forte en mobilisant tous les moyens pacifiques et légaux (grève, marches, conférences, débats, etc.), à faire en sorte que le mouvement révolutionnaire aboutisse et qu’une Algérie nouvelle et moderne advienne.

     Considèrent que la désignation des responsables pratiquement dans tous les secteurs de la vie économique et sociale par la police politique et les féodalités locales est un mécanisme qui a clochardisé les institutions de la république, notamment l’institution universitaire. Il est plus qu’urgent de rompre avec ses méthodes moyenâgeuses en démocratisant la gestion des universités en instituant le principe d’élection des responsables à quelque niveau que ce soit dans la hiérarchie universitaire.

     Affirment qu’ils ne sont pas en grève et que le climat de confusion qui règne à l’université est dû principalement aux grèves répétitives des autres secteurs. Cependant, conscients de l’extrême gravité du moment et de leur engagement dans le mouvement révolutionnaire, ils peuvent se mettre en grève chaque fois que la cause du peuple l’exige

     Mettent en place une structure de veille et de suivi des événements.

  • Kamal Guerroua

    Le roman du peuple algérien   Le peuple n'a jamais été autant vivant, autant en révolte, autant luimême, comme ces dernières semaines de contestation. Il est déterminé à aller à la rencontre de la démocratie, en poussant les choses à changer en profondeur pour nettoyer la maison -Algérie de tous les oligarques-parasites... Lire la suite

    Le roman du peuple algérien

     

    Le peuple n'a jamais été autant vivant, autant en révolte, autant luimême, comme ces dernières semaines de contestation. Il est déterminé à aller à la rencontre de la démocratie, en poussant les choses à changer en profondeur pour nettoyer la maison -Algérie de tous les oligarques-parasites qui l'empêchent de prospérer, d'avancer. Il ne s'est jamais heurté, si pacifiquement, à ce système de gérontocrates qui l'a toujours réprimé, bâillonné, méprisé, humilié, tiré vers le bas.

    Ce système de manigances, construit en réseaux de prédation, qui veut le maintenir éternellement otage de son jeu. Il s'éveille, il jaillit, il naît. Bref, il écrit son roman d'une main de magicien, en pleine nuit, une nuit noire d'encre, dans le silence absolu que seul le bruissement de «one, two, three, viva l'Algérie !», vient troubler. Il sait qu'aujourd'hui, il n'est plus tout à fait le même et il en est heureux. Cela se poursuivra certainement ainsi jusqu'au matin, jusqu'à la clarté naissante du jour, où les premiers piaillements des oiseaux de bon augure viennent se mêler à ses chants d'espoir. L'espoir d'une Algérie nouvelle, dessinée sur l'épaisseur de son roman en nuances et en teintes vertes, blanches, rouges, bleues, jaunes, dans une lumière azurée, plus ou moins phosphorescente.

    Le peuple est uni pour le changement, c'est sa force. Il se rassemble partout avec civisme, crie ses révoltes, crie ses complaintes, ses aspirations. Les youyous fusent, les mains se serrent, les rêves se ressemblent, le bout du tunnel se précise. Les enfants du pays se retrouvent enfin, après s'être oubliés toute la nuit, comme s'ils avaient été hors d'eux-mêmes et hors d'un monde qui les regarde avec sérieux, impatient et inquiet, mais fort fasciné. Le cœur de la mère Algérie doit assurément battre, de plus en plus fort, pour célébrer un printemps singulier, radieux, lumineux. Belle et rebelle, elle lance d'inépuisables échos d'espérance partout, à ses voisins du Maghreb, à l'Afrique, à l'Asie, à l'Amérique Latine, et au monde entier.

    Des échos qui naissent, se prolongent dans un présent plein de promesses, portés par toutes ces voix, tous ces bras, tous ces cris de jeunes qui ne rêvent que du pluriel, celui du désir brûlant de renverser la dictature, d'atteindre la liberté et la justice sociale, d'éradiquer la corruption, de changer, de partager, d'aimer, de confronter les idées et les projets dans un Etat de droit, respectueux des lois et des différences. Ils rêvent de construire quelque chose de neuf, de solide sur lequel s'appuyer pour monter les marches d'escalier, vers le haut, vers l'apothéose, vers la démocratie. Si nos jeunes multiplient, comme à l'infini, les appels au changement, faisant résonner une réjouissante clameur d'espoir, c'est pour dire «basta» au règne des oligarques !

  • C. Saadane

    ALGÉRIE , LA  NOUVELLE RÉPUBLIQUE   Après sept semaines de manifestations pacifiques, d’une civilité jamais égalée de par le monde et l’abdication imposée de Bouteflika, après , une déstructuration massive et à grande échelle, pendant 20 ans, de toutes les structures de la république : administratives, économiques, financières, morales, éducatives et je serais tentés... Lire la suite

    ALGÉRIE , LA  NOUVELLE RÉPUBLIQUE

     

    Après sept semaines de manifestations pacifiques, d’une civilité jamais égalée de par le monde et l’abdication imposée de Bouteflika, après , une déstructuration massive et à grande échelle, pendant 20 ans, de toutes les structures de la république : administratives, économiques, financières, morales, éducatives et je serais tentés de dire familiales tant l’effet de ce Tsunami a été destructeur. Oui le constat est suave, aigre et amer.

    Oui presque noir, dans tout sa noirceur et ce serait peut dire. L’Ouragan Boutlika n’a épargné aucunes franges de la société du simple ouvrier au ministre, nous avons perdus beaucoup des valeurs qui font de l’individu un citoyen accompli ,la valeur du travail , du devoir et de l’effort , le respect de la hiérarchie et du droit , l’amour de la famille ,du voisin et de la patrie, les enseignements de notre religion , enfin tout ce qui fait de l’homme , de la femme , de l’enfant du vieillard l’ALGERIEN , l’ALGERIE, que des millions de gosiers revendique à juste titre ces jours derniers .

    Le plus dur est à venir. La reconstruction ou plutôt la refondation de l’état au sens le plus large de terme, avec ou sans la participation de ceux et celles qui ont faillis .
    Ils sont nombreux déjà à se repositionner toute honte bue.

    Quatre thèmes importants nous attendent : POLITIQUE , JURIDIQUE - ECONOMIQUE – FINANCIER dans mon esprit au-delà, d’une feuille de route ,c’est un PROJET DE SOCIETE qu’il nous faut définitivement mettre en place .ALGERIE LIBRE ET DEMOCRATIQUE dit , le slogan populaire ; Sous entendu un état de droit, je dirais également de devoir , de justice je dirais également justice- sociale, de liberté , je dirais également sans anarchie , sans précipitation mais sereinement , sagement , surement , sans erreurs qui peuvent mener à la faute, du tout et de suite qui nous feras un pas devant et trois à l’arrière. Les démons d’une certaine vengeance basée sur l’intolérance et le rejet sont a bannir de nos lexiques.

    LE POLITIQUE :

    Quelques soit les solutions : politiques ou constitutionnelles ou une panachée des deux , qui feront que la transition soit assurée par un président ou un triumvirat l’essentiel , réside dans un gouvernement de transition , composé de compétences avérés, ce qui n’est pas le cas du gouvernement actuel , il se doit d’être non partisan et reconnu par tous, dont les missions premières seraient :

    • Rassurer nos partenaires politico-économiques sur le sérieux du peuple a respecté ses engagements anciens et a venir.

    • Assurer la gestion quotidienne de l’état .essentielle en ces moments de crises.

    • Procéder à un état des lieux et diagnostiquer l’état réel de nos finances publics
    Sans complaisances aucune.

    • Mettre en place l’ébauche d’une politique économique, pragmatique, adaptée à notre société ou à la limite une ébauche sur le cours terme, de manière à ce que les grandes lignes puissent servir et éclairer nos dirigeants du futur.(après les élections).

    LE JURIDIQUE :

    • Préparer les lois et règlements qui feront que les prochaines échéances électorales soient transparentes et exemptes de toutes manipulations frauduleuses par ou pour un clan, un parti ou une entité, Pour cela s’impose la révision:
    - Du fichier électoral et son épuration.
    - de la loi sur les associations politiques et leur financement (l’état doit se désengager de toutes aides financières et ou matériels).
    - Création d’une entité de surveillance des élections.( à définir ).

    • Révision du nombre de sièges APN et SENAT ainsi que leur rémunération qui de mon point de vu , devraient être diminués de 1/3 au moins pour les sièges et de l’allocation d’indemnités en plus du salaire de leurs emplois antérieur à l’élection .Ce qui de mon point de vu abaisseras les ardeurs opportunistes de celles et ceux qui voient en l’APN et SENAT une mine d’or source d’enrichissement et non l’un des plus nobles privilèges : servir sa patrie et ses concitoyens.

    • Révision de la constitution, qui sera l’œuvre de constitutionalistes et juristes reconnus .Cinq au plus et qui pourrons a leurs demandes faire appel a des
    Professionnels ou experts sur certains sujets technico-administratifs.

    L’ECONOMIQUE :

    Le gouvernement de transition aura une des taches les plus ardues , une société appauvrie , des finances publics au points mort , une balance de payement déficitaire, la planche à billet qui tourne a plein régime , un endettement conséquent envers les entreprises algériennes et des masses populaires surtout les plus démunis en attente éclaircie et peut être même d’une prime à la victoire (légitime en soit).Momment concilier ce qui peut paraitre comme inconciliable ?

    Comment relancer la machine économique en panne de finances et d’idées du fait que le Bouteflikisme, corrompu et corrupteur, basé sur la mensonge, la gabegie et le clientélisme et a fait des dégâts immenses y compris au sein des couches populaires. Les citoyens toutes franges confondues attendent de l’état la nourriture, l’emploi, le logement, le gaz de ville, l’électricité et l’eau bon marché et un pécule «sea and sun » en Tunisie, Turquie et autres ou il fait plutôt bon vivre qu’en Algérie.

    Mon programme, qui n’a d’économique que ma vision du vécu Algérien et la connaissance humaine de notre généreux peuple auquel notre gouvernement :

    • Doit faire Appel à la patience et la sagesse du peuple à son sens du devoir et de l’honneur ainsi que son amour pour la patrie .Et ce, en usant d’une communication appropriée, active, à travers les médias Lourds, les réseaux sociaux, journaux etc…

    • Définir les priorités sociales surtout envers les plus démunis par des gestes mêmes
    Symboliques qui pourraient attenues les misères. Communiquer un Agenda de ce peut être fait et ce qui ne peut l’être.

    • Procéder au plus vite, au recensement sérieux, vrais et réel de la population afin de désengager l’état de toutes subventions et mettre les mécanismes pour y palier par une distribution pécuniaires ou autres au plus démunis (il est anormal qu’un rentier, Un haut fonctionnaire, directeur ou libéral paye le lait, la semoule et l’huile qu’un smicard ou un ouvrier).

    LES FINANCES :

    Dans tous les pays dits : modernes et développés l’outil par excellence et le moyen de régulation des richesses ou plutôt de la rente chez nous : c’est l’IMPÔT,, puisque nous ne produisons rien et vivons tous au dépend de cet état providence, qui n’arrive pas ou ne veut pas se départir des hydrocarbures. L’impôt : mal vu ou bien vu à de tous temps été honni par toutes et tous , dans notre société encore plus , par malhonnêteté ou par hypocrisie, depuis que certains de nos religieux le définisse comme percept « makrouh et parfois ribaa et autres.. ».

    Je ne peux considérer cette conception de l’impôt et je suis d’autant plus a l’aise pour en parler, vu ,mon imprégnation et ma pratique courante et quotidienne de l’islam et des percepts de notre saint coran et de la sunna .Certains me dirons la Zakat (2.5%) sur le niçab , je répondrais OUI cela peut aider ,sans plus .

    Mais la distribution de la zakat en soit, comme pratiquée en Algérie , est, pour ne pas dire, injuste, mal répartie , sans parler du m’a tu vus ,me voila . Que la distribution se fasse par les particuliers , en général, aux proches, par les mosquées envers les complaisants et faux dévots ou le ministère qui n’a, ni la vocation, ni l’expertise, ni le personnel compétent pour le faire. Dans tous les cas cela reste insuffisant. L’impôt étant dans ma conception d’un état qui sied aux Algériens, que nous voulons juste et moderne ne peut se faire que si les moyens matériels et humains, Les outils de collectes et de contrôles sont mis à la disposition des fonctionnaires des impôts.

    La facture et l’impôt pour ma part, sont les poumons de l’économie et spécialement une économie rentière comme la notre .Ils sont les moyens les plus surs à même de permettre à notre société, d’évoluer sainement. Pour l’exemple la fraude à l’impôt, considéré comme un délit passible de prison aux USA, les fraudeurs peuvent perdre toute leur fortune et les dénonciateurs des fraudeurs sont gratifiés d’une prime de 30% sur les pénalités.

    Le seul et unique moyen de lutter contre l’informel (50% de notre économie) : c’est l’IMPOT ET LA FACTURE. Nous sommes le seul pays au monde, ou l’on récupère un investissement (une mise) de 300 milliards en moins de UN AN « dixit REBRAB ». COMPTABLEMENT C’EST 05 ANS et plus.

    Ceci est la modeste contribution du citoyen , pour qui LA NATION ALGERIENNE EST SACREE DANS COMPOSANTE HUMAINE ET TERRITORIALE , SA LIBERTE , SA JUSTICE .

    VIVE L’ALGERIE LIBRE ET DEMOCRATIQUE .GLOIRE A NOS MARTYRES.

  • Rachid Rezagui

    Pour mieux observer et tirer des conclusions,il faut consulter l'histoire. Et dans le cas précis que vit notre pays actuellement,l'histoire récente est pleine d'enseignements utiles. Si certains veulent priviègier, coûte que coûte, la solution préconisée par l'article 102 de la constitution et qui débouche, inéluctablement, sur une élection présidentielle dans des... Lire la suite

    Pour mieux observer et tirer des conclusions,il faut consulter l'histoire. Et dans le cas précis que vit notre pays actuellement,l'histoire récente est pleine d'enseignements utiles.

    Si certains veulent priviègier, coûte que coûte, la solution préconisée par l'article 102 de la constitution et qui débouche, inéluctablement, sur une élection présidentielle dans des conditions de crise exacerbée et d'incertitudes certaines, c'est qu'il y'a un calcul derrière et une certaine mauvaise foi invouée. En effet, l'Algérie a déjà vécu des crises analogues, traitées par le changement unique et ciblé au niveau le plus-haut de l'état, à savoir, le président de la République.

    Octobre 88 et la crise de 91/92

    L'Algérie en crise fait appel à Si Mohamed Boudiaf, un homme au-dessus de tout soupçon, accueilli avec joie par son peuple et ayant ouvert les horizons de l'espoir avec des promesses certaines de changements positifs. Tout son engagement et sa bonne volonté ont été mis à la disposition de sa nation et de son peuple. Cependant, il n'avait pas le système de son côté... Le 29 Juin 1992,soit six mois après son retour vers sa terre natale et son peuple, pour lesquels il avait combattu et risqué sa vie, Il est assassiné devant les yeux de ce peuple qui l'a pleuré sans pouvoir le sauver... Le système n'a pas pu, n'a pas su ou n'a pas voulu le protéger.

    1994/1995 Le général Liamine Zéroual

    Elu démocratiquement avec un score très appréciable,Liamine Zéroual homme intègre et patriote sans concéssion prend les rênes du pays et décide de mettre en place organisation étatique capable de mener le pays vers les rives de l'indépendance réelle et de la démocratie. De ce fait il devait s'attaquer au système. Dure fut la tâche... Il a été obligé de démissioner en cours de mandat.

    Ces deux exemples sont suffisament édifiant pour nous éclairer sur la démarche idoine à entreprendre pour sauver l'Agérie, peuple et nation. Nous devons d'abord et sans tergiversation aucune,nous atteler à mettre en place les mécanismes necéssaires, pour d'une part, éliminer graduellement les pratiques du système et empêcher leurs possibilités de renouvellement.

    Le peuple étant la source de tous les pouvoir, le peuple effectue toutes les semaines un référendum pour demander le changement du système. Il faut saisir et respecter cette décision du peuple en la concrétisant sur terrain sans délai.

    La démarche est simple et transparente.

    A. Première étape:

    1. Un comité d'état ou présidium.

    2.Un gouvernement de transition.

    B. Deuxième étape:

    1. Ouverture d'un débat national et structuration du mouvement poulaire dans différentes organisations.

    2. Election d'une instance nationale de préparation et de gestion des élections.

    3. Election présidentielle libre et transparente.

  • Sadoud ahmed

    Armée démocratique Pour l'analyse de la position de l'armée dans le champ du pouvoir, de ce qu'elle était ou de celle que certains vaudraient bien lui faire faire, l'objectivité de l’analyste contributeur, est de se soustraire à la vie d'acteur, porteur d'une stratégie subversive ou de conservation. Ce qu'on peut tirer... Lire la suite

    Armée démocratique

    Pour l'analyse de la position de l'armée dans le champ du pouvoir, de ce qu'elle était ou de celle que certains vaudraient bien lui faire faire, l'objectivité de l’analyste contributeur, est de se soustraire à la vie d'acteur, porteur d'une stratégie subversive ou de conservation. Ce qu'on peut tirer comme enseignement de la logique de fonctionnement du champ politique, des expériences des autres ou de ce que véhiculent les expériences académiques sur le sujet est la nécessité d'une autonomie de l'institution militaire du champ politique. C'est un ressort essentiel de la reconstruction du pays sur une voie de démocratisation. Il y a au moins quatre éléments justificatifs:

    a. Le commandement d'une armée est avant tout composé d'hommes et en tant que tels ils ont des structures subjectives qu'on ne peut considérer comme dénuées de toute vision politique. La genèse de la vision et des intérêts est très concluante. Même les trajectoires déchirées d’hommes politiques qui ont mené une vie en califourchon: un pied dans le militaire et un autre dans la vie politique, ne peuvent pas échapper à la loi de l'incorporation des règles de fonctionnement du système politique (un chef militaire d'un plus haut grade ne pourra pas se suffire à une présence figurative dans le champ politique ou du pouvoir pour une forte raison);

    b. La lourde tâche du commandement militaire est un facteur suffisant pour plaider en faveur de cette autonomie. Celui-ci ne peut pas s'encombrer d'une implication dans la gestion politique d'un pays au temps où de nouveaux enjeux sécuritaires apparaissent, des évolutions technologiques à maîtriser et un pays continent à défendre. Ce qui est attendu de notre armée est d’accroître ses capacités organisationnelles et opérationnelles. Ses capacités dissuasives ont des portées géostratégiques et concourent à l’augmentation de la capacité d’influence de la nation à la même échelle.

    c. L'armée doit cesser de se considérer comme le seul vivier de cadres ou d'hommes d'Etat. La mise en perspective historique montre que l'incubateur d'où se ressourçaient les partis était la clandestinité. La persistance dans la restriction des libertés a été pour beaucoup dans la destruction ou les effets d''éviction qui ont beaucoup travaillé à l'amincissement de la vie politique et des partis en tant que formateurs;

    d. L'implication de l'armée pourrait faire émerger ou réveiller une communauté de vision pour consacrer une domination des intérêts régionalistes. Les forces du changement ont vraiment pris une avance sur la classe pensante dont le seul intérêt est de revenir à une date ou une période faste de leur existence politique. Ces forces imposent un principe de vivre ensemble qu'il importe de conceptualiser sans hésitation, sans calcul et sans aucune réduction.

    Une assemblée structurante

    La constituante, et la constitution qu'elle cherche à réécrire, n'échappe pas aux écueils qu'elle cherche à résoudre. D'ailleurs, comme cadre de solution aux divergences des luttes dans la société, la constituante ne trouverait pas toute sa pertinence dans le contexte politique algérien. L'interchangeabilité nous livre une mobilité entre partis, dont certains transfuges intéressés sont l'élément le plus éclatant, et qui nous amène à s'interroger sur les visions idéologiques et leur diffusion intra-organisationnelle dans les “ formations politiques“.

    Les partis ne forment pas des communautés de visions idéologiques, c'est-à-dire des systèmes d'idées partagées avec une certaine cohérence. L'appartenance partisane se règle par le rattachement des participants au chef en raison des crédits qui lui sont accordés. Le charisme du chef joue comme un pendant à la coordination de la vie organisationnelle du parti. Le champ politique est à réinventer en Algérie.

    La constituante se voit comme une voie négociée qui conduirait à un compromis entre des forces antagonistes du champ politique. Or, les divergences idéologiques ont cessé d'être les inducteurs des luttes qu'on peut y observer. Celles-ci prennent d'autres formes car ces divergences se trouvent souvent au niveau des intérêts nus. Les produits de ces luttes ne sont pas seulement accompagnés par un déplacement des frontières de l'électorat mais douloureusement par des passages idéologiquement injustifiés vers un redoutable concurrent, qui ne peut être que le parti-Etat dans notre cas.

    La constituante est une assemblée qui se donne pour tâche d'élaborer une constitution. C'est un schéma qui n'est aucunement en rupture avec celui qui a servi à la confection des différentes constitutions qu'on a connu depuis l'indépendance. Une loi fondamentale n'est pas une compilation de principes juridiques réglant le fonctionnement institutionnel, politique, économique,... il y a règle et régularité que les constitutionnalistes confondent généralement sans le savoir. Les régularités peuvent être identifiées et reconstituées à partir de ces forces du changement en mouvement et dans les formes expressives sont des références qui ne mentent pas pour jeter les jalons constitutionnels de l'Algérie de demain.

    Le problème fondamental n'est pas dans le contenu de ce document mais dans la structuration de l'espace démocratique. On sait réfléchir en tant que parti, mais on ne sait pas le faire en tant qu'ensemble de partis. Il nous faut certes des référentiels juridiques à respecter par tous, mais aussi d'une façon déterminante à structurer la vie politique de la nation. Dans cette perspective, l'assemblée structurante inscrit dans ses prolongements la nécessité:

    - de rendre effective l'autonomie du champ politique du champ plus particulièrement bureaucratique. On ne peut batailler sur le champ politique avec un parti qui contrôle tout l'espace institutionnel. Le méga-parti, issu d’un travail de ramification destiné à produire l’image d’une pluralité de façade, contrôle tout le processus électoral depuis la convocation du corps électoral jusqu’à l’annonce des résultats. La fraude n’est pas de prendre un siège qui revient légitimement à autre mais de bafouer la loi, de légitimer les passe-droits et de protéger les corrompus.

    - de dissoudre les structures politiques, syndicales, médiatiques héritées de l'histoire commune de tous les Algériens et de toutes les Algériennes. Ces structures ont des visions du monde totalitaires qui contredisent l'égalité de conditions qui est aux fondements du fonctionnement des jeux démocratiques. Il ne s’agit pas de dénier au personnel du méta- parti au pouvoir le droit d’exercer leurs libertés politiques mais de consacrer l’autonomie des sous univers institutionnels de contrôle du pouvoir politique. Ainsi, cette autonomie, comme l’un des piliers de l’Etat de droit, est aux antipodes de l’état velléitaire qui survient de l’atrophie de l’Etat, qu’on vit dans les rendez-vous de la succession, de l’affaiblissement de la souveraineté nationale qui y va de pair.

    L’assemblée structurante devrait aussi repenser les instruments de représentation et de contrôle de l’Etat. De ce fait, l’APN, L’APW, L’APC et le Sénat ne seront appelés à céder leur place à d’autres instruments de représentation respectueux des spécificités spatiales du pays, des exigences d’une vie citoyenne, de la responsabilité devant les électeurs. Ces formes institutionnelles construites pour les besoins des successions internes et de la gestion clientèles et des personnes influentes au sein du sérail doivent partir pour projeter la nation dans le cadre d’un idéal démocratique nouveau.

    Il y a va dans l’intérêt de la crédibilité des institutions et de la réparation de la personnalité et l’image de l’élu, discrédité par l’appartenance à des organes de façade et par les logiques d’allégeance exigées par le fonctionnement systémique. Aussi, un parlement citoyen d’Algérie serait le bienveillant pour dépasser les séquelles laissées par l’hémicycle et le sénat et leur caractères dispendieux.


    Sadoud ahmed, Universitaire