Les élucubrations d’Addi Lahouari Décidemment Addi Lahouari restera toujours égal à lui-même. Alors que la patrie, soumise à un embargo international programmé (dont seule l’Italie s’était dissociée), résistait vaillamment à une entreprise de destruction fomentée de l’extérieur et exécutée par la horde de terroristes islamistes, il se distinguât par une position... Lire la suite
Les élucubrations d’Addi Lahouari
Décidemment Addi Lahouari restera toujours égal à lui-même. Alors que la patrie, soumise à un embargo international programmé (dont seule l’Italie s’était dissociée), résistait vaillamment à une entreprise de destruction fomentée de l’extérieur et exécutée par la horde de terroristes islamistes, il se distinguât par une position honteuse qu’il croyait diluer par sa formule : la ‘’régression féconde’. Une trouvaille pour justifier l’injustifiable, étant entendu que les régressions sont toujours néfastes et sont à éviter autant que faire se peut car pouvant être fatales.
Il vient de récidiver à travers une déclaration téléphonique sur France 24 (le 3 avril 2019) en disculpant Bouteflika et son gang et chargeant l’armée algérienne. Oubliant qu’il avait lui-même demandé à l’armée ‘’ de renoncer à s’identifier au régime et devrait s’engager à défendre la constitution…’’. Lors de cette intervention il a déclaré que c’est l’armée qui nomme les premiers ministres, les ministres, les walis …Elle aurait ainsi nommé tous les ministres de Tlemcen, annulé le mandat d’arrêt international contre Khellil, placé à la tête de la sonatrach le repris de justice Ould Kaddour ...Et la liste est longue. Il est vrai qu’il avait déclaré au paravent :’’ dire que Bouteflika et son frère décident de tout est une légende’’.
L’objectif de ces déclarations est évident et a pour but de discréditer l’armée et appuyer ses thèses et la thèse de coup d’état prônée par les médiats français notamment France 24. Alors que le seul responsable de cette situation est Bouteflika qui est la parfaite incarnation du régime de 62. Dans le plus grand mépris de la constitution il a annulé les élections et s’est adonné à sa spécialité, la fourberie, pour prolonger son mandat qui devait se terminer le 28 avril, en mettant en péril le pays. Suite à des manigances aussi douteuses que dangereuses, l’armée a décidé d’intervenir de tout son poids et l’a obligé à démissionner. Ayant certainement beaucoup de choses graves à se reprocher (ou sa fratrie) il s’est exécuté avec une promptitude et une docilité surprenantes (lui qui narguait l’armée). S’opposer à de graves dérives qui mettent la nation en danger est honorable et ne peut en aucun cas être associé à un coup d’état. C’est rester au de-là de son mandat qui l’aurait été.
Au lendemain de son intervention et dans une tentative de rééquilibrage dont il a le secret, celui qui ordonnait sur un ton virulent à Benchicou de se taire parce qu’il critiquait justement Bouteflika, ne trouva que trois reproches à faire à Bouteflika sur le site de TSA le 4 avril 2019. Le premier au sujet de son maintient au pouvoir malgré son AVC de 2013. Le second ‘’d’avoir dormi pendant plusieurs semaines dans le lit qu’ont occupé les généraux Bigeard et Aussaresses’’ ; durant son hospitalisation au Val de Grace !!! Le troisième est anecdotique et concerne la grande mosquée. Voici donc les grands griefs que l’on devrait retenir contre Bouteflika. Le reste (népotisme, corruption et pillage du pays, ‘’régressions ‘’ dans tous les domaines …) n’est que pure affabulation. D’ailleurs il avait dit à ce propos : ‘’ Il faut savoir qu’il y’a des gens qui sont payés par le budget de l’état pour dire que tout ce qui arrive c’est la faute du président et de son frère qui ont pillé les caisses de l’état. Mai même Bouteflika et son frère acceptent de jouer le rôle de personnages autocrates et corrompus’’. Misère de sociologie !!