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Les procès d’Abdenour Abdeslam et de plusieurs militants reportés

Les procès d’Abdenour Abdeslam et de plusieurs militants reportés

Le procès de plus d’une trentaine de militants et activistes, qui devaient être jugés ce dimanche 16 octobre devant le tribunal de Dar El Beida (Alger), dans le cadre du procès des personnes arrêtées en juin et septembre 2021 dans plusieurs localités de Kabylie, a été reporté au 13 novembre prochain, selon le CNLD.

Le plus connu des prévenus est l’écrivain et militant Abdeslam Abdenour, en détention depuis plus d’une année.

Il y a aussi Bouaziz Aït Chebib, Hamza Bouaoune, Tahar Amichi et Lounès Hamzi. Aux côtés de ces détenus, seront jugés également trois activistes placés sous contrôle judiciaire (l’enseignante universitaire Mira Moknache, Chelbabi Nadir et Yahia Iguenatene), ainsi que 24 autres comparaissant libres, détaille le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). La plupart des prévenus ont été arrêtés en juin et septembre 2021.

Ils étaient poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation dont certains tombaient sous le coup de l’article 187-bis du code pénal. Néanmoins, un non-lieu partiel (concernant l’accusation criminelle d’appartenance à un groupe terroriste) a été prononcé en avril 2022, et les prévenus ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel.

Appartenance au MAK

L’écrivain Abdeslam Abdenour est très connu en Kabylie pour son militantisme en faveur de la culture amazighe.

Bouaziz Aït Chebib était président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) qu’il a quitté il y a quelques années pour créer un autre mouvement.

De nombreux activistes ont été arrêtés en Kabylie pendant l’été 2021, certains accusés d’appartenance au MAK, classé « organisation terroriste » en mai de la même année.

Une autre vague d’arrestations a eu lieu en septembre 2021, suite aux incendies qui ont ravagé plusieurs localités de la région, faisant plusieurs morts et d’importants dégâts matériels.

Le 15 septembre de la même année, la gendarmerie nationale a fait état du placement sous mandat de dépôt de huit personnes, poursuivies pour de lourdes charges. Il s’agit de Ali Mimoun, Zahir Djemai, Boudjemaa Malek, Abdenour Saidi, Arezki Oulhadj, Hanafi Ould Mohand, Zahir Messaoudene et le journaliste Mohamed Mouloudj. Leur procès aura lieu ultérieurement.

Un autre procès, qui a été ce dimanche devant le même tribunal de Dar El Beida, a été reporté au 30 octobre prochain, toujours selon le CNLD qui ne précise pas les raisons de ce report. Il verra le jugement de huit activistes, dont sept sont en détention. Il s’agit de Moufida Kherchi, Fatma Boudouda, Sadek Louail, Noureddine Abdelaziz, Salah Zerfa, Sofiane Rabiai et Belaamiri Lamouri. Concerné également par le procès, Mohamed Khaled se trouve sous contrôle judiciaire.

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