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Macron regrette les « polémiques » et les « malentendus » avec l’Algérie

Macron regrette les « polémiques » et les « malentendus » avec l’Algérie

Plus d’un mois après avoir tenu des propos controversés ayant provoqué une crise entre l’Algérie et la France, Emmanuel Macron a tenté de corriger le tir ce mardi, en exprimant son « plus grand respect pour la nation algérienne ».

Jeudi 30 septembre, au cours d’un échange à l’Elysée avec ce qu’il a appelé les « enfants de la guerre d’Algérie », le président français a tenu des propos au vitriol à l’égard du système algérien qu’il a qualifié de « politico-militaire » et s’est même interrogé sur l’existence de la nation algérienne, avant la colonisation française en 1830.

Des propos qui ont provoqué un tollé en Algérie, et plongé les relations entre les deux pays dans un froid glacial. Révélés le 2 octobre par Le Monde, ces propos ont suscité une réaction immédiate de l’Algérie qui a rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son territoire par des avions militaires français en opération au Mali.

« Plus grand respect pour la nation algérienne »

Dans un entretien au magazine allemand Der Spiegel publié vendredi 5 novembre, le président Abdelmadjid Tebboune a expliqué qu’il ne sera pas le premier à reprendre contact avec son homologue français. « Je ne vais pas être le premier à faire le pas, sinon je perds tous les Algériens », a dit le chef de l’Etat algérien.

Ce mardi, l’Elysée s’est exprimé sur les tensions entre les deux pays, en affirmant que le président Macron regrette les « malentendus » et les « polémiques » avec l’Algérie.

« Le président de la République regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés », a dit un conseiller au cours d’un point presse consacré à la conférence sur la Libye organisée vendredi 5 novembre, à Paris, selon les médias français. Il a ajouté que Macron est « fortement attaché au développement de la relation » entre la France et l’Algérie.

« Le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie », a précisé l’Elysée, ajoutant qu’il souhaite que la relation franco-algérienne se développe « au bénéfice des populations algérienne et française mais également pour répondre aux grands défis régionaux, à commencer par la Libye ».

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