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Mondial 2022 : nouveau coup dur pour le Qatar

Mondial 2022 : nouveau coup dur pour le Qatar

Nouveau coup dur pour le Qatar qui subit une campagne de critiques à moins de deux semaines du coup d’envoi du Mondial 2022 qu’il organise du 20 novembre au 18 décembre.

L’ex-président de la FIFA Sepp Blatter, à qui on prête un rôle clé dans l’attribution du mondial au petit émirat du Golfe, vient d’exprimer un avis qui risque de ne pas plaire du côté de Doha.

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En 2010, la FIFA a octroyé l’organisation des coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar respectivement, au détriment notamment des États-Unis, candidats pour l’édition 2022.

Si le choix de la Russie n’a pas fait trop jaser, celui du Qatar était suivi d’une salve de critiques, sur fond d’accusations de corruption ciblant le président de la FIFA de l’époque, Joseph Sepp Blatter, celui de l’UEFA, Michel Platini et de nombreux autres cadres du football mondial.

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Nonobstant les soupçons de corruption, les détracteurs de ce choix avaient mis en avant les fortes chaleurs sévissant dans la région du Golfe en été et le peu de marge de développement du football qu’offre la taille de la population de l’émirat.

Mondial 2022 au Qatar : « Une erreur »

Blatter a été acquitté, ainsi que Platini, par la justice suisse des accusations de malversations liées à sa gestion, mais sa responsabilité dans le choix du pays hôte du mondial 2022 reste entière en sa qualité de premier responsable de la FIFA à l’époque.

Ce qu’il vient d’ailleurs d’assumer publiquement dans un entretien paru dans la Tribune de Genève, à 12 jours du début du tournoi mondial. « J’en portais à l’époque la responsabilité en tant que président de la FIFA », déclare-t-il.

Mieux, l’homme de 86 ans avoue pour la première fois que le choix du Qatar était une « erreur » et que « le football et la Coupe du monde sont trop grands pour cela ».

Douze ans après, Sepp Blatter reconnaît que l’instance mondiale aurait dû octroyer le Mondial 2022 aux États-Unis, estimant que l’organisation de deux coupes du monde successives chez « les adversaires politiques » que sont la Russie et les États-Unis, aurait été « un geste de paix ».

Le Qatar avait remporté le scrutin final par 14 voix, contre 8 seulement pour la candidature américaine. Le président américain de l’époque, Barak Obama, fut parmi ceux qui ont vivement fustigé le choix de la FIFA. Les États-Unis organiseront finalement l’édition 2026, conjointement avec le Canada et le Mexique.

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