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Radio M et Maghreb Emergent « exigent la libération » de Khaled Drareni et Ihsane El Kadi

Radio M et Maghreb Emergent « exigent la libération » de Khaled Drareni et Ihsane El Kadi

Les sites Radio M et Maghreb Emergent exigent dans un communiqué publié ce vendredi 11 juin la libération des journalistes Ihsane El Kadi et Khaled Drareni.

Le premier est le directeur et fondateur des deux sites d’information, et le second est présentateur d’une émission sur Radio M. Les deux sites affirment qu’ils sont « sans nouvelles » des deux journalistes qui ont été interpellés jeudi en fin d’après-midi.

« Le journaliste et directeur des deux médias, Radio M et Maghreb Emergent, Ihsane El Kadi a été interpellé par les services de sécurité à sa sortie de son bureau à Alger-centre, ce jeudi 10 juin 2021 en fin d’après-midi. Khaled Drareni quant à lui est resté injoignable dès 19 h 30 et ce, jusqu’à ce qu’il contacte sa famille vers 22 h 30 pour dire qu’il est à la caserne Antar », expliquent les deux sites dans le communiqué.

Le 18 mai, Ihsane El Kadi  a été placé sous contrôle judiciaire, par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed et confirmé le 6 juin par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger, rappelle le communiqué. Il est poursuivi pour « atteinte à la sécurité et l’intégrité de l’unité nationale » et « publications qui nuisent à l’intérêt national » et ce, suite à un article publié, le 23 mars 2021, sur le site de Radio M, ajoute la même source.

Pour Khaled Drareni, il a été libéré provisoirement le 19 février dernier, dans « la foulée des décisions présidentielles d’élargissement des détenus du Hirak pour une soixantaine de personnes. Il avait été condamné à deux ans de prison en septembre dernier pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale » », rappelle les deux sites dans le communiqué.

Les journalistes de ces deux médias, qui existent depuis plus de 10 ans, sont « indignés par le climat de terreur qu’ils subissent et dénoncent fortement cette situation répressive. Ils exigent la libération immédiate et sans condition de leurs collègues ».

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