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Un artiste transforme un stade de basket en œuvre d’art

Un artiste transforme un stade de basket en œuvre d’art

Amine Aitouche, alias Sneak, est un artiste plasticien spécialisé dans l’art urbain. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger, ce calligraphe et designer s’est trouvé une passion pour les graffitis et l’art de rue.

En 2015, il expose pour la première fois au Musée Bardo d’Alger. En 2016, il participe à une exposition collective à Paris, aux côtés de plus de 70 artistes. Le plasticien enchaînera ensuite les expositions à Alger et à Oran, notamment les « Sneacatacombes » en 2017 où son penchant pour le street art s’est manifesté.

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Les rues d’Alger, notamment de la Casbah, en sont témoins, les fresques du jeune artiste redonnent vie à des quartiers souvent en piteux état.

Cette fois, son coup de pinceau a frappé à Kouba, où il a réhabilité un terrain de basket-ball de proximité. Le terrain, où s’entraînent des jeunes filles de la JFK, se trouvait dans un état déplorable.

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Elles « s’entraînaient dans des conditions dignes d’un terrain abandonné, terre condensée et poussière, débordements de métaux, pierres etc. », décrit Amine Aïtouche sur sa page Facebook officielle.

C’est avec un style qui lui est propre que « Sneak » va donner une seconde vie à ce terrain de sport. Lorsque la plupart de ses collègues vont rendre hommage à de grandes figures du cinéma, de l’histoire ou encore de la science, Amine Aitouche optera plutôt pour la calligraphie pour faire parler les murs.

C’est ainsi qu’il a donné toute sa singularité à ce stade de basket. Sans le dévêtir de son traçage classique, l’artiste s’est surpassé en créant cette toile où le jaune vif et le noir s’entremêlent, qu’il a intitulée Hip Hop Fury.

Après l’avoir nettoyé et réhabilité lui-même, et avec l’aide de connaissances et bénévoles, « Sneak » l’a ornementé de calligraphies arabes, sa signature.

Avec précision, il est venu placer ces lettres des deux côtés du stade, tantôt en noir sur fond jaune, tantôt en blanc sur fond noir. Pour combler l’espace restant, il a opté pour un contrat entre les deux couleurs phares de cette œuvre : le jaune et le noir.

 

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