Abdelaziz Rahabi insiste sur le jugement « symbolique » du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Après avoir relancé le débat sur la question dans un entretien à TSA publié dimanche dernier, l’ex-ministre de la Communication a demandé une nouvelle fois un jugement « symbolique » de Bouteflika pour sa responsabilité dans la corruption qui s’est répandue dans le pays durant ses vingt ans de règne.

« Le président de la république a une responsabilité par exemple dans la corruption (…) On avait posé il y a quelques années l’incapacité du président à diriger, on avait été traités d’ennemis de la nation (…) Le président de la république a une responsabilité dans la corruption. Il l’a couverte. Le jugement du président, dans ses conditions sanitaires actuelles, sera symbolique (…) D’anciens Premiers ministres ont dit devant le juge qu’ils ont octroyé des crédits sur ordre du président de la république. Je ne dis pas qu’il faut incarcérer le président. Nous sommes le seul peuple qui n’a pas pendu, jugé ou fait exiler son président », a-t-il dit dans un entretien à El Bilad TV, diffusé jeudi soir.