En droite ligne de leur engagement pour le développement durable et la préservation de l’environnement, BNP-Paribas El Djazair, BK Fire, Général Emballage, Merinal et Total-Energies Lubrifiants, se constituent en association momentanée et apportent leur soutien à l’Association Nationale des Bénévoles d’Algérie autour d’un projet de création d’une forêt pédagogique dans la wilaya de Adrar.

Ce projet triennal vise la création d'une forêt récréative de 6.000 arbres, équipée d'un système d'irrigation autonome alimenté par énergie solaire.

Le coup d’envoi de la première phase de ce projet sera donné le 22 décembre 2024 dans la commune de Bouda.

Les points clés du projet :

• Plantation de 6.000 arbres sur 3 ans
• Installation d'un puits artésien avec système d’alimentation photovoltaïque

Objectifs :

• Implication active des jeunes et des scolaires

Création d'une forêt récréative durable

En tant que société cotée en bourse, Alliance Assurances se conforme à ses obligations règlementaires de communication financière transparente et régulière, et rend public ses résultats financiers du premier semestre de l’année en cours.

En effet, après son conseil d’administration, tenu dans la matinée du dimanche 29 septembre 2024 au niveau de sa direction générale, Alliance Assurances annonce la réalisation, au 30 juin 2024, d’un chiffre d’affaires de 3.202 MdDZD (vs 2.983 MdDZD durant la même période de l’année 2023), ce qui équivaut à une variation de 219 MDZD et un taux de croissance de 7.3%.

En revanche, le Résultat réalisé est de 90.26 MDZD (vs 97.89 MDZD), soit une baisse de 7.64 MDZD et un taux de recul de 7.8 %, toujours à l’aune de la même période de 2023.

Ces performances financières interviennent dans une conjoncture incertaine et des conditions de marché très difficiles. La croissance du chiffre d’affaires a été possible grâce au travail remarquable de toutes les équipes de la société notamment son réseau commercial et sa force de production et témoigne également de la confiance de sa clientèle ainsi que de sa capacité à maintenir une progression durable.

D’autre part, les membres du conseil d’administration ont, lors de cette réunion, passé en revue les conditions défavorables que subit le marché algérien des assurances notamment l’inadéquation des tarifs pratiqués avec la tarification équitable. Une problématique persistante qui induit fatalement un déséquilibre technico-financier structurel de toute l’industrie entravant son développement harmonieux et mettant en
péril sa fiabilité, viabilité et pérennité à moyen et long terme.

De ce fait, la régulation doit assumer ses responsabilités par le rétablissement, même progressif, des tarifs adéquats dans le but de rééquilibrer le déficit structurel technico-commercial des branches et mettre en place de vraies règles pour une concurrence loyale et l’instauration de nouvelles normes pour un fonctionnement sain et pérenne à l’instar des autres marchés émergents.

Pourtant, le marché national jouit d’une énorme marge de progression sous réserve qu’il soit mis en condition et que la régulation l’accompagne dans sa progression et élimine toutes les raisons de distorsions et de sous-développement.

D’autres propositions de réformes touchant tous les niveaux ont bien été avancées et sont toujours en cours d’étude dans l’optique de donner au marché un nouveau souffle et remettre les entreprises en équilibre technico-financier.

Certes le gap est énorme, les attentes sont importantes et l’espoir d’une prise de conscience et de décisions salutaires et urgentes, est très grand.

De leur côté, les membres du Conseil ont noté la volonté des pouvoirs publics quant à l’application des dernières orientations présidentielles pour la révision et le renforcement de la réforme du secteur des assurances.

Alliance Assurances demeure en attente de la dernière mouture et a grand espoir que, grâce à cette dernière, une véritable impulsion positive relance le marché et la naissance d’une nouvelle autorité de régulation indépendante ait lieu.

Enfin, Alliance Assurances se réjouit de l’augmentation de son chiffre d’affaires, poursuit ses efforts de manière proactive et réaffirme ses objectifs de croissance, d’expansion, et d’innovation.

La cybersécurité désigne l’ensemble des solutions appliquées par les entreprises pour protéger leurs données, plateformes de communications et réseaux. C’est un enjeu majeur pour toutes les organisations, quel que soit le domaine d’activité. Les cyberattaques (ransomware, fishing, écoute clandestine, etc.) touchent toutes les structures à travers le monde. Alors, quels sont concrètement les enjeux pour les entreprises implantées en Algérie ?

Cybersécurité en Algérie : état des lieux !

Les cyberattaques sont un problème qui touche toutes les entreprises et celles basées en Algérie les subissent tout autant. Pour donner une nouvelle dynamique à la cybersécurité en Algérie, des experts dont Nazim Sini, expert en économie et membre du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) se sont penchés sur la question. Selon lui, les cyberattaques peuvent paralyser les organisations et surtout leur coûter très cher.

Il affirme : « les cyberattaques ont coûté 8000 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2023. Ce chiffre devrait atteindre le 9500 milliards en 2024 et excéder les 10 000 milliards de dollars en 2025 ». Il précise aussi que les États-Unis sont la première cible de ces attaques, mais que les autres pays comme l’Algérie subissent de plein fouet ce phénomène qui s’affranchit des frontières.

Aussi, mettre en place une politique de cybersécurité n’est plus un luxe, mais une nécessité pour les entreprises algériennes qui souhaitent limiter leurs pertes. Même si toutes les structures sont concernées, l’expert estime que celles du secteur de la santé et des assurances doivent y accorder plus d’importance.

C’est aussi le cas des sociétés qui numérisent leur économie via des cryptoactifs comme l’ethereum. Ainsi, au-delà de suivre l’état du marché boursier et le cours de l’ethereum, les entreprises qui utilisent cette cryptomonnaie doivent avant tout sécuriser leurs activités financières en ligne. Cela, bien qu’assez simple, peut parfois être négligé.

Les principaux enjeux de la sécurité numérique pour les entreprises algériennes

Le principal aspect de la cybersécurité est organisationnel. En effet, les entreprises algériennes doivent repenser leurs techniques de travail de manière à protéger la sécurité des données clients et de celles qu’elles produisent.

Elles doivent donc remplacer leurs process et les outils de production par des modèles plus adaptés et sûrs. De plus, les entreprises doivent former leurs personnels et partenaires à de meilleures pratiques en termes de sécurité numérique.

Les enjeux sont aussi d’ordre technique et financier. Les entreprises algériennes doivent désormais déployer des pratiques pour renforcer leur cybersécurité, comme  :

• l’usage d’antivirus et d’antimalwares performants,
• l’utilisation d’un VPN,
• le stockage des données sur un cloud sécurisé,
• choix de plateforme d’investissements et de transaction sécurisées (pour les cryptoactifs),
• l’utilisation mots de passe forts et de l’authentification à deux facteurs, etc

Une cybersécurité dysfonctionnelle peut entraîner une perte de temps et d’argent. Elle peut même, en cas de cyberattaque, paralyser le fonctionnement d’une structure et menacer sa pérennité. Les enjeux de la sécurité numérique sont aussi concurrentiels. Les entreprises doivent réussir à se protéger contre les concurrents qui pourraient chercher à obtenir des informations stratégiques de manière frauduleuse, par exemple.

Solutions pour répondre aux enjeux de la cybersécurité en Algérie

La cybersécurité est un véritable enjeu en Algérie, surtout dans un contexte où le pays souhaite accélérer la numérisation de son économie et des services publics. En août 2023, le Centre de Recherche en information scientifique et technique a créé une filiale, Proxylan, dédiée à la lutte contre les cyberattaques. Le rôle de ce bureau est d’aider les sociétés à protéger leurs données.

Depuis sa création, l’entreprise Proxylan a accompagné plusieurs entreprises algériennes en les aidant à identifier les failles de leurs réseaux et leurs sites web. Environ 85 contrats de partenariat ont été signés avec de grandes structures algériennes pour réaliser des audits et identifier les vulnérabilités de leurs plateformes.

Kamel Boukhalifa, le directeur du centre Proxylan, soutient que la cybersécurité est désormais une question de souveraineté nationale en Algérie. Cela explique l’implication du gouvernement dans la lutte contre les cyberattaques dans le public, mais aussi dans les structures du privé.

Les failles de sécurité des systèmes informatiques des entreprises et autres organisations en Algérie peuvent être un réel danger. La mise en place d’une politique de cybersécurité cohérente et adaptée aux réels besoins de ces dernières est la meilleure solution pour éviter aux entreprises algériennes les retombées négatives que peuvent avoir des cyberattaques.