Économie

À la FIA, l’Algérie met en avant le génie de ses startuppers

À la Foire internationale d’Alger, qui a ouvert ses portes lundi 13 juin à la Safex, l’Algérie expose le savoir-faire de ses entreprises, l’étendue de son marché et le génie de ses entrepreneurs.

La 53e édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) a ouvert ses portes lundi 13 juin après deux ans d’interruption en raison de la pandémie de Covid-19, avec un stand dédié pour la première fois aux start-up.

Plus de 700 entreprises, dont 187 étrangères venant de 20 pays, prennent part à cet événement cette année.

| LIRE AUSSI : Innovation : 2 pépites algériennes primées par le Fonds Pierre Castel

Du côté des entreprises étrangères, avec la participation de 35 entreprises américaines, les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de cette nouvelle édition de la FIA.

Tandis que du côté des entreprises nationales, plus de 530 exposants algériens, dont 147 compagnies publiques et 383 privées, participent à cette manifestation économique d’envergure internationale.

Les nouveautés de la Foire internationale d’Alger 2022

Parmi les nouveautés de cette nouvelle édition de la FIA, on note la présence d’un nombre important de start-up. En effet, pour la première fois de l’histoire de la Foire internationale d’Alger, un stand entier leur est dédié. Une occasion pour elles de gagner en visibilité, de “marquer leur territoire” et de “donner une autre image de l’Algérie.”

“Nous sommes extrêmement contents de cette initiative qui est la première du genre à la Foire internationale d’Alger. Notre objectif est de donner plus de visibilité aux start-up, de montrer qu’il y a une concrétisation de toutes les politiques qui ont été mises en place à ce jour en matière de développement et de promotion des start-up”, a déclaré Yacine Oualid, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, répondant à une question de TSA.

Il a indiqué qu’une fois à la Foire internationale d’Alger, les visiteurs pourront “découvrir des start-up qui ont commencé à partir de rien » et qui sont « aujourd’hui financées, accompagnées, présentes sur le marché, et qui, pour certaines, arrivent même à exporter des services.”

“Nous sommes réellement devant des start-up qui ne sont plus au stade de l’idée mais vraiment de la concrétisation et de la participation dans cet effort commun de diversification de l’économie nationale”, a estimé le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up

De son côté, Sid Ali Zerrouki, directeur de Algeria Venture, l’accélérateur public de start-up en Algérie, a déclaré à TSA : “A la FIA, de coutume, on a l’impression de ne voir que des producteurs et que de l’industrie. Mais aujourd’hui, nous avons voulu faire la différence avec cette Algérie nouvelle et cette nouvelle ère de digitalisation, de numérisation et d’innovation. La start-up  algérienne prend une place et marque son territoire”.

Et de souligner : “En plus des 50 start-up présentes, plus de dix partenaires activateurs et financeurs dans le système entrepreneurial prennent part à cet évènement. Cette édition de la FIA est différente. On donne une autre image de l’Algérie. Nous n’avons pas que de la production mais du génie que l’on veut mettre en valeur et exposer.”

Sid Ali Zerrouki rappelle que la FIA est “une opportunité pour les entrepreneurs de créer des partenariats et d’exporter leurs produits et solutions”. Il appelle “le citoyen algérien, les ingénieurs et ceux qui veulent entreprendre” à visiter le stand d’Algeria Venture et “à venir se frotter à l’entreprenariat, à Algeria Venture et au ministère (délégué à l’Économie de la connaissance et des Start-up)”.

“On leur donne les moyens, on leur explique les mécanismes et les solutions qui sont mises à leur disposition. Nous sommes inclusifs. Ce n’est pas destiné à telle ou telle catégorie. Il y a même des directeurs d’institutions et des financeurs qui sont présents ici-même (à la foire) pour assurer cette proximité”, a-t-il dit.

Les plus lus