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Amnesty dénonce la « répression » des partis politiques en Algérie

Amnesty dénonce la « répression » des partis politiques en Algérie

Amnesty International a dénoncé ce mercredi 9 février dans un communiqué la « répression qui cible » les partis politiques en Algérie. L’ONG de défense des droits de l’homme qui dispose d’un bureau à Alger, a indiqué qu’ « au cours du seul mois de janvier, les autorités algériennes ont suspendu un parti politique et ont menacé deux autres de subir le même sort ».

Amnesty International affirme que les autorités algériennes ont « aussi condamné le leader d’un parti politique à deux années de prison pour avoir exprimé ses opinions contre la répression dans le pays, portant à au moins 251 le nombre total de personnes actuellement détenues pour avoir exercé leurs droits de manifester pacifiquement et de s’exprimer librement. »

AI a rappelé que Fethi Ghares, coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS) a été condamné le 9 janvier par le tribunal de Bab el Oued (Alger), à deux ans de prison et à une amende de 200. 000 dinars algériens  pour « avoir exercé son droit à la liberté d’expression. »

AI a indiqué que « pas moins de 60 membres du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), dont des anciens parlementaires et des élus locaux, ont été poursuivis. Quatre sont toujours en détention. »

AI a rappelé la dissolution par les « autorités » de l’association RAJ pour de « fausses accusations portant sur l’organisation d’activités ne correspondant pas à ses statuts , et le gel des activités du Parti socialiste des travailleurs (PST).

« L’Algérie doit en finir avec sa répression implacable contre toutes les formes de dissidence. Le droit international relatif aux droits humains et la Constitution algérienne garantissent les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique pour les partis politiques », a déclaré Amna Guellali, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International, dans le communiqué.

Amna Guellal a estimé que « les autorités doivent cesser immédiatement leurs attaques contre les libertés fondamentales en Algérie ». 

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