Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui est depuis jeudi 13 juin à Bari (Italie) pour participer au sommet du G7, a échangé chaleureusement avec son homologue français Emmanuel Macron, et a rencontré le président des États-Unis Joe Biden.
Après sa rencontre jeudi 13 juin avec le président français Emmanuel Macron, le chef de l’État a eu plusieurs échanges avec des dirigeants de plusieurs pays du monde, ce vendredi 14 juin, lors du Sommet des sept plus grands pays industrialisés de la planète.
Comme on peut le voir sur des photos diffusées par la Présidence de la République, Abdelmadjid Tebboune a échangé ce vendredi notamment avec le président américain Joe Biden, de nouveau avec le président français, le roi Abdallah de Jordanie, le président des Émirats arabes unis Mohamed Ben Zayed dit MBZ et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Biden, Macron, Roi de Jordanie…les échanges de Tebboune au G7
Cette deuxième rencontre en deux jours avec le président français est très remarquée, mais c’est le contact, le premier depuis longtemps du président algérien avec son homologue des Émirats, qui est le plus commenté.
C’est visiblement Mohamed Ben Zayed qui est venu vers le président algérien, assis sur son siège. Le président émirati s’est incliné pour échanger quelques mots avec Abdelmadjid Tebboune, tout en ne lâchant pas sa main. Même si les deux chefs d’État n’ont pas souri pendant la conversation, on devine à leur gestuelle qu’elle est amicale.
C’est la première rencontre algéro-émiratie à ce niveau depuis longtemps. En juin 2023, les deux présidents ont participé au forum économique de Saint-Pétersbourg, en Russie, mais ils s’étaient visiblement évités. Du moins, aucune image officielle les montrant ensemble n’avait été diffusée.
Au sommet du G7, tiède ambiance entre Tebboune et Mohamed Ben Zayed
Les relations entre l’Algérie et les Émirats traversent une crise, toutefois jamais déclarée officiellement. En janvier dernier, un communiqué du Haut conseil de sécurité (HCS) a accusé "un pays arabe frère" de s’adonner à des "agissements hostiles" à l’égard de l’Algérie, sans citer les Émirats.
Le 30 mars, le président algérien a de nouveau évoqué la question au cours d’une rencontre avec les médias publics, indiquant que "partout où il y a des conflits, l’argent de cet État est présent, au Mali, en Libye, au Soudan". Mais les Émirats ne sont toujours pas cités nommément. Ce qui n’a pas empêché un ancien ministre émirati des Affaires étrangères et actuel conseiller de MBZ, de réagir.
"Il est étrange de voir comment un de nos frères lointains agit en faisant des allusions et des sous-entendus concernant ses relations avec les Émirats, continuant les insinuations voilées sans clarifications ni explications", avait tweeté Anwar Gargash, chef de la diplomatie des Émirats arabes unis entre 2008 et 2021.
