Société

BAC 2022 : les réseaux sociaux et les messageries inaccessibles

Les examens du Bac 2022 ont commencé ce dimanche 12 juin sur fonds d’inquiétudes sur la fraude qui a pris une ampleur considérable ces dernières années en Algérie.

Le débat sur la triche aux examens, les mesures sécuritaires prises pour endiguer ce phénomène et les coupures d’Internet ont rythmé le déroulement des épreuves du Bac ces dernières années en Algérie.

À chaque fois, les autorités déploient d’importants moyens logistiques et humains pour sécuriser le déroulement des examens.

Pour cette année, si l’Internet n’est pas fortement perturbé comme cela été le cas en 2021, les réseaux sociaux sont inaccessibles depuis le début des examens. Les messageries instantanées comme WhatsApp, Messenger, signal et autres sont également en panne. L’objectif est d’empêcher les fraudeurs d’utiliser les réseaux sociaux et les messageries pour diffuser les sujets ou envoyer des réponses aux candidats via les applications de messagerie instantanées.

En visite le 6 juin à Touggourt, le ministre de l’Éducation nationale Abdelhakim Belabed a assuré qu’il n’y aurait pas de coupure d’Internet durant la semaine du Bac en Algérie. « Personne n’a évoqué la coupure de l’Internet », a-t-il dit.

Le déroulement des examens du BEM la semaine passée et du Bac cette semaine a été précédé d’une série d’avertissements de la part des autorités sur la fraude. Le ministère de la Justice, la DGSN et la Gendarmerie nationale ont chacun annoncé des mesures de sécurisation des examens de fin d’année. Des menaces qui ont été mises à exécution lors du BEM.

Vendredi, le parquet du tribunal d’El Oued a annoncé avoir placé sous mandat de dépôt un député du FLN et le chef de brigade d’une gendarmerie, soupçonnés d’être impliqués dans une tentative de fraude au BEM. Selon le parquet, le député a envoyé via le chef de brigade une enveloppe contenant des réponses au sujet de mathématiques à sa fille candidate.

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