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Belmadi : « Tant que je ne suis pas mort, il y a de l’espoir »

Belmadi : « Tant que je ne suis pas mort, il y a de l’espoir »

Coup de tonnerre dans le ciel de Douala. La Guinée équatoriale a mis fin à la belle série de 35 matchs sans défaite de l’Algérie en lui infligeant une défaite amère qui pourrait signer la fin du parcours des Verts dans cette compétition. A la fin du match, le sélectionneur national Djamel Belmadi a animé une conférence de presse.

Visage blême, fatigué, dépité, le coach des Verts a exprimé sa peine de voir ses joueurs perdre alors qu’ils se sont créés des dizaines d’occasions de marquer.

« Ce n’était pas le résultat qu’on voulait, le sort a décidé autrement. On accepte », a-t-il réagi d’emblée. Sur les raisons de cette défaite, Belmadi a dit qu’ « il n’y a pas des raisons rationnelles à tout, notamment dans le football. On peut dominer outrageusement des matchs, sans marquer », a-t-il poursuivi. Le ballon ne voulait pas entrer, on a créé des situations par dizaines ».

« Croyez-moi, ça fait mal »

« On est dans le dur, la grosse difficulté, une grosse période de vaches maigres. Si on regarde durant les dix dernières minutes, la Guinée équatoriale est venue défendre. Sur l’ensemble du match, notre équipe a montré son envie de marquer. Un match nul aurait été un échec. On voulait une victoire à tout prix. On a pris tous les risques, mais le ballon ne voulait pas rentrer », a-t-il développé.

Djamel Belmadi a ensuite décrit l’ambiance au sein de son équipe après cette défaite. « J’ai vu un groupe de coéquipiers, de compatriotes, peinés, frustrés, presque abattus. Je leur dis que je suis plus peiné pour eux, pour notre pays. Par les efforts consentis et la non récompense, du fait qu’ils soient dans le doute et qu’une série de trois ans de travail vienne à s’arrêter de manière soudaine. Croyez-moi, ça fait mal », a-t-il expliqué.

Le coach des Verts affirme prendre la responsabilité de cette défaite et « La Côte-d’Ivoire est une grande équipe, mais ce n’est pas cela le problème. Pour nous, c’est le fait de ne pas marquer, de fournir des efforts et de ne pas les concrétiser. Un but peut changer la physionomie d’un match, changer une vie ».

« Tant que je ne suis pas mort, c’est évidemment une image, il y a de l’espoir », a-t-il lancé, annonçant ainsi que les Verts ne vont pas baisser les bras et vont se battre jusqu’au bout pour arracher la qualification aux 8e de finale. « Si en ce moment, il est difficile de croire en nous, moi je crois en mes joueurs. Jusqu’au bout, on abandonnera pas », a-t-il dit.

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