Politique

Bengrina parle d’une « participation attendue » de son parti au gouvernement Djerad

Après l’avoir « affronté » lors de la présidentielle du 12 décembre, Abdelkader Bengrina veut devenir un l’associé du président Tebboune dans le gouvernement en cours de formation.

Pour montrer son intérêt et celui de son parti à figurer dans le prochain Exécutif dont l’annonce est très proche, le dauphin de Tebboune a posté ce dimanche un message sur sa page Facebook où il pose six conditions pour intégrer le gouvernement d’Abdelaziz Djerad.

Parmi lesquelles figure la « nécessité de généraliser la langue arabe ». Bengrina n’exige rien en fait et se contente de rappeler des généralités comme par exemple « la satisfaction des revendications de la jeunesse du 22 février pour construire une Algérie nouvelle, loin des pratiques du passé », ou encore « la défense de la souveraineté nationale de toute infiltration» et « le maintien des institutions de l’État dont le rôle est la sauvegarde de la décision nationale ».

Bengrina réclame aussi un « projet économique et social ambitieux et participatif » qui redonne de « l’espoir » aux chômeurs dans une vie descente.

Bengrina parle d’une « participation attendue » du parti El Bina au prochain gouvernement, en précisant que la décision de participer ou non sera prise par le conseil national de la choura de son parti.

L’ex-ministre affirme que son parti n’a reçu aucune offre, et qu’aucun contact n’a été établi pour discuter de la formation du nouveau gouvernement. « Nous n’avons discuté avec personne sur les priorités du travail ou de la formation du gouvernement, ou discuter des ministères qui devraient être affectés au mouvement El Bina », assure-t-il.

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