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Bouslimani : « Des fonds colossaux sont mobilisés pour nuire à l’image de l’Algérie »

Bouslimani : « Des fonds colossaux sont mobilisés pour nuire à l’image de l’Algérie »

L’Algérie est déterminée à promouvoir la profession de journaliste et à protéger ce dernier dans le cadre de l’éthique professionnelle dont la suprématie doit « prévaloir sur toutes formes de surenchère, de contrevérités et d’allégeances douteuses », a déclaré mercredi 3 mai le ministre de la Communication Mohamed Bouslimani.

Dans une allocution prononcée lors d’une cérémonie de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, présidée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, au Centre international de conférences d’Alger, M. Bouslimani a précisé que « l’Algérie apporte tout son soutien au militantisme de tous les journalistes libres et des âmes éprises de liberté de par le monde, déterminée en cela à promouvoir la profession de Journaliste et à protéger ce dernier dans le cadre de l’éthique professionnelle dont la suprématie doit prévaloir sur toutes formes de surenchère, de contrevérités et d’allégeances douteuses », selon le compte rendu de l’agence officielle APS.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « a placé la question de la consolidation des libertés en tête des priorités de l’Etat », a ajouté le ministre indiquant que cela « se traduit par l’intérêt accordé au secteur de l’Information et à la profession de Journaliste, à travers la Constitution de 2020, les réformes juridiques, le renforcement du rôle des institutions et la formation de la ressource humaine ».

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La Journée mondiale de la liberté de la presse, « est une occasion importante qui nous interpelle pour nous remémorer les sacrifices des journalistes pionniers qui se sont sacrifiés pour l’Algérie, durant la Résistance nationale et pendant la Glorieuse Guerre de libération contre le colonisateur français inique », a-t-il ajouté, précisant que les journalistes « étaient à l’avant-garde des forces nationales ayant fait face au terrorisme et contribué à la protection du choix démocratique et du caractère républicain de l’Etat qui demeure debout et avance résolument sur la voie du progrès ».

Dans ce cadre, le ministre a mis en avant le rôle de la presse nationale en matière « d’accompagnement du processus d’édification de l’Algérie nouvelle qui compte sur les médias pour raffermir l’unité et la cohésion nationale entre le peuple et ses institutions, en tête desquelles  l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) ».

« L’Etat, sous la direction éclairée du président de la République, œuvre constamment à garantir un environnement professionnel favorable, à même de consolider les droits des journalistes et des citoyens dans le cadre du respect du rapport Liberté/Responsabilité », a poursuivi le ministre.

« Assoir le système juridique nécessaire et développer les outils de travail basés sur la numérisation, sont deux exigences qui permettent d’exalter le message de la presse nationale face aux intrus, aux propriétaires de sites électroniques et de plateformes  perfides et aux parties ennemies hostiles », a souligné M. Bouslimani, rappelant que ces derniers « mobilisent des fonds colossaux pour nuire à l’image de l’Algérie qui a pu, en un temps record, réaliser de nombreux acquis aux plans national, régional et international ».

« La corporation de la presse est appelée à agir en amont pour préserver l’image de l’Algérie et conforter sa position dans différents domaines, à la hauteur de son rôle pivot salué par la communauté internationale tout entière », a ajouté M. Bouslimani qui s’est dit confiant que les performances de la presse nationale « seront à la hauteur des défis majeurs et des enjeux sensibles qui devraient ériger le rôle des journalistes en devoir national ».

La corporation « salue la décision du président de la République portant réalisation d’une Cité médiatique, un acquis d’envergure le plus important dans l’histoire du secteur de la communication en Algérie, à même de permettre aux acteurs d’exercer leurs activités médiatiques avec professionnalisme, pour des médias démocratiques, pluriels et responsables », a-t-il dit.

L’Algérie est convaincue de » l’impératif de définir un système médiatique régionale intégré », ajoutant que cette conviction « se confirme davantage à la lumière des tentatives de certaines organisations internationales visant à accaparer la liberté de la presse pour en faire un fonds de commerce et faire pression sur les pays souverains dans leurs décisions et troubler leurs choix de principe », a-t-il dit.

Ces organisations, poursuit le ministre, « ont connivence éhontée avec des régimes qui violent impunément les droits de l’homme dont la liberté de la presse, notamment en Palestine et au Sahara occidental occupés, où les journalistes sont en proie à des actes d’intimidation, voire à des assassinats ».

Selon le classement RSF sur la liberté de la presse, l’Algérie arrive à la 136e place, soit dans la catégorie de pays où la situation de la liberté de la presse est considérée comme difficile. Par rapport aux autres pays du Maghreb, l’Algérie est devancée par la Tunisie (121e) mais se classe devant le Maroc (144e). L’Algérie a perdu deux places par rapport au précédent classement alors que la Tunisie a  reculé de 9 27 places et le Maroc de 9 places.

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