Société

Clandestin du vol d’Air Algérie à Orly : 11 personnes écrouées

Du nouveau dans l’affaire du jeune algérien qui a été retrouvé le 28 décembre dernier à l’aéroport de Paris Orly dans le train d’atterrissage du vol d’Air Algérie en provenance d’Oran.

Cinq jours après la réaction de la Présidence de la République qui a dévoilé les premiers éléments de l’enquête de la DGSI (services intérieurs) sur cette affaire, le parquet de la Cour d’Oran a annoncé ce lundi l’ouverture d’une enquête judiciaire sur cet incident qui a porté à l’image des aéroports algériens réputés pour être parmi les plus sécurisés au monde.

Selon Ennahar, l’enquête concerne dix fonctionnaires de police dont des officiers en poste à l’aéroport international d’Oran ainsi qu’un mécanicien de la compagnie aérienne Air Algérie.

L’enquête concerne l’infiltration d’un individu à l’intérieur du train d’atterrissage de la compagnie aérienne nationale. Les onze mis en cause sont poursuivis pour acte non intentionnel qui expose à la mort les passagers de l’avion d’Air Algérie et « délit de mise en danger de la vie ou de la sécurité physique d’autrui, ainsi que de la sécurité de l’avion ».

Après leur audition, le juge d’instruction du tribunal d’Oran a ordonné la mise sous mandat de dépôt de dix fonctionnaires de police dont des officiers ainsi qu’un mécanicien d’Air Algérie, selon la même source.

Le 28 décembre, un jeune algérien a réussi à s’infiltrer dans le train d’atterrissage du vol d’Air Algérie entre Oran et Orly. Il a été découvert en état d’hypothermie sévère à son arrivée à l’aéroport parisien.

Le 4 janvier, la Présidence de la République, et sur la base de l’enquête de la DGSI, a annoncé que des « procédures administratives particulières seront alors suivies, incluant les responsables régionaux et centraux de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN)».

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