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Dans un discours à la nation, Mohamed VI évoque longuement l’Algérie

Dans un discours à la nation, Mohamed VI évoque longuement l’Algérie

Mohamed VI a prononcé ce samedi un discours à la nation à l’occasion du 22e anniversaire de la fête du Trône, dans lequel il a évoqué longuement la relation entre l’Algérie et le Maroc.

Alors que le scandale d’espionnage Pegasus n’a pas fini de retenir, Mohamed VI propose d’ « œuvrer de concert » avec l’Algérie et « sans conditions » à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage. »

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Mohamed VI dit qu’il n’est pas satisfait de l’état actuel de ces relations, « car il ne sert en rien les intérêts respectifs de nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays. »

Sans tarder, il aborde l’épineuse question de la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays. Pour lui, « l’état normal des choses » entre l’Algérie et le Maroc, est que les frontières « soient et demeurent ouvertes ».

Poursuivant sa plaidoirie pour la réouverture des frontières entre les deux pays, Mohamed VI estime que les « raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui. »

Se voulant rassurant sur les retombées négatives d’une éventuelle réouverture des frontières notamment le développement du trafic de cannabis dont le Maroc est le plus grand producteur mondial, le roi Mohamed VI lance à l’adresse des Algériens : « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc ».

Mohamed VI veut rassurer l’Algérie

Mohamed VI assure que son pays n’est ni un « danger » ou une « menace » pour l’Algérie. Et pour mieux convaincre alors que le gouvernement algérien a exprimé ses inquiétudes suite à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, Mohamed VI affirme que ce qui touche la sécurité de l’Algérie affecte aussi le Maroc.

Selon lui, la « sécurité » et la « stabilité » de l’Algérie ainsi que la « quiétude » de son peuple sont « organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc. »

« Corollairement, ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie ; car les deux pays font indissolublement corps », insiste Mohamed VI, en soulignant que les deux pays sont confrontés aux même problèmes de « l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains. »

Enfin, Mohamed VI lance une invitation au président algérien à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par nos deux peuples durant des années de lutte commune. »

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