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Du nouveau pour l’importation de véhicules neufs

Du nouveau pour l’importation de véhicules neufs

Nouvel épisode dans le feuilleton interminable du retour de l’Algérie à l’importation de véhicules neufs. Dimanche, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné une nouvelle révision du cahier des charges et l’accélération du processus d’octroi des agréments aux concessionnaires automobiles.

Hier mercredi, le ministre de l’Industrie a fixé le calendrier. Dans un entretien à la Télévision algérienne, il a réaffirmé que le cahier des charges sera prêt en janvier 2022 et que la remise des agréments aura lieu aussitôt. Lundi, Ahmed Zeghdar avait dit la même chose, mais le lendemain, son directeur des ressources humaines et des affaires juridiques a repoussé l’échéance jusqu’à mars prochain. Donc, le ministre de l’Industrie recadre son DRH en maintenant le calendrier initial.

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Ce qui va changer

Il a indiqué qu’une commission a été installée pour revoir les conditions d’importation de voitures, suivant les orientations du président de la République. Parmi les changements demandés par Abdelmadjid Tebboune figurent la segmentation des activités d’importation par types de véhicules, la « simplification des procédures » et la « levée des blocages », selon la même source.

Le ministère de l’Industrie n’a pas délivré d’agréments avec l’actuel cahier des charges, le deuxième du genre depuis 2020. Il a émis des réserves ou rejeté les dossiers présentés par une soixantaine de prétendants à l’activité d’importation de véhicules neufs. « L’actuel cahier des charges englobe tous les véhicules. Il ne fait pas de différence entre un véhicule de tourisme, un bus, un camion ou un véhicule utilitaire », a expliqué le ministre.

L’Algérie a suspendu l’importation de véhicules neufs en 2017, officiellement pour obliger les constructeurs automobiles ainsi que les concessionnaires à investir dans l’assemblage de voitures dans le pays. Mais la politique de montage a vite montré ses limites, avant d’être abandonnée en 2019. Les unités d’assemblage de plusieurs constructeurs ont été fermées et le dispositif de soutien à cette industrie a été aboli.

En 2020, le gouvernement a décidé de rétablir l’importation de véhicules neufs, mais aucune voiture n’a été importée et aucun concessionnaire n’a été agréé. Une situation qui a fait flamber les prix des véhicules en Algérie, en raison de l’absence d’offres de voitures neuves.

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