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Echorouk répond à Hamid Grine

Echorouk répond à Hamid Grine

Sidali Djarboub / NewPress

Le quotidien Echorouk a révélé, ce jeudi 4 mai, les détails de ses créances vis-à-vis des imprimeries publiques en évoquant une « campagne » visant le journal et qui dure depuis plusieurs années.

« Echorouk a injecté plus de 900 milliards de centimes dans les comptes (bancaires) des imprimeries de l’État (Est-Ouest-centre, SIA et Sampral) depuis 2010 », écrit le quotidien au lendemain des déclarations de Hamid Grine à la Radio nationale.

Echorouk affirme avoir « remboursé 850 milliards de centimes de son chiffre d’affaires. Ce qui représente 94,5% » des créances. « La Cour de justice d’Alger a gelé le montant de 15 milliards pour la SIA pour avoir gonflé les chiffres », assure la même source, qui dit avoir réalisé un chiffre d’affaires de 270 milliards de centimes avec cette même imprimerie et avoir payé plus de 250 milliards de centimes, soit 92,90% de ses dettes.

Hier, Hamid Grine a appelé Echorouk à payer ses dettes envers les imprimeries publiques. « Il se trouve que le journal a beaucoup de créances vis-à-vis des imprimeries de l’État. Je peux même vous dire que certaines imprimeries sont au bord du dépôt de bilan », a expliqué le ministre sur les ondes de la Chaîne III.

| LIRE AUSSI : Hamid Grine demande à Echorouk de payer ses dettes aux imprimeries publiques

Hamid Grine a affirmé avoir été contacté par le directeur général du quotidien arabophone lundi soir. « Je lui ai dit : cher ami, il faudrait penser à faire un échéancier et à le respecter parce qu’il l’a déjà fait cet échéancier ».

« Je demanderai donc formellement, officiellement et amicalement au DG d’Echorouk d’aider ces imprimeries qui sont en train de l’aider en payant ses créances », a-t-il ajouté.

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