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Education nationale : un syndicat agite la menace de la grève

Education nationale : un syndicat agite la menace de la grève

Le secteur de l’Éducation est en ébullition. Plusieurs syndicats menacent de lancer des actions de débrayage pour exiger une solution aux problèmes socioprofessionnels qui durent depuis des années.

En toile de fond de leurs revendications, la pouvoir d’achat, qui s’est nettement détérioré ces dernières années.

Après le Conseil national des professeurs de l’enseignement des trois paliers de l’éducation (Cnapeste) qui a annoncé une grève cyclique de deux jours, le 2 et le 3 novembre prochain,  c’est au tour de l’Union national des professionnels de l’enseignement et de la formation (Unpef) d’agiter la menace d’un débrayage « ouvert », sans préciser de date.

 

Le Conseil national de l’Unpef qui s’est tenu les 20 et 21 octobre au lycée Bentiftifa à Blida, a abordé la situation sociale jugée très précaire des professionnels du secteur de l’Éducation.

Les congressistes ont tiré la sonnette d’alarme sur l’érosion du pouvoir d’achat sur fond de hausse des prix des produits de consommation et de la dépréciation du dinar.

 Le 10 octobre, le président de la République a lancé un appel aux syndicats pour ne pas « jeter de l’huile sur le feu », en demandant d’« œuvrer, de concert, à construire l’Algérie, loin de toutes formes de discorde ».

Le chef de l’Etat a estimé qu’il était « inutile de semer l’anarchie et de tenter de faire pression sur l’État pour assurer la prise en charge des revendications», affirmant que « des instructions ont été données à tous les secteurs pour la révision des statuts et des salaires, mais une telle démarche nécessite un peu de temps ».

Dans la foulée, le président Tebboune a décidé le 3 octobre de réviser le taux de l’IRG et de relever le point indiciaire dans la Fonction publique, pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés algériens.

En plus de ces deux mesures, le président de la République a demandé au gouvernement de préparer un texte de loi pour punir sévèrement les spéculateurs, accusés régulièrement comme étant responsables des hausses récurrentes des prix.

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