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Film Ben M’Hidi : la polémique continue

Film Ben M’Hidi : la polémique continue

Bachir Derrais, réalisateur du long-métrage « Larbi Ben M’Hidi », persiste et signe : le film a été et reste frappé par une double censure, économique et historique.

« Contrairement à ce que rapporte les médias de vos déclarations, le film Ben M’Hid a été et reste frappé par une double censure : la censure du volet historique et la censure économique », écrit Bachir Derrais sur son compte Facebook, à l’adresse du ministre de la Culture Azzeddine Mihoubi.

« Économique, puisqu’un certain nombre de sponsors étatiques confirment avoir reçu des instructions d’en haut pour ne pas honorer les contrats qu’ils ont signés avec ma société ; et comme vous le savez bien l’affaire est en justice », rappelle Derrais.

En visiste samedi à Tizi-Ouzou, Azzeddine Mihoubi a indiqué que « plusieurs réserves émises par la commission de visionnage du centre national d’étude et de recherche sur le mouvement national à propos du film Larbi Ben M’Hidi ont été levées », ajoutant que «le passage à l’étape d’exploitation est en bonne voie ». « Il est temps de mettre fin à cette polémique qui ne bénéficie ni au cinéma, ni à Ben M’Hidi », a-t-il estimé.

« Je vous prie d’assumer les responsabilités de coproducteur du ministère de la Culture sur ce film en restant positif quant à sa réussite nationale et internationale. Quant à la polémique, je vous signale que c’est vous-même qui l’avez initiée et vous continuez à polémiquer à chacune de vos déclarations comme c’était le cas à Tizi-ouzou », répond Derrais. « Arrêtons ces fausses querelles inutiles, elles n’ont qu’assez duré. BenM’hidi est un film très attendu par le public, évitons, en parlant clair, des brouilles médiatiques néfastes à son succès », ajoute-t-il.

Bachir Derrais affirme refuser que le ministre lui impose son point de vue. «Vous pouvez porter sur moi toutes les accusations possibles et imaginables mais vous n’avez pas à essayer de m’imposer votre point de vue sur mon film », dit-il au ministre. « Quant à la commission de visionnage du ministère des Moudjahidines que vous mentionnez dans vos déclarations, je suis en contact permanent avec elle, vous le savez bien, et je n’ai jamais fermé les portes du dialogue avec ses membres », soutient-il.

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