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Gratuité des soins et service civil : Hasbellaoui répond aux sénateurs

Gratuité des soins et service civil : Hasbellaoui répond aux sénateurs

Mokhtar Hasbellaoui a répondu, ce lundi 28 mai, aux préoccupations exprimées par les membres du Conseil de la Nation autour du projet de loi sur la santé en reprenant les mêmes éléments fournis aux élus de l’Assemblée nationale populaire notamment sur la question du service civil.

« Ce projet de loi comporte les éléments permettant d’éliminer les problèmes liés à l’organisation et à la gestion (dans le secteur). Il vise à garantir une protection sanitaire du citoyen et de façon juste », a affirmé le ministre de la Santé.

Pas de remise en cause de la gratuité des soins

Dans son intervention, Mokhtar Hasbellaoui a insisté sur la gratuité des soins. « La gratuité des soins constitue un acquis qui ne sera pas remis en cause », a-t-il dit. Le ministre de la Santé a commenté certains articles qui ont suscité des critiques. « En ce qui concerne l’article portant sur l’éventualité de la participation du patient dans le paiement des soins, il s’agit d’un article qui existe dans la loi (actuelle) de 85. On ne peut pas parler de régression. En fait, il s’agit de la participation de certains patients à certains types de soins et cela sera précisé dans le cadre des textes réglementaires », a-t-il expliqué.

Selon lui, le système contractuel n’est pas en contradiction avec le principe de la gratuité des soins. « L’adoption du système contractuel avec les parties (institutions) de financement n’est pas en contradiction avec la gratuité des soins. Cela constitue seulement une nouvelle manière de financer sur une base contractuelle entre les établissements de santé et les institutions de financement dont la caisse sociale et les assurances économiques », a développé Mokhtar Hasbellaoui.

Un service civil obligatoire

Dans sa réponse, le ministre de la Santé est également revenu sur la question relative au service civil. « Parmi les premiers objectifs du projet, c’est diminuer les disparités entre les régions en matière de services et à partir de là nous restons engagés à laisser le service civil obligatoire. Et nous allons travailler pour réunir toutes les conditions matérielles et humaines pour rendre ce service (civil) plus attractif », a-t-il assuré.

Interpellé par la presse à l’issue de la séance plénière, Mokhtar Hezbellaoui a affirmé qu’il s’exprimera mercredi 30 mai après la séance consacrée au vote du projet de loi sur la santé. Questionné hier dimanche sur la dernière proposition faite par les médecins résidents en grève depuis six mois, le ministre de la Santé a eu une curieuse réponse : « Je ne suis au courant de rien. Je suis coupé du monde », a-t-il lâché.

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