L’Algérie a démenti, dans la nuit de mardi à mercredi, les informations relayées par un média algérien sur l’expulsion de l’ambassadeur des Emirats arabes unis à Alger à cause d’une prétendue affaire d’espionnage.

Dans la soirée de mardi, un média a diffusé une information selon laquelle l’ambassadeur émirati en Algérie est déclaré persona non grata. Ce média a rapporté que cette décision a été prise suite à l’arrestation de quatre espions émiratis.

L’information a été ensuite retirée par le même média, mais elle a été partagée sur les réseaux sociaux.

Peu après, le porte-parole du ministère des Affaires a « démenti en bloc » des informations « dénuées de tout fondement relayées sur les réseaux sociaux et par certains médias ».

L’Algérie réaffirme la solidité de ses relations avec les Emirats arabes unis

Le département d’Ahmed Attaf a réaffirmé que ces « informations sont fausses et infondées ». Il a ajouté que ses communiqués sont la « seule source d’information » sur ce qui concerne les affaires liées à son secteur.

L’Algérie a souligné la « solidité » de ses relations « privilégiées » avec les Emirats arabes unis, et a mis en « relief le souci commun de les hisser aux plus hauts niveaux, conformément à la volonté des dirigeants des deux pays, les présidents algérien Abdelmadjid Tebboune et émirati Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane ».

Tebboune met fin aux fonctions du ministre de la Communication

Dans la foulée de la diffusion de cette fake news, le ministre de la Communication Mohamed Bouslimani a été limogé par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. L’intérim de ce ministère a été confié à sa secrétaire générale, selon le communiqué de la présidence de la République annonçant la fin de fonction de Bouslimani. Les raisons du départ de Bouslimani du ministère de la Communication n’ont pas été précisées.

Mohamed Bouslimani a été nommé par le président de la République ministre de la Communication en novembre 2021 en remplacement d’Ammar Belhimer.