Économie

Le pétrole monte après des chiffres bien accueillis sur les stocks américains

Les cours du pétrole ont avancé vendredi à Londres et New York à l’issue d’une semaine empreinte de volatilité, les investisseurs profitant en fin de semaine de chiffres relativement favorables sur les stocks de pétrole américains.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c’est le dernier jour de cotation, a fini à 52,20 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” (WTI) pour la même échéance a pris 72 cents à 45,33 dollars.

Après avoir évolué en dents de scie cette semaine, les cours du baril terminaient sur une note positive, aidés par un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) montrant une stabilisation des stocks de pétrole brut lors de la semaine achevée le 21 décembre.

Les analystes anticipaient certes un repli de 3,4 millions de barils mais “le chiffre de l’EIA a été bien accueilli en raison du bond des stocks rapporté par l’API”, la fédération privée American Petroleum Institute, qui publie des chiffres réputés moins fiables, a noté James Williams de WTRG. Celle-ci avait signalé un peu plus tôt une hausse hebdomadaire des stocks de 6,92 millions de barils.

Malgré le rebond de vendredi, “la hausse des prix devrait être limitée en raison des craintes d’une offre trop abondante et d’une croissance morne de la demande”, a prévenu Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Les cours ont en effet perdu près de 40% depuis le début du mois d’octobre pour ces mêmes raisons.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et son partenaire russe, semblent avoir saisi l’urgence de la situation, n’écartant pas une possible réunion d’urgence pour prendre de nouvelles mesures et limiter les risques de surabondance de l’offre de brut sur le marché.

Ces mesures pourraient s’ajouter à une récente décision du cartel et de ses partenaires de faire baisser collectivement leur production d’or noir de 1,2 million de baril par jour.

“Une réunion est déjà prévue en avril mais si la situation ne s’améliore pas et que les finances de ces pays continuent à se dégrader, il n’est pas impossible que la réunion soit avancée à mars, voire avant”, a noté M. Williams.

Les plus lus