Rayhana Benchia, enseignante dans un collège à Batna, a été poignardée par un mineur.
Transportée à l’hôpital, ses jours ne sont pas en danger. L’agresseur présumé, un jeune mineur, a été arrêté par la Gendarmerie.
L’enseignante s’est adressée au public algérien dans une vidéo reprise par Ennahar sur Facebook ce vendredi 13 janvier.
Très affaiblie, l’enseignante travaillant au CEM Ammari Saïd de Taxlent a remercié tous ceux qui se sont solidarisés avec elle depuis son agression survenue mercredi dernier.
L’enseignante a été poignardée dans le dos par un de ses élèves.
L’adolescent a attendu l’heure de pause pour planter un couteau dans le dos de sa professeure qui avait convoqué le père pour des écarts de conduite.
« L’agresseur en fuite a été arrêté et fait l’objet d’une enquête », peut-on lire dans un communiqué du parquet de Batna.
Le cas de Rayhana Benchia a suscité l’émoi sur les réseaux sociaux où les images impressionnantes du couteau planté dans son dos ont fait le buzz ces derniers jours.
« Je vais bien. Je suis en constante amélioration. Priez pour moi », dit-elle avec une voix très faible depuis son lit d’hôpital.
Cette dernière affirme qu’elle ne pardonnerait pas à celui qui a failli provoquer sa mort.
« Je ne l’ai pas lésé, ni par la parole ni par l’acte, ses camarades peuvent en témoigner », poursuit l’enseignante au sujet de son agresseur.
Rayhana Benchia a été transférée en urgence à l’hôpital de Batna suite à son agression. Sur place, le staff médical a réussi à extraire le couteau de son corps.
Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, s’est rendu jeudi, le lendemain de l’incident, à l’hôpital pour s’enquérir de l’état de santé de la professeure en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, Kaouthar Krikou.
Depuis l’hôpital, M. Belaabed a affirmé, dans des déclarations reprises par l’APS, que l’incident dont a été victime l’enseignante « exige une réflexion sur les changements à apporter aux règlements internes des établissements scolaires ».
Le ministre a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de l’agression.