Société

Les édulcorants contenus dans les sodas augmenteraient les risques d’AVC ​et de démence​

Une étude américaine indique que les édulcorants contenus dans la plupart des sodas sont mauvais pour la santé des consommateurs et pourraient augmenter le risque d’AVC et de démence.

Selon des recherches effectuées à l’université de Boston (États-Unis) « boire au moins un soda par jour, surtout light, pourrait multiplier par 3 le risque d’accident vasculaire cérébral et de démence », rapporte le journal Le Progrès. L’équipe de chercheurs aurait « établi une corrélation, plus qu’un lien de cause à effet, entre ces boissons sucrées à base d’édulcorants artificiels et les lésions cérébrales qu’elles pouvaient occasionner ».

Lors d’une première étude, ces chercheurs ont étudié les images cérébrales de plus de 4000 personnes et notamment celles qui consomment « plus de 2 boissons sucrées par jour (jus de fruit, sodas) et celles qui consommaient plus de 3 sodas par semaine ». Chez ces patients, ils ont découvert « de multiples signes d’accélération de vieillissement cérébral, dont un plus petit volume total du cerveau, des épisodes de mémoire moins bonnes, ainsi qu’un hippocampe racorni, soit autant de facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer à un stade précoce », indique la même source.

Davantage de risques avec les sodas sans sucre et light ?

Ces chercheurs ont suivi les volontaires pendant dix ans en cherchant des signes de la maladie d’Alzheimer, de démence et d’AVC.  Chez ceux qui boivent au moins un soda sans sucre ou light par jour, le risque de démence ou d’AVC est trois fois plus important que chez ceux qui consomment une boisson de ce type par semaine. Fait notable : selon les résultats de cette étude le risque n’est pas majoré chez le groupe de volontaires qui buvaient des boissons sucrées. De nouvelles recherches doivent être menées pour identifier le type d’édulcorants mis en cause.

En Algérie, la signature par le gouvernement d’un décret exécutif portant sur la réduction du taux de sucre, de sel et d’autres éléments dans les boissons et produits alimentaires se fait toujours attendre. Le décret se trouverait toujours « au niveau du Secrétariat général du gouvernement », indiquait récemment à TSA, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons.

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