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L’usine Renault Algérie : « Nous n’avons pas encore obtenu l’agrément »

L’usine Renault Algérie : « Nous n’avons pas encore obtenu l’agrément »

Inaugurée en 2014 en présence de l’actuel président français Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, l’usine Renault en Algérie est à l’arrêt depuis 2020 après la suspension des importations des kits SKD et CKD.

L’usine Renault Algérie est prête pour la reprise de la production, mais elle n’a pas encore reçu l’agrément du ministère de l’Industrie pour le redémarrage de ses activités, a indiqué ce jeudi à TSA le directeur de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey, en marge de la relance sur le marché algérien de la marque Motrio spécialisée dans l’entretien des véhicules du constructeur français.

Le groupe français Renault est le premier constructeur étranger à ouvrir une usine d’assemblage de voitures en Algérie.

L’accord avec le gouvernement algérien a été signé en 2012 pour la création d’une société mixte détenue à 49 % par Renault (la règle 49/51 était encore en vigueur), et par la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d’investissement (FNI) avec respectivement 34 et 17 % des parts. Les parts de la SNVI ont été rachetées en 2022 par la holding publique MADAR.

Implantée à Oued Tlelat, près d’Oran, sur 150 hectares, l’unité de production employait, en 2020, 485 personnes. La production a atteint un pic de 72.000 véhicules (Clio, Symbol et Dacia Sandero) en 2017 avant de chuter brutalement à moins de 800 voitures en 2020.

Après une timide reprise en 2021 suite au déblocage d’un stock de kits (pour un peu plus de 5.000 véhicules), la production s’est de nouveau arrêtée.

DG de Renault Algérie : « Nous n’avons pas encore obtenu l’agrément du ministère de l’Industrie »

Le directeur général de Renault Algérie, Hichem Nacer Bey, a fait savoir que l’usine est toujours à l’arrêt, car la société n’a pas encore obtenu l’agrément du ministère de l’Industrie.

« L’usine Renault d’Oran, présente depuis 2014, est malheureusement toujours à l’arrêt. Malgré les travaux qui ont été réalisés en 2023, sur place et chez le groupe Renault, pour mettre l’usine en conformité avec le nouveau cahier des charges, Renault n’a toujours pas reçu son agrément des services du ministère de l’Industrie », a indiqué le DG, précisant que la demande d’agrément a été introduite fin septembre de l’année dernière.

« L’usine est prête pour le démarrage. Une fois que nous aurons obtenu les autorisations, l’usine Renault reprendra ses activités », a assuré le DG de la filiale algérienne du constructeur français.

Dans son intervention à la radio algérienne, lundi 22 janvier, le directeur de l’intelligence économique et chargé du dossier automobile au ministère de l’Industrie, Mokdad Aggoune, n’a pas cité Renault dans la liste des concessionnaires automobiles autorisés à entamer les opérations d’importation de véhicules. L’autre marque française, Citroën, a en revanche reçu l’agrément du ministère de l’Industrie, a fait savoir le responsable.

Le gouvernement algérien a adopté, en novembre 2022, deux nouveaux cahiers des charges pour les activités d’importation de véhicules neufs et de production automobile en Algérie.

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