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Marche de vendredi : le rappel du ministère de l’Intérieur

Marche de vendredi : le rappel du ministère de l’Intérieur

Le ministère de l’Intérieur a démenti ce jeudi dans un communiqué, les informations relayées sur les réseaux sociaux, selon lesquelles ses services auraient reçu une demande d’autorisation pour organiser la marche de vendredi.

« Certains réseaux sociaux ont relayé des informations selon lesquelles les services du ministère de l’Intérieur auraient reçu une demande d’autorisation pour l’organisation de la marche de vendredi. A cet effet, le ministère réfute catégoriquement le contenu de ces informations infondées qui s’inscrivent dans le cadre des campagnes malveillantes aux desseins douteux », lit-on dans le communiqué.

En parallèle, les services du ministère de l’Intérieur ont rappelé la nécessité de respecter « les dispositions de la loi n 89-28 du 31 décembre 1989 relative aux réunions et manifestations publiques ».

L’article 4 de cette loi dispose que « toute réunion publique est précédée d’une déclaration mentionnant l’objet, le lieu, le jour, l’heure et la durée de la réunion, le nombre de personnes prévu et l’organisme éventuellement concerné. Cette déclaration est signée par trois personnes domiciliées dans la wilaya et jouissant de leurs droits civils et civiques ».

Le 9 mai, le ministère de l’Intérieur avait rappelé les dispositions de la Constitution, exigeant une déclaration préalable avant la tenue de toute manifestation publique. Le ministère avait indiqué que les organisateurs sont tenus de faire une déclaration « auprès des autorités compétentes » avec les noms des responsables de l’organisation de la marche, l’heure de son début et de sa fin, son itinéraire et les slogans à brandir.

 « Ne pas respecter ces engagements, c’est enfreindre la loi et la Constitution, ce qui rendrait illégale la marche, qui sera par conséquent traitée comme telle », avait mis en garde le département de Kamel Beldjoud. Le vendredi d’après, 117e du Hirak, les marches hebdomadaires ont été empêchées à Alger et dans plusieurs wilayas.

Vendredi, les forces de sécurité ont empêché les marches du Hirak à Alger et dans plusieurs villes du pays, en procédant à des centaines d’arrestations parmi les manifestants. Des journalistes et des photographes ont été arrêtés à Alger le même jour.

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