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Maroc-Israël : la normalisation atteint le football

Maroc-Israël : la normalisation atteint le football

Où s’arrêtera le processus de normalisation entre le Maroc et Israël ? Après l’économie, le transport aérien et la défense, les deux pays engagent une coopération dans le domaine du sport, précisément du football.

Le 24 novembre dernier, le ministre de la Défense israélien Benny Gantz signait à Rabat, avec son homologue marocain, un protocole d’accord de coopération dans le domaine militaire qualifié de sans précédent entre l’État hébreu et un pays arabe.

| Lire aussi : À Stockholm, l’Algérie accuse gravement le Maroc et Israël

Moins de deux semaines après, les deux pays signent un autre accord qualifié d’ « historique » pour promouvoir et développer le football, rapporte l’agence de presse chinoise Xinhua.

La signature a eu lieu à Rabat il y a quelques jours « dans la plus grande discrétion » à la demande de la partie marocaine, selon le journal israélien Yediot Aharonot.

La cérémonie, au cours de laquelle les drapeaux des deux pays ont été hissés, a vu la présence notamment de l’ambassadeur d’Israël au Maroc, David Govrin.

L’accord a reçu la bénédiction de la Fifa et de la Caf, selon la même source.

Des arbitres israéliens au Maroc

Intitulé « Football for hope, humanity and peace », l’accord  vise principalement à promouvoir les jeunes joueurs, prévoyant des matchs amicaux entre les sélections de jeunes des deux pays et un échange d’arbitres pour diriger des matchs dans les championnats réciproques.

Il prévoit aussi la possibilité de visites à l’Académie Mohamed VI de football sise à Salé en faveur de jeunes footballeurs israéliens ainsi que le déplacement au Maroc, dans quelques semaines, de l’équipe nationale israélienne U17.

La signature de cet accord intervient alors que les athlètes de certains pays arabes boycottent systématiquement leurs adversaires israéliens.

Le dernier à l’avoir fait de manière retentissante est le judoka algérien Nourine Fethi qui s’est retiré des derniers Jeux olympiques de Tokyo pour ne pas avoir à affronter l’Israélien Tohar Butbul.

L’Algérien a été lourdement sanctionné pour cette attitude. Il a été suspendu dix ans par la Fédération internationale de judo (FIJ) et a dans la foulée mis fin à sa carrière.

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