Économie

Mine de zinc d’Amizour : le ministère de l’Énergie fait le point

Le projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza à Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa sera lancé en juillet prochain. L’annonce a été faite ce mercredi 17 mai par le ministère de l’Énergie et des mines dans un communiqué.

Dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres, le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné d’accélérer la cadence de la réalisation de ce projet qui est d’une importance économique « majeure » pour l’Algérie.

Le chef de l’État a demandé de « réduire les délais liés aux chantiers techniques secondaires pour accélérer l’entrée en exploitation de ce projet ».

Ce mercredi, le ministère de l’Énergie et des mines a fait le point sur l’état d’avancement de ce projet. Le département de Mohamed Arkab a assuré que « toutes les démarches administratives liées au projet ont été achevées » et que le travail se poursuit pour assurer le transport, l’eau et la préparation du poste d’amarrage au port de Béjaïa…

Mine de zinc et de plomb d’Amizour : 780 emplois directs à créer

Le ministère de l’Énergie affirme qu’il a « réuni toutes les conditions nécessaires pour le lancement effectif du projet (exploitation de la mine et construction de l’usine) en juillet prochain, pour un démarrage effectif de la production en décembre 2025. »

La mine de zinc et de plomb d’Amizour s’étend sur une superficie estimée à 234 hectares, avec une capacité potentielle exploitable estimée à 34 millions de tonnes, selon le ministère de l’Énergie.

Le démarrage de l’exploitation de cette mine se fera « conformément à l’étude de faisabilité du projet, qui a été réalisée conformément aux règles liées à la protection de l’environnement, qui sont compatibles avec les exigences environnementales et la spécificité de la mine, sans négliger l’impact positif de l’exploitation de ce projet structuré et stratégique sur la région de Béjaïa et l’Algérie ».

Selon le ministère de l’Énergie et des mines, ce projet va permettre la création de 780 emplois directs et 4.000 emplois indirects.

Ce projet a été confié à la société algéro-australienne, Western Mediterranean Zinc WMZ.

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