Économie

Mine de zinc d’Amizour : « Un projet majeur de classe mondiale »

Les choses s’accélèrent pour le projet d’exploitation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza, dans la région de Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa.

Dimanche, le projet a été évoqué en Conseil des ministres et le président de la République Abdelmadjid a ordonné d’accélérer la cadence de concrétisation du projet en réduisant les délais liés aux chantiers techniques secondaires.

Mercredi, le ministère de l’Énergie et des Mines a fait le point sur l’avancement du projet, annonçant son lancement en juillet prochain et le démarrage effectif de la production en décembre 2025.

Ce jeudi 18 mai, le groupe Terramin Australia a annoncé avoir obtenu le permis pour l’exploitation d’une mine de zinc et plomb en Algérie.

Terramin Australia exploitera la mine de Tala Hamza via sa filiale Western Mediterranean. Le permis lui a été délivré par l’autorité de régulation en Algérie après avoir satisfait à toutes les exigences réglementaires, financières et environnementales.

Selon le groupe australien, cité par le média sud-africain Mining Weekly, le permis minier délivré par les autorités algériennes permettra le traitement de deux millions de tonnes par an de minerai, au lieu des 1,3 million de tonnes par an prévues dans l’étude de faisabilité définitive effectuée en 2018.

Les quantités de concentré à récupérer prévues dans cette étude étaient 129.300 tonnes de concentré de zinc et 26.000 tonnes de concentré de plomb par an. La durée de vie de la mine est de 21 ans et la société s’attend à des rendements encore améliorés par rapport à cette durée.

Mine de zinc d’Amizour : Terramin Australia obtient le permis d’exploitation

Le groupe australien explique en outre que le permis obtenu englobe toutes les zones de terrain nécessaires à l’exploitation de la mine, y compris l’exploitation minière elle-même, les aires de traitement, les routes de transport, les empilements de minerai, les digues à résidus, la manutention du concentré, l’entretien et l’administration.

Les responsables du groupe australien ont fait part de leur satisfaction après l’obtention du permis d’exploitation, cette étape étant « le facteur le plus critique dans tout nouveau développement de projet et constitue la réalisation la plus importante pour la mise en œuvre du projet », a indiqué Bruce Sheng, directeur exécutif du groupe, cité par le même média.

Sheng a qualifié l’exploitation du gisement de Oued Amizour de « projet majeur de classe mondiale ».

Dans son intervention en Conseil des ministres, le président Tebboune a estimé que le projet est d’une importance économique « majeure » pour l’Algérie.

Dans son communiqué de mercredi, le ministère de l’Énergie et des Mines a indiqué que le gisement s’étend sur une superficie de 234 hectares et son potentiel exploitable est estimé à 34 millions de tonnes. Le projet devrait créer 780 emplois directs et 4.000 autres indirects.

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