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ONM : le rejet de la candidature du SG du FLN est « une honte »

ONM : le rejet de la candidature du SG du FLN est « une honte »

Le rejet par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) de la candidature du secrétaire général du FLN aux prochaines élections législatives continue de susciter des réactions.

La candidature d’Abou El Fadl Baadji a été pour rappel rejetée pour le motif que le concerné a présenté un dossier incomplet. Il y manquait le document justifiant sa position vis-à-vis du service national.

Abou El Fadl a expliqué qu’avant même le rejet de son dossier, il a pris la décision de ne pas le compléter et de se retirer de la course au Parlement.

Sur les réseaux sociaux, cette affaire a été largement partagée et commentée. La puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a aussi réagi par la voix de son secrétaire général.

| Lire aussi : Rejet de la candidature de Baadji : le FLN donne la raison

« C’est une honte »

« C’est une honte », estime Mohand Ouamar Benelhadj dans une déclaration à la chaîne YouTube de l’organisation . « Nous regrettons l’évolution du FLN depuis 1962. Ça dépasse le stade de la décadence, pour ne pas dire plus. La décadence est consommée », indique le moudjahid qui rappelle qu’en 1962, le seul critère pour y adhérer c’était la participation à la guerre de Libération nationale.

Mais le parti est arrivé jusqu’à ne plus mériter le sigle FLN, souligne Benelhadj. « C’est ce qui nous a poussés il y a une année à demander le retrait du sigle de ce parti parce que nous avons constaté que ceux qui sont dans les sièges du parti sont des indus occupants. Nous réitérons notre demande, le sigle doit rester propre », dit-il.

Le rejet du dossier de Baadji est une raison supplémentaire pour insister sur ce retrait. « Nous sommes arrivés au point où un responsable du FLN se présente aux élections et voit son dossier rejeté. C’est une honte », assène-t-il.

« Ce sigle doit être rangé pour l’histoire parce qu’il fait partie de l’histoire et de la mémoire. Avec le multipartisme, c’est terminé, le FLN appartient au peuple. Il faut mettre dans un panthéon où il sera à l’abri des affairistes, des milliardaires et des trabendistes », ajoute Benelhadj qui considère les moudjahidine, à travers leur organisation, l’ONM, comme les héritiers légitimes de ce sigle.

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