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Palestine – Israël : cinq propos horribles tenus sur les chaînes françaises

Palestine – Israël : cinq propos horribles tenus sur les chaînes françaises

Depuis plus de trois semaines, l’armée israélienne bombarde sans discontinuer la bande de Gaza, faisant des milliers de morts.

Dans de nombreux médias occidentaux, ces tueries sont souvent présentées comme un acte de légitime défense d’Israël après l’opération déclenchée par le Hamas le 7 octobre.

Certains chroniqueurs et hommes politiques, notamment en France, sont allés trop loin dans cette propagande pro-israélienne, jusqu’à tenir des propos horribles.

La comparaison immonde de BHL

Les mêmes voix qui se sont indignées devant la mort de civils dans la guerre en Ukraine refusent aujourd’hui de voir les enfants qui meurent par centaines quotidiennement à Gaza.

Le dernier bilan des bombardements israéliens fait état de plus de 8000 morts, dont près de 3500 enfants, et plus de 20 000 blessés.

Justifier l’injustifiable, tel est le difficile exercice auquel s’adonnent chaque jour les animateurs des plateaux télé et leurs invités. Ce qui n’est pas sans risques de tomber dans l’ineptie.

Lappel au meurtre lancé par Enrico Macias

C’est le chanteur pro-israélien Enrico Macias qui a ouvert le bal des sorties de piste à la télé française en appelant à « liquider physiquement » Jean-Luc Mélenchon et les cadres de son parti, La France Insoumise (LFI), pour s’être solidarisés avec les Palestiniens.

Au fil des jours et des bombardements, les propos horribles se sont multipliés, tendant tous vers le même objectif, celui de présenter ce que fait Israël comme relevant de la légitime défense.

« La propagande est à la démocratie ce que la matraque est pour la dictature ».

Cette conclusion de la page « Tribune populaire » sur la plateforme X, ex-Twitter, accompagne une séquence montrant Bernard Henri-Levy, lui aussi un pro-israélien notoire, tenter de convaincre que la mort d’un civil en Ukraine ou en Palestine ne doit pas susciter la même réaction.

Son argument ? La démocratie ! « Israël et l’Ukraine sont des démocraties, le Hamas et la Russie font partie d’une internationale du pire ou de la terreur, ou des nouvelles dictatures ».

Massacres à Gaza : ces propos tenus en France qui ne passent pas

Pour traduire le raisonnement du « philosophe » français, la nature du régime politique d’un pays lui donne le droit ou pas de faire s’écrouler des immeubles entiers sur la tête de ses occupants, enfants y compris.

Sur le plateau de LCI, BHL avait devant lui deux images quasi identiques montrant des immeubles détruits par des bombardements.

L’une a été prise en Ukraine, l’autre à Gaza. « C’est trompeur, c’est un piège », juge-t-il, avant de s’enfoncer en expliquant que les Ukrainiens n’ont aucune responsabilité dans ce qui leur est arrivé.

Ce qui implique une responsabilisation implicite des enfants de Gaza dans le drame qu’ils vivent.

Caroline Fourest fait la différence entre les civils tués

La « démocratie », c’est aussi l’argument tout trouvé d’Eric Ciotti, président des Républicains, pour trancher la responsabilité de l’attaque sur un hôpital de Gaza qui a fait 500 morts le 17 octobre.

« La parole d’une démocratie vaut plus que celle de terroristes », a-t-il lancé sans le moindre élément permettant véritablement de disculper l’armée israélienne.

Ou encore cette autre énormité entendue sur BFMTV. Elle est de la polémiste Caroline Fourest. « On ne peut pas comparer le fait de tuer des enfants volontairement et le fait de tuer des enfants involontairement ».

Ce qui lui vaut cette réplique sèche de son confrère Aymeric Caron, sur X : « Aucune compétence particulière sur le Proche-Orient, aucun mandat, et une tribune offerte pour y tenir des propos immondes ».

Au tout début des massacres à Gaza, David Antonelli, président de l’association Corse-Israël, a accusé sur i24 News tous ceux qui s’offusquaient des images horribles parvenant de l’enclave palestinienne d’être « biberonnés à la haine des juifs ».

« Je me fiche éperdument des 2 millions de Gazaouis. Ce qui m’importe, c’est la vengeance des 1300 israéliens », a lâché cet extrémiste juif qui dit croire que « Gaza est la terre d’Israël » et qu’il ne s’agit donc pas de la réoccuper mais de la « récupérer ».

« Ce sera peut-être un champ de ruines mais c’est pas grave, on va reconstruire », dit-il, sûr de lui.

Après cette sortie lunaire, un jeune homme politique français, Ismaël Boudjekada, a annoncé un dépôt de plainte contre cet individu qui, selon lui, fait « honte » à la fois aux juifs, à la France et à la Corse.

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