Économie

Plus de 600 véhicules utilitaires « bloqués » au port d’Alger

En Algérie, les opérateurs économiques sont souvent confrontés aux lourdeurs administratives. Les entraves bureaucratiques sont parfois dénoncées par les entreprises.

Plus de 600 véhicules utilitaires appartenant à des opérateurs économiques sont bloqués depuis plus de quatre mois au niveau du port d’Alger. Les véhicules en question sont en attente de dédouanement.

Le député Tahar Ben Ali, vice-président de la commission des finances au niveau de l’Assemblée populaire nationale, a saisi le Premier ministre au sujet de ce lot de véhicules utilitaires bloqués en raison de ce qu’il a qualifié de bureaucratie.

Dans son courrier, daté du début du mois de juillet, destiné à Aimene Benabderrahmane, le parlementaire dénonce la rétention des véhicules en question alors que les procédures de domiciliation ont été effectuées au niveau des banques.

« Il faut savoir que l’argent a été transféré vers l’étranger en devise. Ces voitures restent otages de la bureaucratie au port d’Alger alors qu’elles ont été dédouanées dans d’autres ports, selon ce que nous ont communiqué les opérateurs économiques (propriétaires des véhicules) », explique le député Tahar Ben Ali dans sa lettre partagée sur les réseaux sociaux.

Le parlementaire regrette également l’accumulation des frais que les propriétaires des véhicules auront à dépenser en raison du blocage qui dure depuis quatre mois au niveau du port d’Alger.

Les services du Premier ministre ont répondu à la requête du député Tahar Ben Ali, vice-président de la commission des finances et du budget à l’APN.

Dans sa réponse, Mohamed Sofiane Hadj Seddouk, chef de cabinet du Premier ministre, a informé le député Tahar Ben Ali que sa requête a été transmise aux services spécialisés.

« Le cas va être étudié et les mesures adéquates seront prises », indique le chef de cabinet du Premier ministre qui a promis également de revenir vers le député concernant l’affaire du lot de véhicules bloqués au niveau du port d’Alger en attente de dédouanement.

Le retour à l’importation des véhicules neufs amorcée depuis le mois de mars est marqué par la lenteur des procédures.

Les concessionnaires peinent à respecter les délais prévus par la loi. Les clients des véhicules touristiques se sont plaints des délais de livraison trop longs.

De leur côté, les concessionnaires évoquent la lenteur des procédures au niveau de l’administration qui empêchent la livraison, dans les temps, des véhicules commandés.

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